Élémens de grammaire générale: appliqués a la langue française, Volume 1

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 407 - Nos ancêtres nous en ont frayé le chemin, et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et les vivants se succèdent et se remplacent continuellement. Rien ne demeure , tout s'use, tout s'éteint. Dieu seul est toujours le même , et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux...
Page 413 - Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble...
Page x - C'est de là que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 409 - Dieu ! cria Turenne, arbitre de mon roi, Descends, juge sa cause, et combats avec moi : Le courage n'est rien sans ta main protectrice ; J'attends peu de moi-même, et tout de ta justice." D'Aumale répondit : " J'attends tout de mon bras ; C'est de nous que dépend le destin des combats ; En vain l'homme timide implore un Dieu suprême ; Tranquille au haut du ciel, il nous laisse à nous-même : Le parti le plus juste est celui du vainqueur, Et le Dieu de la guerre est la seule valeur.
Page 407 - Qui ne le dit tous les jours dans le siècle ? une fatale révolution , une rapidité que rien n'arrête , entraîne tout dans les abîmes de l'éternité : les siècles , les générations , les empires , tout va se perdre dans ce gouffre ; tout y entre , et rien n'en sort. Nos ancêtres nous en ont frayé le chemin , et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et les vivants...
Page 405 - Du séjour bienheureux de la Divinité Je descends dans ce lieu par la Grâce habité. L'Innocence s'y plaît, ma compagne éternelle, Et n'a point sous les cieux d'asile plus fidèle. Ici, loin du tumulte, aux devoirs les plus saints, Tout un peuple naissant est formé par mes mains. Je nourris dans son cœur la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde.
Page 410 - Dans le centre éclatant de ces orbes immenses Qui n'ont pu nous cacher leur marche et leurs distances, Luit cet astre du jour par Dieu même allumé, Qui tourne autour de soi sur son axe enflammé.
Page 399 - Moïse à Pharaon parut moins formidable: «Reine, sors, at-il dit, de ce lieu redoutable, D'où te bannit ton sexe et ton impiété. Viens-tu du Dieu vivant braver la majesté?
Page 195 - Je leur ai commandé de cacher mon injure; J'attendais en secret le retour d'un parjure; J'ai cru que tôt ou tard, à ton devoir rendu, Tu me rapporterais un cœur qui m'était dû.
Page 284 - Indéfini j'ai été tu as été il a été nous avons été vous avez été ils ont été Plus-que-Parfait j'avais été tu avais été...

Bibliographic information