Nouveaux essais de critique et d'histoire |
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Page 42
... porte la Bruyère sont si perçants et si profonds , qu'on dé- couvre toujours du ressentiment sous l'éloquence , et une vengeance dans la leçon . « Chrysante , dit - il , « homme opulent et impertinent , ne peut pas être « vu avec Eugène ...
... porte la Bruyère sont si perçants et si profonds , qu'on dé- couvre toujours du ressentiment sous l'éloquence , et une vengeance dans la leçon . « Chrysante , dit - il , « homme opulent et impertinent , ne peut pas être « vu avec Eugène ...
Page 60
... porte entre - bâillée , savoure des yeux quelque lippée franche et friande . La liberté fort grande du style contemporain et parisien ne lui suffisait pas . Il prit celui de Rabelais et de Brantôme pour peindre avec la minutie du ...
... porte entre - bâillée , savoure des yeux quelque lippée franche et friande . La liberté fort grande du style contemporain et parisien ne lui suffisait pas . Il prit celui de Rabelais et de Brantôme pour peindre avec la minutie du ...
Page 66
... porte , la saillie des plinthes , la couleur des mousses , la rouille des barreaux , les cassures des vitres . Il di- sait la distribution des appartements , la forme des cheminées , la date des tentures , l'espèce et la place des ...
... porte , la saillie des plinthes , la couleur des mousses , la rouille des barreaux , les cassures des vitres . Il di- sait la distribution des appartements , la forme des cheminées , la date des tentures , l'espèce et la place des ...
Page 83
... écrivains modernes ! Jadis on entrait de plain - pied dans un beau livre ; aujourd'hui les abstractions et les métaphores obstruent la porte , aussi jolies et aussi - commodes qu'une broussaille de houx . Voici le com- BALZAC 83.
... écrivains modernes ! Jadis on entrait de plain - pied dans un beau livre ; aujourd'hui les abstractions et les métaphores obstruent la porte , aussi jolies et aussi - commodes qu'une broussaille de houx . Voici le com- BALZAC 83.
Page 98
... porte ; ces difformités acquises plaisent à l'esprit de Balzac . Il entre volontiers dans la cuisine , dans le comptoir et dans la friperie ; il ne se rebute d'aucune odeur et d'aucune souillure ; il a les sens grossiers 98 BALZAC.
... porte ; ces difformités acquises plaisent à l'esprit de Balzac . Il entre volontiers dans la cuisine , dans le comptoir et dans la friperie ; il ne se rebute d'aucune odeur et d'aucune souillure ; il a les sens grossiers 98 BALZAC.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 38 - On me l'a dépeint, dit l'abbé d'Olivet, comme « un philosophe qui ne songeait qu'à vivre tran<• quille avec des amis et des livres-; faisant un bon <> choix des uns et des autres; ne cherchant ni ne « fuyant le plaisir; toujours disposé à une joie « modeste, et ingénieux à la faire naître; poli dans « ses manières, et sage dans ses discours ; craignant « toute sorte d'ambition , même celle de montrer de « l'esprit '. » (Histoire de l'académie française).
Page 40 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 40 - Quelque désintéressement qu'on ait à l'égard de ceux qu'on aime, il faut quelquefois se contraindre pour eux. et avoir la générosité de recevoir. Celui-là peut prendre, qui goûte un plaisir aussi délicat à recevoir que son ami en sent à lui donner.
Page 44 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 211 - Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l'aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esther l'innocence et la paix. Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres ; Que dis-je?
Page 138 - Le plaisir de nager dans un lac d'eau pure, au milieu des rochers, des bois et des fleurs, seul et caressé par une brise tiède, donnerait aux ignorants une bien faible image du bonheur que j'éprouvais quand mon âme se baignait dans les lueurs de je ne sais quelle lumière, quand j'écoutais les voix terribles et confuses de l'inspiration, quand d'une source inconnue les images ruisselaient dans mon cerveau palpitant.
Page 47 - Il ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu ; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ;ne point perdre ; curieuses et avides du...
Page 134 - Corps Religieux est donc le grand principe d'existence pour les peuples, le seul moyen de diminuer la somme du mal et d'augmenter la somme du bien dans toute Société. La pensée, principe des maux et des biens, ne peut être préparée, domptée, dirigée que par la religion.
Page 97 - ... enfant la retienne au bord de l'abîme. Que donne-t-on à Dieu? des parfums, de la lumière et des chants, les expressions les plus épurées de notre nature. Eh bien, tout ce qu'on offre à Dieu n'était-il pas offert à l'amour dans ce poème de fleurs lumineuses...
Page 120 - Il faut laisser passer la première averse, dit Grandet en rentrant dans la salle où Eugénie et sa mère avaient brusquement repris leurs places, et travaillaient d'une main tremblante après s'être essuyé les yeux. Mais ce jeune homme n'est bon à rien, il s'occupe plus des morts que de l'argent.