Revue des deux mondes, Volume 70Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1867 - France |
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affaires Anglais assez avaient Barante c'était canal maritime cardinal Consalvi cardinal Fesch Carminette cause chambre chant chinois chose Chrysostome cœur comte Széchenyi Consalvi Constantinople Cornélius coup devant Didier Dieu dire dit-il donner Ésaïe esprit eût événemens Ézéchias femme force frère gouvernement Grèce guerre homme Hongrie idées j'ai jamais Japon jeune jour Kaboul klephtes Kossuth l'art l'Autriche l'église l'empereur l'empire l'esprit l'exposition laisser Lermine liberté lui-même Magyars main ment mètres ministre Mme Bréhanne Mme d'Azado monde n'avait n'était Napoléon Napoléon Ier nationale non-seulement Nyons œuvre Olympias parler passer passion Patru pays peinture pensée père personne peuple peut-être Peyrols philosophie Pie VII poète politique Pologne Port-Saïd porte premier prince Prosper Prusse qu'un question raison Randoce réforme regard reste rien Rome Russie s'est s'était Saint-May saint-père saint-siége semble sentimens sentiment serait seul siècle situation sorte Spinoza surtout Széchenyi Taine talent Talleyrand tête tion trouve voilà vrai yeux
Popular passages
Page 359 - Il ya telle femme qui anéantit ou qui enterre son mari au point qu'il n'en est fait dans le monde aucune mention : vit-il encore, ne vit-il plus? on en doute; il ne sert dans sa famille qu'à montrer l'exemple d'un silence timide et d'une parfaite soumission; il ne lui est dû ni douaire ni...
Page 192 - Dites bien que j'ai les yeux ouverts; que je ne suis trompé qu'autant que je le veux bien; que je suis Charlemagne, l'épée de l'Église, leur empereur; que je dois être traité de même; qu'ils ne doivent pas savoir s'il ya un empire de Russie. Je fais connaître au Pape mes intentions en peu de mots. S'il n'y acquiesce pas, je le réduirai à la même condition qu'il était avant Charlemagne.
Page 258 - ... et brun ; de beaux yeux noirs, grands, vifs, perçants, bien fendus ; le regard majestueux et gracieux quand il y prenait garde, sinon sévère et farouche, avec un tic qui ne revenait pas souvent, mais qui lui démontait les yeux et toute la physionomie, et qui donnait de la frayeur. Cela durait un moment avec un regard égaré et terrible, et se remettait aussitôt.
Page 487 - Alors un petit Juif , au long nez , au teint blême , Pauvre , mais satisfait; pensif et retiré ; Esprit subtil et creux, moins lu que célébré , Caché sous le manteau de Descartes son maître , Marchant à pas comptés, s'approcha du grand Être. « Pardonnez-moi , dit-il , en lui parlant tout bas ; « Mais je pense, entre nous, que vous n'existez pas.
Page 416 - Majesté ne devait pas être touché par nos paroles, nous souffrirons avec un résignation évangélique tout ce qui pourra nous arriver. Nous nous soumettrons à toute espèce de calamité et l'accepterons comme venant de Dieu... Nous affronterons toutes les adversités de cette vie plutôt que de nous rendre indigne de notre ministère en déviant de la ligne que notre conscience nous a tracée. Votre Majesté, au commencement de son règne, a réparé en grande partie les maux que l'Église avait...
Page 505 - Mais quoique les moyens de notation ne soient pas les mêmes dans les sciences morales que dans les sciences physiques, néanmoins, comme dans les deux la matière est la même et se compose également de forces, de directions et de grandeurs, on peut dire que dans les unes et dans les autres l'effet final se produit d'après la même règle.
Page 16 - ... malveillance de l'empereur Napoléon mettaient Mme de Staël et ses amis dans une situation toujours pénible et précaire, et le jeune Barante lui-même, en jouissant vivement de cette amitié brillante et douce, n'était pas disposé à y donner toute sa vie; mais ses idées et ses sentimens en reçurent un caractère et une impulsion qui ne tardèrent pas à se révéler dans un cercle plus étendu et moins bienveillant que la société de Coppet. En 1805, l'Académie française proposa, pour...
Page 367 - ... et vain! Au concours bruyant qui se pressait sous ces portiques a succédé une solitude de mort. Le silence des tombeaux s'est substitué au murmure des places publiques. L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont devenus le repaire des fauves ; les troupeaux parquent au seuil des temples, et les reptiles immondes habitent les sanctuaires des dieux !... Ah! comment s'est éclipsée tant de gloire! Comment se sont anéantis tant de travaux!......
Page 190 - France, de telle sorte qu'il n'est pas de pays ûù elle fasse tant de bien , où elle soit plus respectée , et où elle jouisse de plus de considération. Ceux qui parlent à Votre Sainteté...
Page 222 - ... voulut, par tous les moyens extérieurs possibles, s'élever au-dessus des hommes pour frapper fortement l'imagination. Ayant enfin pénétré le secret de l'autocratie, il devint comme un Dieu terrestre aux yeux des Russes, qui commencèrent dès lors à étonner tous les autres peuples par une aveugle soumission à la volonté de leur souverain. Le premier il reçut en Russie le surnom de Terrible , mais terrible seulement à ses ennemis et aux rebelles.