Histoire des républiques italiennes du Moyen Âge, Volume 13

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Page 323 - ... et six mille fantassins de nouvelle levée , ils vinrent dresser leurs batteries vers Saint-François, près de la porte de Calci, au même endroit où les Français , à la dernière attaque, avoient dressé les leurs. Le feu commença le 7 septembre à onze heures du matin. Le lendemain , vers trois heures après midi , une brèche de soixante -dix pieds de largeur étoit déjà ouverte , et les généraux florentins disposèrent leurs troupes pour l'assaut. Mais tandis que les milices pisanes...
Page 432 - Crémone, la Ghiara d'Adda , et toutes les dépendances du duché de Milan : au roi d'Espagne et de: Naples , Trani , Brindisi, Otrante, Gallipoli, Mola et Polignano, avec toutes les villes qu'ils avoient reçues en gage de Ferdinand II : au roi de Hongrie , s'il entroit dans cette alliance, toutes les villes de Dalmatie et d'Esclavonie , qui avoient une fois appartenu à sa couronne : au duc de Savoie , le royaume de Chypre ; aux maisons d'Este et de Gonzague , les possessions que la république...
Page 399 - ... offerte, il l'accepta enfin lui-même simplement, et sans attendre même la réponse de Louis XII, auquel on avoit envoyé un courrier. Cette trêve fut publiée le 7 juin dans les deux camps; elle devoit être commune à tous les alliés, qui, d'une ou d'autre part , seroient nommés dans les trois mois , et ne comprendre que l'Italie. Maximilien nomma immédiatement le pape , les rois d'Espagne , d'Angleterre , de Hongrie, et tous les états de l'Empire ; les Vénitiens nommèrent les rois...
Page 273 - Frédéric, roi i5o3. titulaire de Naples , auquel Louis XII et Ferdinand promettoient chacun de leur côté de le rétablir sur le trône, avoit négocié entre eux une trêve de cinq mois, dans laquelle l'Italie n'étoit pas comprise : il écoutoit avidement leurs paroles , et il ne s'apercevoit pas que l'un et l'autre roi cherchoit à effacer la honte de sa trahison précédente, sans renoncer aux fruits qu'il en avoit recueillis, (i) Mais l'armée française que le cardinal...
Page 450 - Crême, et aussi bonne que celle qu'ils occupoient. Pitigliano , pour faire ce trajet , ne vouloit partir que le lendemain : Alviano insista pour qu'on se mît aussitôt en route , et qu'on devançât l'ennemi. En effet l'ordre de partir fut donné ; les hautes broussailles dont le pays est couvert, déroboient entièrement l'armée vénitienne qui suivoit le...
Page 19 - Florentins n'éloient pas moins impatiens de renvoyer leur commandant Paul Vitelli , contre lequel ils avoient conçu une extrême défiance. Celui-ci venoit d'accorder un sauf-conduit au duc d'Urbin , qui étoit malade. Julien de Médicis avoit profité de ce sauf-conduit pour sortir de Bibbiéna avec le duc , et les Florentins s'étoient plaints amèrement de ce qu'un rebelle de leur république, assiégé par leur armée, avoit été dérobé par leur propre général à la punition dont les lois...
Page 396 - ... garder tous les défilés des montagnes par des paysans dévoués aux Vénitiens. Les Allemands , formant un bataillon carré , au centre duquel ils mirent leurs femmes et leurs bagages , essayèrent le 2 mars de s'ouvrir un passage; le combat fut acharné, et son issue désastreuse. Plus de mille d'entre eux demeurèrent sur le champ de bataille, et le reste fut fait prisonnier. Après cette victoire...
Page 248 - ... autre, peut-être, a contribué à conserver son pouvoir contre les attaques de la philosophie ,, et les progrès de l'esprit, celle de la censure ecclésiastique des livres. Alexandre VI, par son bref du...
Page 362 - Jean-Louis de Fieschi, mais sous condition que ses fiefs fussent gouvernés par les lois communes, et soumis aux magistrats de la république. On a souvent reproché à tous les réformateurs de ne pas savoir s'arrêter dans leurs réformes : le reproche est fondé en effet...

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