Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, compte rendu, Volume 79, Part 1Felix Alcan, 1867 |
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actes Alcméonides archevêque Archontes Aristote Athènes athénienne avaient Bartolomeo Bermudez besoin Bossuet Brèves Büsch capital cardinal Borghese cause change choses chrétiens Clisthène commerce conseil considérable d'Athènes démocratie démocratie athénienne dép devait Dieu dire doctrine donner ennemis esprit établi Eupatrides évêque général gouvernement Grenade guerre Henri Henri IV hommes ibid idées impôt intérêts Isabelle Isagoras justice l'Académie l'argent l'aristocratie l'esprit l'État l'histoire l'idée l'impôt laisser légitime lettres liberté lois Louis XIV Louvois lui-même LXXIX Maïmonide Marie de Médicis Mémoire ment métaux militaire monarchie monarque morale Mores n'était nation nature non-seulement nonce OEuvres complètes pape passions pensée personne peuple philosophie Pisistrate Pisistratides Platon politique populaire pouvait pouvoir prince principe prop puissance puisse qu'un raison reste rien rois Rome s'il saint Saint-Siége Sainteté science sentiments serait seul siècle Socrate Solon sorte souverain Sparte Spinoza sujet surtout système Talavera taxes Tendilla théorie tion trouve Turenne Ubaldini valeur vérité Xénophon Ximénès
Popular passages
Page 233 - C'est pourquoi Dieu prend en sa protection tous les gouvernements légitimes en quelque forme qu'ils soient établis : qui entreprend de les renverser, n'est pas seulement ennemi public, mais encore ennemi de Dieu.
Page 98 - ... l'aurore le trouve déjà en pleine campagne, d'où il ne se retire qu'avec le soleil : quels soins! quelle vigilance! quelle servitude! Quelle condition vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis? le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau?
Page 102 - Car qui jamais a imaginé qu'un tel droit pût se trouver parmi les hommes, ni qu'il y eût un droit de renverser le droit même , c'est-à-dire, une raison pour agir contre la raison ; puisque le droit n'est autre chose que la raison même, et la raison la plus certaine, puisque c'est la raison reconnue par le consentement des hommes?
Page 98 - ... la faux du moissonneur; le berger, soigneux et attentif, est debout auprès de ses brebis, il ne les perd pas de vue, il les suit...
Page 238 - En effet, Dieu, qui a formé tous les hommes d'une même terre pour le corps, et a mis également dans leurs âmes son image et sa ressemblance, n'a pas établi entre eux tant de distinctions pour faire d'un côté des orgueilleux, et de l'autre des esclaves et des misérables. Il n'a fait des grands que pour protéger les petits ; il n'a donné sa puissance aux rois que pour procurer le bien public et pour être le support...
Page 384 - Je trouvais sublime de savoir la cause de chaque chose , ce qui la fait naître, ce qui la fait mourir, ce qui la fait être, et je me suis souvent tourmenté de mille manières, cherchant en moi-même, si c'est du froid ou du chaud , dans l'état de corruption , comme quelques-uns le prétendent , que se forment les êtres animés ; si c'est le sang qui nous fait penser, ou...
Page 231 - C'est autre chose que le gouvernement soit absolu, autre chose qu'il soit arbitraire. Il est absolu par rapport à la contrainte; n'y ayant aucune puissance capable de forcer le souverain qui , en ce sens, est indépendant de toute autorité humaine.
Page 193 - ... s'était formé à lui-même ce chaos impénétrable d'impiété, cet ouvrage de confusion et de ténèbres, où le seul désir de ne pas croire en Dieu peut soutenir l'ennui et le dégoût de ceux qui le lisent; où hors l'impiété tout est inintelligible...
Page 111 - ... gouvernées et mal assurées; il peut bien y avoir une troupe, un amas de monde, une multitude confuse ; mais il ne peut y avoir de peuple, parce qu'un peuple suppose déjà quelque chose qui réunisse quelque conduite réglée, et quelque droit établi : ce qui n'arrive qu'à ceux qui ont déjà commencé à sortir de cet état malheureux, c'est-à-dire de l'anarchie. C'est néanmoins du fond de cette anarchie que sont sorties toutes les formes de...
Page 96 - Si le droit de servitude est véritable, parce que c'est le droit du vainqueur sur le vaincu, comme tout un peuple peut être vaincu jusqu'à être obligé de se rendre à discrétion, tout un peuple peut être serf, en sorte que son seigneur en puisse disposer comme de son bien, jusqu'à le donner...