Satires et œuvres, de M. Boileau Despréaux |
From inside the book
Results 1-5 of 46
Page 27
... mort fortir de fon cornet . Que fi d'un fort facheux la maligne inconftance Vient par un coup fatal faire tourner la chance , Vous le verrez bientôt les cheveux hériffés , Et les yeux vers le ciel de fureur élancés , Ainfi qu'un poffédé ...
... mort fortir de fon cornet . Que fi d'un fort facheux la maligne inconftance Vient par un coup fatal faire tourner la chance , Vous le verrez bientôt les cheveux hériffés , Et les yeux vers le ciel de fureur élancés , Ainfi qu'un poffédé ...
Page 34
... morts font mourir les vivants . Encor je bénirois la bonté fouveraine , Si le ciel à ces maux avoit borné ma peine : Mais fi feul en mon lit , je peste avec raifon , C'eft encor pis vingt fois en quittant la maison . > ( a ) Voyez la ...
... morts font mourir les vivants . Encor je bénirois la bonté fouveraine , Si le ciel à ces maux avoit borné ma peine : Mais fi feul en mon lit , je peste avec raifon , C'eft encor pis vingt fois en quittant la maison . > ( a ) Voyez la ...
Page 36
... mort , de tragique mémoire Des maffacres fameux aille groffir l'histoire . Pour moi qu'une ombre étonne , accablé de sommeil ; Tous les jours je me couche avecque le foleil , réfiftez 2 Mais en ma chambre à peine ai - je éteint 36 ...
... mort , de tragique mémoire Des maffacres fameux aille groffir l'histoire . Pour moi qu'une ombre étonne , accablé de sommeil ; Tous les jours je me couche avecque le foleil , réfiftez 2 Mais en ma chambre à peine ai - je éteint 36 ...
Page 37
... mort , je me leve à ce bruit , Et fouvent fans pourpoint , je cours toute la nuit ; Car le feu , dont la flamme en ondes fe déploie , Fait de notre quartier une feconde Troie ; Où maint Grec affamé , maint avide Argien , Au travers des ...
... mort , je me leve à ce bruit , Et fouvent fans pourpoint , je cours toute la nuit ; Car le feu , dont la flamme en ondes fe déploie , Fait de notre quartier une feconde Troie ; Où maint Grec affamé , maint avide Argien , Au travers des ...
Page 39
... mort d'un vol affreux vienne fondre fur moi ; Soit que le ciel me garde un cours long & tranquille , A Rome ou dans Paris , aux champs ou dans la ville , Dût ma muse par là choquer tout l'univers , ( a ) Horace , lib . II ; far . 1 , v ...
... mort d'un vol affreux vienne fondre fur moi ; Soit que le ciel me garde un cours long & tranquille , A Rome ou dans Paris , aux champs ou dans la ville , Dût ma muse par là choquer tout l'univers , ( a ) Horace , lib . II ; far . 1 , v ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez aifément Ainfi Apollon auffi Auffi-tôt auteur avoit beau bientôt Brontin bufte C'eft C'eſt ceffe cenfeur chanter Chapelain charme ciel Clélie cœur confeil Cyrus Dieu difcours DIOGENE docteur doux écrits efprit Eft-ce encens enfin eſt étoit facrement fage fageffe faint fameux fang fans fatire faux favant favoir feconde femble fens fent feroit fervir feul fiecle foi-même foient foin foit foleil fonge font fouffrir fous fouvent foux ftyle fuis fujet fuperbe fur fon fur-tout fureur gloire grace hafard héros Homere Horace ibid illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte Juvenal l'amour l'efprit l'églife l'univers laiffe loix lutrin main MINOS Monfieur mufe n'eft noble paffer par-tout parler Parnaffe paroît pefant penfer perfonne Pindare plaifir plaifirs PLUTON poëme poëte pouffer préfent prélat premiere qu'un quelquefois raifon refte Rhadamanthe rien rime ſes ſon topinamboux trifte vains vertu veux vice vifage vois voit yeux zele
Popular passages
Page 34 - Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 163 - Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.
Page 51 - Et ne savez-vous pas que, sur ce mont sacré, Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré, Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture On rampe dans la fange avec l'abbé de Pure?
Page 137 - Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure, Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure : Mais c'est qu'en eux le vrai , du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur; Que le bien et le mal y sont prisés au juste; Que jamais un faquin n'y...
Page 15 - Si je veux d'un galant * dépeindre la figure, Ma plume pour rimer trouve l'abbé de Pure \ Si je pense exprimer un auteur sans défaut, La raison dit Virgile, et la rime Quinault ". Enfin, quoi que je fasse, ou que je veuille faire.
Page 126 - Qu'heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content de soi-même en un coin retiré ! Que l'amour de ce rien qu'on nomme renommée N'a jamais enivré d'une vaine fumée ; Qui de sa liberté forme tout son plaisir, Et ne rend qu'à lui seul compte de son loisir ! Il n'a point à souffrir d'affronts ni d'injustices, Et du peuple inconstant il brave les caprices.
Page 45 - Jamais la biche en rut n'a, pour fait d'impuissance, Traîné du fond des bois un cerf à l'audience ; Et jamais juge, entre eux ordonnant le congrès, De ce burlesque mot n'a sali ses arrêts 3. On ne connaît chez eux ni placets ni requêtes, Ni haut ni bas conseil, ni chambre des enquêtes.
Page 154 - Oui, dites-vous. Allez, vous l'aimez, croyez-moi. Qui fait exactement ce que ma loi commande , A pour moi , dit ce Dieu , l'amour que je demande. Faites-le donc ; et , sûr qu'il nous veut sauver tous , Ne vous alarmez point pour quelques vains dégoûts...
Page 175 - Voulez-vous sur la scène étaler des ouvrages Où tout Paris en foule apporte ses suffrages, Et qui, toujours plus beaux plus ils sont regardés, Soient au bout de vingt ans encor redemandés ? Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l'échauffe et le remue.
Page 176 - Defpréaux , qui dit : Qu'en un lieu, qu'en un jour, un feul fait accompli, Tienne jufqu'à la fin le théatre rempli.