Oeuvres diverses Du Sieur D***.: Avec le traité du sublime, ou du merveilleux dans le discours, Volume 1 |
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... quelques Epigrammes , & mes Reflexions critiques sur Longin . Ces Reflexions que j'ay composées à l'occasion des Diabogues de Monfr . P. fe font multipliées sous ma main beaucoup plus que je ne croyois , & font cause. bean . verds .
... quelques Epigrammes , & mes Reflexions critiques sur Longin . Ces Reflexions que j'ay composées à l'occasion des Diabogues de Monfr . P. fe font multipliées sous ma main beaucoup plus que je ne croyois , & font cause. bean . verds .
Page 2
Et j'approuve les soins du Monarque guerrier , Qui ne pouvoit souffrir qu'un artisan grossier Entreprist de tracer d'une main criminelle , Un portrait reservé pour le pinceau d'Apelle . Moi donc qui connois peu Phebus & fes douceurs ...
Et j'approuve les soins du Monarque guerrier , Qui ne pouvoit souffrir qu'un artisan grossier Entreprist de tracer d'une main criminelle , Un portrait reservé pour le pinceau d'Apelle . Moi donc qui connois peu Phebus & fes douceurs ...
Page 3
Et retient les Méchans par la peur des supplices : Moi , la plume à la main , je gourmande les vices , Et gardant pour moi - mesme une juste rigueur , Je confie au papier les secrets de mon coeur . Ainsi dés qu'une fois ma verve se ...
Et retient les Méchans par la peur des supplices : Moi , la plume à la main , je gourmande les vices , Et gardant pour moi - mesme une juste rigueur , Je confie au papier les secrets de mon coeur . Ainsi dés qu'une fois ma verve se ...
Page 4
... deguiser ma pensée : Et quelque grand que soit ton pouvoir souverain , Si mon coeur en ces vers ne parloit par ma main ; Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pusten ta faveur m'arracher une rime .
... deguiser ma pensée : Et quelque grand que soit ton pouvoir souverain , Si mon coeur en ces vers ne parloit par ma main ; Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pusten ta faveur m'arracher une rime .
Page 9
Et fait comme je suis , au liecle d'aujourd'hui , Qui voudra s'abaisser à me servir d'appui ? Et puis comment percer cette foule effroiable De Rimeurs affamez dont le nombre l'accable ? Qui , dés que la main s'ouvre , y courent les ...
Et fait comme je suis , au liecle d'aujourd'hui , Qui voudra s'abaisser à me servir d'appui ? Et puis comment percer cette foule effroiable De Rimeurs affamez dont le nombre l'accable ? Qui , dés que la main s'ouvre , y courent les ...
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Common terms and phrases
ainſi Auteurs beau bien-toft bords Brontin bruit C'eſt cent champs chanter charme chercher Ciel coup cours croit d'abord déja Dieu dire diſcours doit donne douceur doux écrits enfin Ennemis eſprit eſt fameux fans faux fidele fond font force forme fous fureur genie gloire grace Grec Guerriers Heros heureux homme j'ay jour l'autre L'un Lecteur lieu lieux livre loin loix long main marche merite meſme mieux mille monde montre monts mots Muſe n'en n'eſt noble nouveau nouvelle ouvrage parler peine place plein plume Poëte porte pourtant Prelat premier propres qu'à qu'en qu'un quelquefois raiſon regarde rien rimer s'en s'il ſans Satire ſçait ſens ſes ſeul ſoit ſon ſont ſous ſouvent ſuis ſur tomber toûjours traits trouble trouve vain vains verité vertu veut veux vice vient vingt voit voix voſtre yeux zele
Popular passages
Page 165 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 30 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 172 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 21 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Page 53 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire; Et, pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis, Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Page 46 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Page 35 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Page 26 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance , On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Page 170 - A ce nouvel appas courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal d'abord en fut enveloppé ; Le sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé...
Page 27 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.