Oeuvres diverses Du Sieur D***.: Avec le traité du sublime, ou du merveilleux dans le discours, Volume 1Chez Antoine Schelte, 1695 - 236 pages |
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Page 31
... tantoft à quel Saint me voüer , Je me mets au hazard de me faire roüer , Je faute vingt ruiffeaux , j'efquive , je me pouffe . Guenaud fur fon cheval en paffant m'éclabouffe , Et n'ofant plus paroiftre en l'eftat où je fuis , Sans ...
... tantoft à quel Saint me voüer , Je me mets au hazard de me faire roüer , Je faute vingt ruiffeaux , j'efquive , je me pouffe . Guenaud fur fon cheval en paffant m'éclabouffe , Et n'ofant plus paroiftre en l'eftat où je fuis , Sans ...
Page 70
... Tantoft chez Dalancé faire l'experience ; Puis d'une femme morte , avec fon embryon , Il faut chez Du Vernay voir la diffection . Rien n'échappe aux regards de noftre Curieuse . Mais qui vient fur fes pas ? C'eft une Précieuse , Refte ...
... Tantoft chez Dalancé faire l'experience ; Puis d'une femme morte , avec fon embryon , Il faut chez Du Vernay voir la diffection . Rien n'échappe aux regards de noftre Curieuse . Mais qui vient fur fes pas ? C'eft une Précieuse , Refte ...
Page 85
... Tantoft je traceray tes pompeux bâtimens , Du loifir d'un Heros nobles amusemens . J'entens déja fremir les deux mers étonnées , De voir leurs flots unis au pié des Pyrenées . Déja de tous coftez la chicane aux abois S'enfuit au feul ...
... Tantoft je traceray tes pompeux bâtimens , Du loifir d'un Heros nobles amusemens . J'entens déja fremir les deux mers étonnées , De voir leurs flots unis au pié des Pyrenées . Déja de tous coftez la chicane aux abois S'enfuit au feul ...
Page 102
... Tantoft un livre en main errant dans les préries J'occupe ma raison d'utiles rêveries . Tantoft cherchant la fin d'un vers que je conftruy , Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avoit fuy . Hautifte proshe la Roche - Guion .. Quel ...
... Tantoft un livre en main errant dans les préries J'occupe ma raison d'utiles rêveries . Tantoft cherchant la fin d'un vers que je conftruy , Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avoit fuy . Hautifte proshe la Roche - Guion .. Quel ...
Page 106
... Tantoft fur l'herbe affis au pié de ces côteaux , Où Polycrene * épand fes liberales eaux , Lamoignon , nous irons libres d'inquietude Difcourir des vertus dont tu fais ton étude : Chercher quels font les biens veritables & faux : Si l ...
... Tantoft fur l'herbe affis au pié de ces côteaux , Où Polycrene * épand fes liberales eaux , Lamoignon , nous irons libres d'inquietude Difcourir des vertus dont tu fais ton étude : Chercher quels font les biens veritables & faux : Si l ...
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Common terms and phrases
affez agreable aifément Ainfi Alcippe Apollon aprés arrefter auffi Auffi-toft Auteurs beau bien-toft bleffe Brontin C'eft C'eſt celebre Cenfeur chaffer CHANT chés chofe Ciel cœur coftez confeil Cotin defauts deformais déja Dieu difcours écrits efprit efté eftoit eftre encens euft facrez fage faint falut fameux fans art fans ceffe fçai fçais fçait fçavante fçavoir fecond fens fent feul fiecle fincere foible foin foit font fouffrir fous fouvent ftile fuis fujet fuperbe fur fon fureur gloire grace groffir hazard Heros Homere honnefte illuftre j'ay jamais jour jufqu'à jufte l'efprit l'Eglife l'inftant laiffe loix loüer Lui-mefme Lutrin main mefme merite Monfieur Mufe n'eft noble noftre ouvrage paffant Parnaffe penfe peut-eftre Pindare plaifir plaifirs plûtoft Poëme Poëte pouffer preft Prelat qu'un quoy raifon refte rien rimer Satire ſes Tantoft tefte toûjours trifte vains verité vertu vifage Virgile voftre void voltre voſtre yeux zele
Popular passages
Page 165 - L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 30 - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 172 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 21 - J'ai gagné doucement la porte sans rien dire, Avec un bon serment que, si pour l'avenir, En pareille cohue on me peut retenir, Je consens de bon cœur, pour punir ma folie, Que tous les vins pour moi deviennent vins de Brie ; Qu'à Paris le gibier manque tous les hivers, Et qu'à peine au mois d'août l'on mange des pois verts. SATIRE IV 1664. A M. L'ABBÉ LE VAYER.
Page 53 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois, s'il le faut, je veux bien m'en dédire; Et, pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis, Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis. Puisque vous le voulez, je vais changer de style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile...
Page 46 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Page 35 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Page 26 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance , On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Page 170 - A ce nouvel appas courut avidement. La faveur du public excitant leur audace , Leur nombre impétueux inonda le Parnasse. Le madrigal d'abord en fut enveloppé ; Le sonnet orgueilleux lui-même en fut frappé...
Page 27 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.