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un de ses amis qui les lisait dans le jardin du Palais-Royal et que Marivaux félicitait du choix de ce livre.

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P. 153, n. 3. L'auteur du Mercure, de La Place, sentit ce qu'avait d'inconvenant ce silence à l'égard de Marivaux. Il répara un peu tard sa négligence, en se faisant adresser une Lettre sur M. de Marivaux, qui parut dans le volume de juin 1764. Cette lettre, signée « l'Abbé D. L. P. », c'està-dire « de La Porte », reproduit textuellement les renseignements biographiques et les appréciations littéraires, publiées déjà par le même auteur dans l'Observateur littéraire et qui formèrent les notices de diverses éditions collectives de notre auteur.

P. 178, n. 2.

Au lieu de p. 1, n. 241, lisez l'inverse.

P. 187, n. 1. Voy. dans les Mémoires sur le dix-huitième siècle de Garat (t. I, p. 124), une conversation dans laquelle Suard se montre beaucoup plus juste pour les romans de Marivaux, notamment pour Marianne, «< ce roman, dit-il, que la France doit compter parmi ses belles productions littéraires. Cependant, il a le tort, dans ce passage, de faire, lui aussi, de Marivaux un disciple de Fontenelle, non pour le style, mais pour la philosophie, « philosophie, dit-il, qui, dans Marianne, lui a ouvert ces grandes routes du cœur humain, dont il se tient si loin dans ses comédies, »> et qui, « élevant sa pensée, a rendu sa sensibilité assez profonde et assez tendre pour le faire atteindre à l'éloquence du cœur et des passions. > Si jamais homme fut étranger au genre de sensibilité qui donne l'éloquence du cœur, c'est assurément Fontenelle, et c'est bien ce qu'il pouvait le moins apprendre à Marivaux.

P. 189, n. 1, alinéa 2.- Rétablir ainsi les deux premières lignes : << Dans une lettre inédite au sujet de Marivaux (février 1882), M. Jules Claretie reprenait, » etc.

P. 192, n. 3.

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Voy., dans Shakespeare, ses œuvres et ses critiques, par M. Mézières, p. 135, une page spirituelle sur le type uniforme de l'amoureux dans notre ancien théâtre, notamment dans Molière.

P. 214, n. 1. Cette comédie danoise dont parle Cailhava, Harni et Périne (ou plus exactement Henrich et Pernille), est de Holberg. On la trouve dans le premier et unique volume d'une traduction en français du théâtre de Holberg, publiée à Copenhague, en 1746, par G. Fursmann, et qui nous a été communiquée par M. Georges Monval. La pièce de Holberg, amusante et bien faite, offre, en effet, une grande analogie d'intrigue avec le Jeu de l'Amour et du Hasard; mais lui a-t-elle servi de modèle ou n'en serait-elle qu'une imitation? Holberg (1684-1754), en effet, a beaucoup imité non seulement Molière, mais aussi, selon M. L. Möller (cité par P. Larousse, Grand Dictionnaire), Marivaux. Il faudrait, pour trancher la question en ce qui concerne le Jeu de l'Amour et du Hasard, connaître la date de la représentation d'Henrich et Pernille. Or, nors, ne trouvons cette date dans aucun des travaux français publiés sur Holberg J. Ampère, Revue des Deux-Mondes, 1er juillet 1832; X. Marmier, Revue de Paris, t. LIII, 1838; F. Soldi, Revue germanique, janvier, février, mars 1850). M. A. Legrelle a publié, en 1864, un travail des plus remarquables sur Holberg considéré comme imitateur de Molière; il serait à souhaiter qu'une étude du même genre " apprit, avec la même sûreté de critique et d'information, ce que le com anois dut à nos autres écrivains dramatiques'.

P. 215, n. 1, ligne 7 et suiv. - Nos souvenirs nous ont mal servi pour cette conversation: c'est de la seconde Surprise de l'Amour que M. Em. Perrin voulait parler.

P. 224, n. 1, alinéa 1.

Remarquons cependant que Tomasini avait non seulement beaucoup de brio et d'entrain, mais aussi beaucoup de finesse, et peut-être y aurait-il à purger le rôle de Pasquin de plusieurs lazzi et jeux de scène excessifs introduits par une tradition postérieure à Marivaux et à ses premiers interprètes.

P. 282, alinéa 2.- Dans un article récent de la Revue politique et littéraire (15 juillet 1882, Études nouvelles sur Rotrou), M. Félix Hémon estime que le Prince travesti est une imitation des Occasions perdues, de Rotrou,

P. 303, alinéa 2.- Dubuisson prétend avoir trouvé le sujet de la Mere confidente « dans un petit roman de Me de Meheust, qui a pour titre Histoire d'Emilie ou de Mile D***, et à qui je dois de dire qu'il est bien fait et bien écrit. Ce roman a été imprimé en 1732. Ainsi il a précédé la comédie. Cette anecdote me semble n'avoir été remarquée par personne.» (Lettres, 1er décembre 1736, p. 298.)

P. 411.

Reportez la ligne 21, intervertie, au bas de la page.

P. 618, n. 7. - Dubuisson nous apprend (décembre 17,35, p. 148) qu'il était question de donner au Théâtre-Italien, après les Amours anonymes de Boissy (5 décembre), « l'Auberge provinciale, petite comédie de M. de Marivaux. Nous n'avons pas d'autres renseignements sur cette pièce, qui était peut-être la même que la Provinciale.

P. 619, n. 8. Dubuisson fait allusion à cette lettre de désaveu du Télémaque (4 mai 1736, p. 200) et résume ainsi son opinion sur le livre et sur la querelle : « Marivaux a raison de n'en pas vouloir tirer d'honneur, mais il eût dû en mieux déguiser le style; personne ne peut l'y méconnaître. »

FIN

peinture des mœurs du temps; Marivaux et Watteau.

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Les amoureux; Marivaux et

Alfred de Musset le désespoir en amour. - Les amoureuses; im-

portance de leurs rôles : Marivaux et Ménandre.

Araminte et Sylvia.

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La coquetterie.
Les ingénues Angélique et Agnès.....

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