Œuvres de Voltaire, Volume 48Lefèvre, 1832 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
assez avaient avez barbares brachmanes Broutel C'était cent Chine Chinois chose chrétien Clément cœur Commentaire historique contes contrôleur général Corneille d'Abbeville d'Étallonde Dieu dire donner écrit écrivit édition éditions de Kehl Égypte enfants êtes Ézéchiel femme ferme générale Ferney fesait fille Fontaine frères Genève gens grace Grecs Henri IV Henriade homme imprimé J'ai jamais jésuites jours juge Juifs Kehl l'abbé l'ame l'auteur l'édition l'empereur lettre livre long-temps Louis XV madame madame du Châtelet majesté Mémoires ment messieurs mille ministre minots Moïse monsieur mort Moukden nation NIAISERIE ouvrages pages parcequ'il parceque parle pays de Gex père personne peuple philosophie pièce poëme poëte premier prince province Prusse qu'un raison rien rois royaume saint Saucourt savant seigneurs serait seul Shakespeare siècle sieur Tartares terre tion tragédie trouve Turgot Voltaire volumes Voyez ma note Voyez tome XV Wagnière XLII XXVI XXVII Zoroastre
Popular passages
Page 262 - J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors. Contre le Louvre et ses trésors. Contre le firmament et sa voûte céleste. Changé les bois, changé les lieux Honorés par les pas, éclairés par les yeux De l'aimable et jeune bergère Pour qui.
Page 51 - Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 288 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 275 - Un loup quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 50 - Sur un bouclier noir sept chefs impitoyables Épouvantent les dieux de serments effroyables : Près d'un taureau mourant qu'ils viennent d'égorger, Tous, la main dans le sang, jurent de se venger. Ils en jurent la Peur, le dieu Mars, et Bellone.
Page 59 - Nivernois, que c'est parce qu'il est fort « bon ! On ne se déchaîne contre le médiocre et le plat en aucun « genre. Si les femmes cherchent à donner du ridicule à une nouvelle « venue, il est sûr qu'elle est plus jolie qu'elles.
Page 268 - Un homme paraît grossier, lourd, stupide; il ne sait pas parler, ni raconter ce qu'il vient de voir: s'il se met à écrire, c'est le modèle des bons contes; il fait parler les animaux, les arbres, les pierres, tout ce qui ne parle point: ce n'est que légèreté, qu'élégance, que beau naturel, et que délicatesse dans ses ouvrages.
Page 59 - Sire, vous êtes trop heureux qu'il se soit trouvé sous votre règne des hommes capables de connaître tous les arts, et de les transmettre à la postérité. Tout est ici, depuis la manière de faire une épingle jusqu'à celle de fondre et de pointer vos canons ; depuis l'inflniinent petit jusqu'à l'inflniment grand.
Page 58 - Versailles et quelquefois à tuer des hommes ou à nous faire tuer sur la frontière, sans savoir précisément avec quoi l'on tue. — Hélas ! nous en sommes réduits là sur toutes les choses de ce monde...
Page 275 - L'âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.