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rai-je que, comme homme privé, M. Gay-Lussac offrait le rare assemblage des plus hautes facultés intellectuelles et des vertus les plus solides? Simple, modeste, bienveillant, excellent ami, son caractère offrait à la fois la plus aimable douceur et la plus grande fermeté; sa probité scientifique se retrouvait dans toutes les affaires de la vie; ennemi de l'intrigue, il prenait part à tout ce qui pouvait accroître la fortune de la France, et les honneurs, les titres, les distinctions de tout genre qui lui furent prodigués n'altérèrent jamais la noble simplicité de son esprit. Homme d'un caractère antique, plein de franchise et de droiture, d'une constance inébranlable en amitié, il restera comme le vrai type du savant.....

SOCIÉTÉS SAVANTES.

L'Académie des Jeux floraux de Toulouse a mis au concours, pour l'année 1851, l'éloge de M. de Châteaubriand.

La société des Antiquaires de la Morinie, dans sa séance publique du mois de décembre 1851, décernera : 1o une médaille d'or du prix de 250 francs au meilleur travail sur l'histoire, soit d'une commune importante, soit d'un groupe de villages du département du Pas-de-Calais ou de l'ancienne Morinie; 2° une médaille d'or de la même valeur à la meilleure notice biographique sur le maréchal de France Arnoud d'Audrehem, connu sous le nom d'Arnoud d'Audenhem. La même société rappelle qu'une médaille d'or de la valeur de 500 francs sera accordée par elle, au mois de décembre 1850, au meilleur mémoire sur l'histoire des corporations marchandes, connues autrefois sous le nom de ghildeş, dans l'extrémité nord des Gaules. Les mémoires devront être adressés, francs de port, au secrétaire perpétuel de la société, à Saint-Omer, avant le 15 octobre qui précèdera la séance publique.

LIVRES NOUVEAUX.

FRANCE.

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Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédé de l'abrégé historique de cette province, par M. Courtépée, prêtre deuxième édition, augmentée de divers mémoires et pièces. Dijon, imprimerie de Frantin, librairie de Victor Lagier, éditeur. A Paris, chez Dumoulin, 1847-1849, quatre volumes in-8° de XXXIV-220-452, 604, 640 et 788 pages, avec cartes et plans. De tous les ouvrages publiés en si grand nombre, avant 1789, sur l'histoire de nos anciennes provinces, nous n'en connaissons aucun qui soit analogue à celui que l'abbé Courtépée a consacré à la description de la Bourgogne, aucun qui présente, dans un cadre aussi heureusement choisi, autant de renseignements historiques, géographiques et statistiques sur chaque localité d'une des grandes divisions territoriales du royaume. Comme on l'a déjà remarqué, c'est en quelque sorte par une disposition providentielle que cette œuvre a été précisément accomplie (de 1774 à 1788) au moment où les circonscriptions administratives, ecclésiastiques et judiciaires dont elle donne le tableau allaient disparaître pour faire place à un système nouveau. Le savant et modeste auteur de la Description générale et particulière de la Bourgogne ne s'est pas borné à faire usage des livres publiés avant lui sur cette province; il a puisé dans les documents manuscrits, et principalement dans les

chartes des abbayes, dans les archives des villes et des communes, une foule d'indications précieuses qu'il serait à peu près impossible de rassembler aujourd'hui. Ce grand travail, dont le premier volume parut en 1774 et. le septième et dernier en 1788, quoiqu'il porte la date de 1785, débute, après une préface instructive, par un abrégé de l'histoire générale de la Bourgogne, où la période du moyen âge et la période moderne (jusqu'en 1674) sont traitées avec toute l'exactitude et tout le développement désirables. Nous verrons plus loin comment le nouvel éditeur a suppléé à l'insuffisance de cet abrégé en ce qui concerne les questions d'origine. On trouve ensuite une excellente dissertation sur les pagi ou anciens cantons de la province: ce morceau, plein de recherches, est accompagné d'une description générale du gouvernement de Bourgogne suivant les principales divisions, géographique, politique, ecclésiastique, civile et militaire. La première partie traite de tout ce qui a rapport à la géographie générale, au climat, aux productions minérales et végétales, au commerce, aux manufactures, à l'industrie. La seconde partie, intitulée la Bourgogne considérée comme pays d'États, embrasse 1° le gouvernement ecclésiastique, comprenant une partie de l'archevêché de Lyon et les évêchés d'Autun, Langres, Mâcon, Dijon, Saint-Claude, Auxerre, Nevers, Besançon, Belley, Genève (depuis Annecy) et Clermont; 2° le gouvernement civil, comprenant le parlement de Dijon et les juridictions qui ressortissent à cette cour, la chambre des comptes, le bureau des finances, les chambres du domaine et des monnaies, l'intendance; 3° le gouvernement militaire, comprenant les gouverneurs, la maréchaussée, les régiments provinciaux. L'auteur a placé dans cette partie de son travail d'intéressantes notices biographiques sur les premiers présidents, les présidents, les chevaliers et les autres officiers du parlement et de la chambre des comptes, et sur les gouverneurs et lieutenants généraux pour le roi en Bourgogne.

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Vient ensuite la partie la plus étendue et la plus importante de l'ouvrage, c'est-àdire la description particulière de chacun des grands bailliages du duché. La description de chaque bailliage est précédée d'un aperçu sur son étendue, ses limites, la nature de son sol, ses productions, son commerce, son industrie. Sous le nom de chaque ville se trouve le résumé de son histoire particulière, la notice de ses antiquités, de ses établissements religieux, civils et militaires, de ses hommes illustres, de ses priviléges, des chartes qui la concernent, etc.; sous le nom de chaque paroisse, dont le nom latin est indiqué, l'auteur fait connaître le vocable de l'église, les patrons de la cure et des chapelles fondées, les épitaphes les plus anciennes et les plus curieuses, les monastères, les hôpitaux, les fiefs, hameaux et écarts dépendant de la paroisse; la justice du lieu, sa mouvance, les noms des seigneurs, les mesures locales. C'est d'après ce plan que sont décrits successivement le Dijonnais avec le Beaunois, le Nuiton, l'Auxonnois et le Losnois, qui en dépendaient les bailliages seigneuriaux du Dijonnais; l'Autunois, le Charollais, le Brionnais, les bailliages de Montcenis et de Bourbon-Lancy, le Châlonnais avec la Bresse châlonnaise, l'Auxois avec les bailliages d'Avallon, d'Arnay-le-Duc, de Saulieu, de Noyers, de Châtillon-sur-Seine, de la Montagne, l'Auxerrois. Le reste de l'ouvrage est consacré au comté de Bar-sur-Seine, au Mâconnais, à la Bresse, au Bugey, au Valromey et au pays de Gex, mais l'auteur n'a pas eu le temps de décrire ces contrées avec tous les développements nécessaires. Malgré cette imperfection regrettable, l'ouvrage de Courtépée passe avec raison pour indispensable à toutes les personnes qui veulent connaître les juridictions si compliquées de l'ancienne Bourgogne, les droits municipaux de ses villes, les annales particulières de

chacune de ses localités, son organisation ecclésiastique, civile et féodale. Une seconde édition de ce livre, devenu rare et cher, est donc un service rendu aux études historiques, et l'on ne peut que féliciter M. V. Lagier, libraire à Dijon, de l'avoir entreprise et achevée au milieu de circonstances si peu favorables aux travaux de ce genre. Cette édition renferme beaucoup d'améliorations réelles. L'abrégé historique placé par Courtépée en tête de son premier volume avait été refait par lui sur un plan plus étendu dans une publication postérieure qui parut en 1777. C'est ce second travail, bien supérieur au premier, que le nouvel éditeur a donné comme introduction à la description de la Bourgogne, en rétablissant plusieurs passages supprimés par l'auteur. Même ainsi complété, l'abrégé historique de Courtépée laissait à désirer en ce qui concerne les temps antérieurs à l'établissement définitif des Bourguignons entre les Vosges et la Durance. On a suppléé à cette insuffisance en faisant précéder le travail de Courtépée d'une importante dissertation de M. Roget, baron de Belloguet, qui est à elle seule un ouvrage à part. Dans cette dissertation, intitulée : Questions bourguignonnes ou Mémoire critique sur l'origine ou les migrations des anciens Bourguignons, M. de Belloguet éclaircit avec beaucoup de sagacité et d'érudition plusieurs points intéressants restés obscurs jusqu'ici.

Les

Voici les divisions de son mémoire: Quel fut le véritable nom des Bourguignons? Etymologies. Quelle est l'origine des Bourguignons, vandale, romaine on scandinave? A quelle nation appartenait la famille royale des Bourguignons? Origine des Nibelungen. Des migrations des Bourguignons jusqu'à leur établissement dans les Gaules. A-t-il existé deux peuples bourguignons? Nuitons et les Amalantes ont-ils fait partie des Bourguignons?-De l'établissement des Bourguignons dans les Gaules. Fut-il l'œuvre d'une conquête violente ou de négociations successives? Les Bourguignons ont-ils fondé dans les Gaules, l'an après l'autre, deux royaumes différents? Extraits de l'Edda et du poëme des Nibelungen. A quelle époque les Bourguignons embrassèrent-ils le christianisme? Traditions du poème de Valtharius. Du voyage d'Achaie; rois apocryphes; fables de la donation d'Avignon, de la croix de Saint-André et du Chat des anciens Bourguignons. Quand et de quelle manière se forma le deuxième royaume des Bourguignons? Quelle étendue le concile d'Epaone donne-t-il au premier royaume de Bourgogne ? Des divers royaumes ou contrées qui ont porté le nom de Bourgogne. Deux cartes relatives aux différentes stations des peuples bourguignons sont jointes à cet estimable travail. Parmi les additions dont il faut savoir gré au nouvel éditeur, nous signalerons encore: 1° des notices de l'abbé Richard, extraites des Tablettes historiques de la province de Bourgogne, publiées au siècle dernier par ce savant. Ces notices sont intitulées, l'une: Cérémonial observé lorsque les corps du duc Philippe le Bon et de la duchesse Isabelle de Portugal furent transportés de Flandre à Dijon pour être déposés au monastère des Chartreux, et l'autre : Cérémonial observé lorsque Charles, dernier duc de Bourgogne, fit son entrée solennelle en la ville de Dijon; 2° des Mémoires du chanoine Chenevet (né vers 1716, mort à Dijon en 1783) sur l'origine de Dijon, ses premiers souverains, ses fortifications, ses portes, ses rivières et fontaines, ses marchés, son ancien cimetière et l'état des Juifs avant 1395; 3° une notice étendue sur l'établissement des fontaines publiques de Dijon, extraite d'un travail de M. Dumay, membre de l'Académie de cette ville, imprimé dans les mémoires de cette société; 4° une notice de M. Joseph Garnier sur le bras du Suzon, qui traverse la ville de Dijon; 5° un appendice contenant des notes sur Dijon et la description des communes du département de la

Côte-d'Or qui, autrefois, ne faisaient point partie de la province de Bourgogne : on remarque surtout dans cet appendice, dû à M. Victor Dumay, une excellente notice sur le bourg et l'abbaye de Bèze. Ces additions considérables, et le texte entier des sept tomes publiés par Courtépée, sont compris dans les quatre volumes de la nouvelle édition, qui se recommande en même temps par un soin typographique remarquable. Outre les deux cartes jointes au mémoire de M. de Belloguel, Fouvrage est accompagné de plusieurs autres cartes et plans qui en facilitent l'intelligence.

Les statues du porche septentrional de Chartres, et les quatre animaux mystiques, attributs des quatre évangélistes, par madame Félicie d'Ayzac. Saint-Denis, imprimerie de Prevot et Drouard; Paris, librairies de Leleux et de Dumoulin, in-8° de 120 pages avec planches. Cet ouvrage, auquel l'Académie des inscriptions et belles-fettres a accordé l'année dernière une mention honorable, justifie complétement la distinction qu'il a obtenue et en même temps les observations dont il a été l'objet dans le rapport de M. Lenormant sur le concours des Antiquités nationales. C'est une étude ingénieuse et pleine de recherches qu'on lira avec plaisir et avec fruit, lors même qu'on ne partagerait pas toutes les idées de l'auteur sur le symbolisme chrétien. L'explication que donne madame d'Ayzac des statues du porche septentrional de Chartres, parmi lesquelles elle reconnaît la Liberté, la Santé, la Beauté, l'Honneur, la Volupté, est peut-être de nature à soulever plus d'une objection; mais nous croyons que tout le monde rendra justice à l'intérêt que l'écrivain a su répandre dans ce mémoire, et au vif sentiment religieux qui lui a inspiré son système d'interprétation.

Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique, par A. Dinaux, de la société des Antiquaires de France, etc., nouvelle série, tome VI, 4 livraison, avec un plan du siége de Saint-Quentin en 1557. Valenciennes, imprimerie de Prignet; Paris, librairies de Dumoulin et de Techener, 1850, in-8° de 192 pages. Cette livraison, qui complète le tome sixième de la nouvelle série des Archives du Nord, contient d'abord sous le titre de : Le maximum en 1588, un document curieux indiquant la taxe officielle des journées d'ouvriers, du prix des denrées et marchandises de toute espèce, des matériaux de construction, des frais de transport et des salaires de toute nature dans le pays d'Artois à la fin du xvi' siècle. M. Dinaux fait très-bien ressortir dans une courte préface l'intérêt de cette pièce, imprimée à Douai en 1588 et reproduite ici en fac-simile. Vient ensuite une notice du même auteur, sur Rosalie Levasseur, célèbre chanteuse de l'Opéra, née à Valenciennes en 1749. Cette biographie, à laquelle se trouvent mêlées des anecdotes assez piquantes, est suivie d'une nomenclature des personnages qui se sont fait remarquer dans l'arrondissement de Valenciennes; mais le travail historique le plus étendu que renferme cette livraison est un récit du siége et de la bataille de SaintQuentin en 1557, par M. Ch. Gomart. Parmi les articles moins développés qui sont compris dans la seconde partie, sous le titre : Hommes et choses, on lit surtout avec intérêt une notice sur le bénédictin D. Druon, ancien prieur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, bibliothécaire de la chambre des députés, né à Busigny près Cambrai, le 12 septembre 1745, mort à Paris le 3 octobre 1833.

Histoire du sénat romain, depuis son origine jusqu'à la chute de l'empire d'Occident; par M. Filon, maître de conférences à l'École normale, etc. Paris, imprimerie et librairie de Didot, 1850, in-18 de 144 pages.

Négociations de la France dans le Levant, ou correspondances, mémoires et actes diplomatiques des ambassadeurs de France à Constantinople et des ambassadeurs,

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envoyés ou résidents à divers titres à Venise, Raguse, Rome, Malte et Jérusalem, en Turquie, Perse, Géorgie, Crimée, Syrie, Egypte, etc., et dans les Etats de Tunis, d'Alger et de Maroc, publiés pour la première fois par E. Charrière, tom. II, Paris, in-4° de 820 pages. Cet ouvrage fait partie de la collection de documents inédits sur l'histoire de France, publiés par les soins du ministre de l'instruction publique. Etudes céramiques, recherches des principes du beau dans l'architecture, l'art céramique et la forme en général. Théorie de la coloration des reliefs, par J. Ziegler. Paris, imprimerie de Claye, librairies de Mathias et de Paulin, in-8° de 352 pages. Mémoire sur la découverte très-ancienne en Asie et dans l'Indo-Perse de la poudre à canon et des armes à feu, par M. le chevalier de Paravey, ancien inspecteur de l'École polytechnique. Paris, imprimerie de Vrayet de Surcy; librairie de Benj. Duprat, 1850, brochure in-8° de 16 pages. L'auteur de ce mémoire s'attache à défendre l'opinion des anciens missionnaires français en Chine, et particulièrement des PP. Gaubil et Visdelou, qui ont affirmé que les armes à feu et la poudre à canon étaient connues des Chinois et des Mongols dès les temps les plus reculés. Les adversaires de cette opinion assurent qu'avant le commencement du XIV siècle de notre ère on ne possédait ni le salpêtre purifié, ni la poudre à canon, ni l'art des bombes et des véritables armes à feu, et que, vers cette époque seulement, les Arabes surent enfin obtenir un nitre efficace pour la poudre. A ces assertions, M. de Paravey croit pouvoir opposer les faits et les raisonnements suivants: 1° Le capitaine Parish, attaché à l'ambassade de lord Macartney en Chine, a constaté que, dans les tours de la grande muraille (élevée au plus tard dans le m° siècle avant J. C.) se trouvaient des embrasures plongeantes, disposées pour recevoir des porte-mousquetons et des arquebuses à croc, et il a établi que ces embrasures ont été pratiquées dans le temps même de la construction de la muraille; 2° sur les mêmes tours, Bell, cité par Barrow, vit des centaines de vieux canons en fer battu et cerclés en fer; Barrow ajoute qu'en connaissait en Chine la poudre de guerre des l'époque de la construction de la grande muraille: 3° les premiers missionnaires qui pénétrèrent en Chine, notamment le P. Herrade et plusieurs autres cités par du. Halde, virent des bombardes antiques sur les tours des portes de Nankin; 4° le P. Gonçalès de Mendoça, qui écrivit en 1595 une histoire de la Chine, parle d'une artillerie chinoise d'un calibre plus fort que celle de l'Espagne; il dit que les Portugais avaient trouvé, dans les pays d'Ava et de Pégu, des canons de fonte portant les armoiries de la Chine et des inscriptions anciennes qui les faisaient remonter à plus de 1,500 ans ; 5° dans la description du Thibet, publiée en russe, par le P. Hyacinthe, d'après le texte chinois, et traduite par Klaproth, il est dit qu'à Lassa, le jour de la fête de la nouvelle année, on tire des canons, dont le plus grand, fabriqué sous les Tang (dynastie fondée en 618 de J. C.), porte cette inscription chinoise: «Je menace « les traîtres de la mort et les rebelles de la destruction. » Klaproth en conclut, avec raison, que les canons étaient connus en Chine dès le vin siècle de note ère; 6° Morrisson parle aussi de canons existant sous les Song (960), et qui portaient le nom de Goey-ching, ce qui indique qu'ils pouvaient remonter à la dynastie Goey (386); 7° une chronique conservée dans la bibliothèque de Vienne et citée par Malte Brun atteste que les Hongrois, au siége de Belgrade contre les Grecs, en 1073, employèrent les canons et les arquebuses; 8° en 1232, au siége de la ville de Pien-king, ou Kay-fong-fou, par les Mongols, on lança de véritables bombes et non de simples fusées ou du feu grégeois; c'est ce qu'on doit entendre par les mots pao de guerre, tchen-tien-louy (tonnerre qui fait trembler les cieux), ty-lony (ton nerre de la terre); 9° suivant le dictionnaire fait par ordre de l'empereur Kang Hy

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