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JOURNAL

DES SAVANTS.

BUREAU DU JOURNAL DES SAVANTS.

M. ROUHER, garde des sceaux, ministre de la justice, président.

ASSISTANT..

M. LEBRUN, de l'Institut, Académie française, secrétaire du bureau. M. QUATREMÈRE, de l'Institut, Académie des inscriptions et belleslettres.

M. NAUDET, de l'Institut Académie des inscriptions et belles-lettres, et Académie des sciences morales et politiques.

M. GIRAUD, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.

M. BIOT, de l'Institut, Académie des sciences, et membre libre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. RAOUL-ROCHETTE, de l'Institut, Académie des inscriptions et belleslettres, et secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts.

M. COUSIN, de l'Institut, Académie française, et Académie des sciences morales et politiques.

M. CHEVREUL, de l'Institut, Académie des sciences.

M. EUGÈNE BURNOUF, de l'Institut, Académie des inscriptions et belleslettres.

ACTEURS.... M. FLOURENS, de l'Institut, Académie française, et secrétaire perpé

tuel de l'Académie des sciences.

M. VILLEMAIN, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie fran çaise, et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. PATIN, de l'Institut, Académie française.

M. LIBRI, de l'Institut, Académie des sciences.

M. MAGNIN, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres. M. MIGNET, de l'Institut, Académie française, et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques.

M. HASE, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.

DES SAVANTS.

ANNÉE 1850.

PARIS.

IMPRIMERIE NATIONALE.

M DCCC L.

comp.sets Hierse mann 10-2.8-2 13153

DES SAVANTS.

JANVIER 1850.

TABLEAU DE L'Éloquence chrétienne au ive siÈCLE, par M. Villemain; nouvelle édition revue et augmentée; Paris, imprimerie de Bonaventure et Ducessois, librairie de Didier, 1849, 1 vol. in-12 de XI-543 pages.

PREMIER ARTICLE.

Dans l'année 1813, parut, en tête d'un Choix d'oraisons funèbres1 destiné aux études classiques, un Essai sur ce genre d'éloquence, qui, malgré ce que l'occasion où il se produisait avait de peu considérable et le sujet dont il traitait de peu nouveau, attira cependant l'attention publique. L'auteur, qui, par un Éloge de Montaigne, couronné récemment, en 1812, dans un concours mémorable, s'était placé, bien jeune encore, au premier rang des critiques éloquents, préludait, par cette nouvelle production, à tant d'autres où il a depuis, avec des connaissances si étendues, une sagacité si pénétrante, un goût si sûr et si libre, une parole, un style si animés et si éclatants, embrassé l'histoire à peu près complète des lettres, dans l'antiquité, au moyen âge, chez les nations modernes 2. Occupé de rechercher quels caractères avait successivement revêtus, à diverses époques et en divers lieux, cette sorte d'éloge destiné à consacrer de nobles funérailles, à honorer des vertus dignes de

Choix d'oraisons funèbres de Bossuet, Fléchier, Massillon, Bourdaloue, Mascaron et de M. de Beauvais, évêque de Senez, etc., à l'usage des lycées; Paris, librairie de Testu, 1813. Le Journal des Savants a dû s'occuper souvent et de ces ouvrages et des cours publics qui les ont préparés pour la plupart. Voyez particulièrement le cahier d'août 1827, p. 467 et suiv., et le cahier de juillet 1838, p. 385 et suiv.

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