Œuvres de Voltaire, Volume 1; Volume 50Chez Stoupe, Imprimeur, 1792 |
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affez affurément ainfi auffi aurait avez beau bonté c'eft c'eſt cher ange chofe choſe Cicéron cœur confeil conferver confolation connaiffez Corneille D'ARGENTAL daignez Dieu difait dire efprit eft vrai envoyé eſt êtes fage faifait fans doute fanté favez femble fentimens fentiment fera Ferney fervir feul fiècle foit foixante fommes font fottifes fous fouvent françaiſe Fréron fuis fujet furtout Genève gens goût grace homme intéreffant J'ai l'honneur d'être jamais jufqu'à juger juſtice l'abbé l'efprit laiffer lettre livre long-temps lorfque Louis XIV m'avez Madame Denis MADAME DU DEFFANT maréchal de Richelieu mauvaiſe meffieurs mille Minos monfieur monſeigneur mont Jura n'ai n'eft n'eſt nation ouvrage paffer paffion parlement penfer perfonne perfuadé philofophie pièce plaifir plufieurs préfent prefque Pruffe puiffe raifon reconnaiſſance refpect refte rien Ruffie s'eft Scythes ſes Sirven ſon ſtyle ſuis théâtre tragédie trifte Turgot Velches vérité vieux malade Voilà Voltaire
Popular passages
Page 94 - Non, monsieur, tout n'est point perdu quand on met le peuple en état de s'apercevoir qu'il a un esprit. Tout est perdu au contraire quand on le traite comme une troupe de taureaux; car, tôt ou tard, ils vous frappent de leurs cornes. Croyez-vous que le peuple ait lu et raisonné dans les guerres civiles de la Rose rouge et de la Rose blanche en Angleterre, dans celle qui fit périr Charles I" sur un échafaud, dans les horreurs des Armagnacs et des Bourguignons, dans celles mêmes de la .Ligue?
Page 387 - Ne fait qu'anéantir la force des couronnes; Le droit des rois consiste à ne rien épargner. La timide équité détruit l'art de régner : Quand on craint d'être injuste, on a toujours à craindre ; Et qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, Fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd , Et voler sans scrupule au crime qui le sert.
Page 161 - C'est une belle nature, mais bien sauvage; nulle régularité, nulle bienséance, nul art, de la bassesse avec de la grandeur, de la bouffonnerie avec du terrible : c'est le chaos de la tragédie, dans lequel il ya cent traits de lumière.
Page 454 - Il ne daigne pas même nommer Corneille et Racine ; ces deux grands hommes sont seulement enveloppés dans la proscription générale, sans que leurs noms soient prononcés. Il ya déjà deux tomes imprimés de ce Shakespeare qu'on prendrait pour des pièces de la Foire, faites il ya deux cents ans.
Page 59 - Monsieur, toutes ces petites misères ne méritent pas qu'on s'en occupe deux minutes; tout cela tombe bientôt dans un éternel oubli.
Page 455 - Shakespeare ; c'est moi qui le premier montrai aux Français quelques perles que j'avais trouvées dans son énorme fumier. Je ne m'attendais pas que je servirais un jour à fouler aux pieds les couronnes de Racine et de Corneille, pour en orner le front d'un histrion barbare.
Page 173 - ... mais qui certainement me mangeront, s'ils me rencontrent sous leurs griffes, quand ils auront faim ; et qui, après m'avoir mangé, ne croiront pas seulement avoir fait une mauvaise action...
Page 172 - Mon cher Marquis, il n'ya rien de bon dans l'athéisme. Ce système est fort mauvais dans le physique et dans le moral. Un honnête homme peut fort bien s'élever contre la superstition et contre le fanatisme; il peut détester la persécution, il rend service au genre humain s'il répand les principes humains de la tolérance; mais quel service peut-il rendre s'il répand l'athéisme?