Chrestomathie française: or, Choix de morceaux tirés des meilleurs écrivains français. Ouvrage destiné à servir d'application méthodique et progressive à un cours régulier de langue française, Volume 3G. Bridel, 1857 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page xi
... n'en laisse rien d'oisif et d'inoccupé : mais elle est éminemment intellectuelle ; et par - dessus toutes les impres- sions , elle fait planer , sereine et dominante , la pensée , environnée et soutenue de toutes ses puissances . A ce ...
... n'en laisse rien d'oisif et d'inoccupé : mais elle est éminemment intellectuelle ; et par - dessus toutes les impres- sions , elle fait planer , sereine et dominante , la pensée , environnée et soutenue de toutes ses puissances . A ce ...
Page xiv
... n'en sont pas moins hommes ; parfaits et non moins intéressants ; les délices du goût et un aliment de l'âme . L'avantage que je me donnerais en faisant valoir ici les droits de la morale , en protestant , en son nom , contre un ...
... n'en sont pas moins hommes ; parfaits et non moins intéressants ; les délices du goût et un aliment de l'âme . L'avantage que je me donnerais en faisant valoir ici les droits de la morale , en protestant , en son nom , contre un ...
Page xvi
... n'en meurt que ce qui en doit mourir , l'actuel , le transitoire ; l'humain demeure , et c'est par là qu'ils nous touchent ; mais il est très remarquable , et c'est là que j'en voulais venir , que l'humain , séparé des formes que lui ...
... n'en meurt que ce qui en doit mourir , l'actuel , le transitoire ; l'humain demeure , et c'est par là qu'ils nous touchent ; mais il est très remarquable , et c'est là que j'en voulais venir , que l'humain , séparé des formes que lui ...
Page xvii
... n'en veux d'autre preuve que la préférence passionnée que les jeunes gens ont toujours donnée au moderne en littérature , et leur dédain , leur insensibilité du moins , si lente à guérir , pour les productions d'un âge antérieur . On ne ...
... n'en veux d'autre preuve que la préférence passionnée que les jeunes gens ont toujours donnée au moderne en littérature , et leur dédain , leur insensibilité du moins , si lente à guérir , pour les productions d'un âge antérieur . On ne ...
Page xviii
... n'en représentait que les éléments les moins sévères ; les autres avaient pour organe la littérature savante ou latine , littérature de la pensée , du progrès et de la liberté . Au XVe siècle , un seul écrivain , mais d'un mérite ...
... n'en représentait que les éléments les moins sévères ; les autres avaient pour organe la littérature savante ou latine , littérature de la pensée , du progrès et de la liberté . Au XVe siècle , un seul écrivain , mais d'un mérite ...
Common terms and phrases
admirable Agamemnon âme amour Aranjuez ARCAS assez avez beau bonheur BONNARD Bossuet Britannicus Broussel Burrhus caractère cardinal chants charme Châteaubriand cher choses ciel Clairfayt Clavico cœur Corneille Corps législatif Croix-aux-Bois DANVILLE devant Dieu dieux dire discours divine donner douleur doux Dumouriez écrivains esprit eût Fénelon force française François Ier génie gloire goût guerre heureux hommes humaine idées Iphigénie j'ai jamais jour Kellermann l'âme l'éloquence l'esprit l'homme LAHARPE laisse langue liberté littéraire littérature Louis Louis XIV madame main malheur mœurs monde monsieur Montesquieu morale mort n'avait nation nature NÉRON noble OENONE ORGON ouvrages parler parole passé passions pensée père peuple peut-être PHÈDRE philosophie pleurs poésie poëte premier prince qu'un quelquefois raison regards religion reste rien rois Romains Rome Rousseau saint Sainte-Menehould satire science seigneur semble sentiments serait seul siècle société sœur sort style sublime Sylla talent Télémaque terre trouve vérité veux Voilà voix Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 337 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux: Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale. Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains. Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Page 280 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 340 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 182 - La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité, car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit. La grandeur des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair. . La grandeur de la sagesse, qui n'est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d'esprit.
Page 195 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne 137 • sainte : heureux, si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d'une voix qui tombe, et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 338 - Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible ; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un dieu cruel a perdu ta famille : Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille...
Page 450 - Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir! Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux...
Page 340 - II lui fait dans le flanc une large blessure. De rage et de douleur le monstre bondissant, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée.
Page 453 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 452 - L'épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux pas mourir encore.