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ses, leur, leurs, ne précèdent généralement un substantif complément direct d'un verbe, que quand ce complément est en rapport de possession avec un nom de

Cet homme est fort aimable; chacun recherche sa société.

Ou qu'étant un nom de

personne : That man is very amiable

;

every one seeks his company.

chose, il est en rapport de

possession avec le sujet de la proposition où il se

trouve:

Chaque travail a sa fatigue,

Every labour has its fatigue.

337. Autrement l'adjectif possessif est remplacé par

l'un des articles le, la, les, J'habite la campagne, les agréments en sont sans nombre, Ces langues sont riches, j'en admire les délicatesses,

précédé du pronom en :

I live in the country, its plea-
sures are numberless.
Those languages are rich, I
admire their niceties.

C'est par raison de clarté qu'on a d'abord employé en et le, la, les, pour l'adjectif possessif, qui fait souvent naître des équivoques.

Exception. Quoique le mot possesseur ne soit pas le sujet de la proposition où se trouve l'adjectif possessif, on emploie son, sa, ses, leur, leurs lorsque le substantif possédé est le régime d'une préposition:

Paris est une ville remarquable; les étrangers admirent la beauté de ses édifices.

338. NOTE. In a sentence of two members, containing two verbs, son, sa, ses are frequently used when the nouns following them are the nominatives of the second verb (être generally excepted); as, j'ai vu Paris; ses édifices, ses promenades m'ont frappé.

Dictée et analyse.

Ces ouvrages ont leur mérite, chacun en apprécie la valeur. -Le soin qu'on apporte au travail empêche d'en sentir la fatigue. C'est parce que l'or est rare que l'on a inventé la dorure, qui, sans en avoir la solidité, en a tout le brillant. Ainsi, pour remplacer la bonté qui nous manque, nous avons imaginé la politesse, qui en a toutes les apparences. DE LÉVIS.-Le temps fuit, la perte en est irréparable.—La terre par son mouvement de rotation nous donne successivement le jour et la nuit.

Thème.

Every age has its pleasures. England sends her fleets into all seas. What a beautiful country! Everything conspires to make me love its abode; her laws appear to me extremely wise. That superb temple was upon the summit of a hill: its columns were of Parian 1 marble, and its gates of gold. I like London, I admire the size of its streets. What a fine picture! do you not admire above all2 the richness of its colours? The Seine has its source in Burgundy, and its mouth at Havre. The Thames is a magnificent river: its channel is so wide and so deep below* London-Bridge, that several thousands of vessels lie at their ease in it".

Mon, ma, mes, etc., remplacés par le, la, les.

339. Les pronoms (adjectifs) possessifs doivent être remplacés par l'article, quand le sens indique clairement quel est l'objet possesseur :

J'ai mal à la tête,
Je lui tâtai le pouls,
J'ai froid aux mains,
Il m'a attaqué l'honneur,
L'enfant avait les yeux ouverts,
Il a le corps trop gros et la
tête trop petite,
Je lui dois la vie,

Je lis les bons auteurs pour me

perfectionner le goût, Nous vînmes tous les mains liées derrière* le dos, Elle vint, les larmes aux yeux, Il s'est coupé au doigt,

My head aches.
I felt his pulse.
My hands are cold.
He attacked my honour.
The child had his eyes open.
His body is too large and his

head too small.

I owe my life to him.
I read good authors to improve
my taste.

We all came with our hands

tied behind our backs. She came with tears in her eyes. He has cut his finger.

On se sert du pronom pour éviter l'équivoque: sa jambe continue d'enfler.

340. NOTE. Couper à in examples like the following, Il s'est coupé AU bras, Vous m'avez coupé AV petit doigt, means to cut slightly or to make an incision. Without the preposition à, couper, in the above or similar examples, would mean to cut off: Le chirurgien lui a coupé la jambe.

*Lier les mains derrière le dos est une expression condamnée par la plupart des grammairiens. Ils prétendent qu'elle présente un contre-sens et qu'il faudrait dire: Lier les mains au ou sur le dos; pourtant notre phrase a pour appui l'autorité de l'Académie française.

Thème.

I have cut my finger. Shut your eyes. He holds out1 his hand to you. Öpen your mouth. My arm aches. The surgeon has dressed his leg.—Are your feet cold? No, but my hands are. What is the matter with you3? My teeth ache. I warm my fingers. He has lost his sight. He ought to be grateful, for he owes you his life. That poor man came with tears in his eyes to thank us for having relieved his distressed family. We read the authors of the age of Louis XIV. to improve our taste. The surgeon felt his pulse, but, alas! he was dead.

Être à moi, à toi, etc.

341. Le rapport de possession (99.) s'exprime souvent par à moi, à toi, à lui, à elle, à nous, à vous, à eux, à elles, etc., après le verbe étre:

Ce chapeau est à moi,
Cette maison était à mon voi-
sin; à présent elle n'est
plus à lui, elle est à nous.
À qui est ce livre ?—À moi.

C'est à vous à lire,

This hat is mine.

This house was my neigh-
bour's; now it is no longer
his, it is ours.

Whose book is this?-Mine.
It is your turn to read.

342. NOTE. When mine, thine, etc. are used with of after a substantive, the following inversion always takes place: a relative of mine, un de mes parents (one of my relatives); a brother of his, un de ses frères (one of his brothers).

Thème.

This is mine and that is yours.-This book is my brother's. Is that your garden or his? It is not mine, it is my neighbour's. I heard it was no longer his. I was told2 it was yours.-Whose money is this? Is it thine or hers, ours or theirs? It is theirs.-I want a book of yours, will you lend it me? Yes, I will.-A friend of mine brought the news.Are you not a pupil of his? No, I am not.-Is it my turn to read? No, it is not.-One of your sisters is studying Italian, is she not (333.)? Yes, she is.-Is your father (103.) in London? No, sir, he is not, but his partner3 is.—Are your sisters in the country? No, sir, they have returned.

PRONOMS RELATIFS.

Qui, que.

343. Le pronom relatif prend toujours le genre, le nombre et la personne de son antécédent :

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344. NOTE. We have seen (108.) that qui and que are used in reference to things as well as persons. The difference of case which they express, in agreement with their antecedent, should be carefully observed, as inversions of the nominative, similar to the first of the following examples, frequently occur in French:

Tels furent les maux que détruisirent ses mesures. Tels furent les maux qui détruisirent ses mesures. 345. Qui s'emploie aussi Qui observera les commandements de Dieu, sera sauvé,

Je croirai qui vous voudrez,

d'une manière absolue : Who (i. e. whosoever) will observe the commandments of God shall be saved.

I shall believe whom you wish.

346. NOTE. It will be seen by the above examples, that when used as a pronoun absolute, qui may be a nominative (131.) or an accusative (132.).

NOTA. Qui répété est quelquefois distributif, et signifie, ceux-ci, ceux-là; les uns, les autres: Ils coururent aux armes, et se saisirent QUI d'une épée, QUI d'une pique, qui d'une hallebarde. Il vieillit dans cette acception.

À qui; auquel, à laquelle, etc.

347. À qui se dit ordinairement des personnes et des choses personnifiées; il s'emploie aussi absolument, dans un sens indéfini, pour à celui qui, à quelle per

sonne.

Auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles se disent des objets inanimés et des animaux; quand on en fait usage pour les personnes, c'est en général par raison de clarté et d'euphonie:

À qui est cette maison?
Honneur à qui sert la patrie!

Whose house is this?
Honour to him who serves his
country!

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348. Dont se dit des personnes et des choses (113.): L'homme dont la probité est The man whose probity is unintacte, est estimé, sullied, is esteemed.

Mais on dira quand un objet possédé est après une préposition:

L'homme à la probité duquel je me fie, est estimé,

The man to whose probity I trust, is esteemed.

349. Compléments de verbes et de participes, dont et de qui expriment également une idée de point de départ, d'origine ou d'extraction (c'est l'ablatif des Latins); mais de qui paraît exprimer cette idée d'une manière plus précise:

Souvenez-vous qu'on ne doit pas ôter la vie à ceux de qui on la tient. FÉNELON.

350. Pour éviter une équivoque, on emploie de qui ou duquel à la place de dont :

Cet homme, de qui le pays est assez bien connu, nous aidera dans nos recherches (c'est-à-dire, par qui le pays).—BONIFACE.

351. Ce que nous venons de dire sur à qui (pris absolument), auquel, s'applique également à de qui, duquel.

On ne peut rien exiger de qui n'a rien; c'est-à-dire, de celui qui n'a rien. De qui parlez-vous? Duquel parlez-vous, du poëte ou de l'historien ?

Quoi (115.); Où, d'où, par où.

352. Où indique généralement un rapport de lieu; on l'emploie souvent pour auquel, dans lequel, etc.:

Voilà le chemin par où nous

avons passé, Voilà le but où il tend,

That is the way through which

we passed.

That is the aim to which he

tends.

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