French lyrics, selected and edited with an introduction and notes

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Henry Holt, 1899 - French poetry - 382 pages

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Popular passages

Page 286 - De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise : Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
Page 331 - I thought of Chatterton, the marvellous Boy, The sleepless Soul that perished in his pride; Of Him who walked in glory and in joy Following his plough, along the mountain-side : By our own spirits are we deified : We poets in our youth begin in gladness; But thereof come in the end despondency and madness.
Page 281 - O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s'ennuie, O le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure.
Page 58 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir...
Page 20 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin : Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 65 - Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Page 43 - LE ROI D'YVETOT. IL était un roi d'Yvetot, Peu connu dans l'histoire ; Se levant tard, se couchant tôt, Dormant fort bien sans gloire, Et couronné par Jeanneton D'un simple bonnet de coton, Dit-on.
Page 34 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps , je veux voir la moisson, Et , comme le soleil , de saison en saison , Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 33 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui. Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Page 20 - L'augmenteront toujours? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas ? Je sais de quels appas son enfance était pleine, Et n'ai pas entrepris : Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.

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