France pittoresque: ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France ... avec des notes sur les langues, idiomes et patois, sur l'instruction publique et la bibliographie locale, sur les hommes célèbres, etc. ... accompagnée de la statistique générale de la France ...

Front Cover
Delloye, 1835 - France
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 94 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois. Mais changeons de discours. Tu sais combien je t'aime?
Page 10 - Suède, il n'a plus dû être que Suédois ; excuse banale, bonne tout au plus pour la multitude et le vulgaire des ambitieux. Pour prendre femme, on ne renonce point à sa mère, encore moins est-on tenu à lui percer le sein et à lui déchirer les entrailles.
Page 6 - État, il est réglé que jamais la maîtresse ne sera prise dans le même ménage que le maître. Celui-ci, comme son titre l'annonce, a l'inspection générale, et jouit du droit de conseil et de réprimande. Partout il occupe la place d'honneur; s'il marie son fils, la communauté donne une fête à laquelle sont invitées les communes voisines; mais ce fils n'est, comme les autres, qu'un membre de la république, il ne jouit d'aucun privilège...
Page 94 - Les maisons enfin sautent par-dessus le mur de Philippe-Auguste, et s'éparpillent joyeusement dans la plaine, sans ordre et tout de travers, comme des échappées. Là, elles se carrent, se taillent des jardins dans les champs, prennent leurs aises. Dès 1307, la ville se répand tellement dans le faubourg qu'il faut une nouvelle clôture, surtout sur la rive droite.
Page 254 - ... qu'une pareille intimité avec un homme de son espèce ne pouvait manquer d'avoir une mauvaise conclusion. Vers la fin du ramadhan, Deval, que je commençais à aimer moins, parce qu'il me parlait souvent mal de son souverain, et que je pouvais craindre qu'il ne lui parlât mal aussi de moi, Deval vint me faire la visite officielle d'usage. Je me plaignis à lui de n'avoir pas de réponse à quatre lettres écrite* par moi au roi de France.
Page 34 - Kléber ne jaillissait que par momens , quand il était réveillé par l'importance de l'occasion , et il se rendormait aussitôt après au sein de la mollesse et des plaisirs. Le talent de Desaix était de tous les...
Page 254 - Ils ont la peau plus blanche, le visage plus plein, le nez moins saillant, et tous les traits de la physionomie moins prononcés que les Arabes, Les Juifs, qui les redoutent à cause de leur industrie fi de leur activité, les dépeignent comme avares, débauchés, avides, paresseux et vindicatif«.
Page 6 - ... celle-ci est la basse-cour, la cuisine, le linge, les habillements, etc. ; elle porte le titre de maîtresse. Elle commande aux femmes, comme le maître commande aux hommes ; ainsi que lui, on la choisit à la pluralité des suffrages, et ainsi que lui on peut la déposer. Mais le bon sens naturel a dit à ces simples paysans que si la maîtresse se trouvait être femme ou sœur du maître, et que ces deux préposés manquassent de la probité nécessaire à leur gestion, tous deux réunis auraient...
Page 10 - Bernadotte a été le serpent nourri dans notre sein; à peine il nous avait quittés, qu'il était dans le système de nos ennemis, et que nous avions à le surveiller et à le craindre. « Plus tard il a été une des grandes causes actives de nos malheurs ; c'est lui qui a donné à nos ennemis la clef de notre politique, la tactique de nos armées; c'est lui qui leur a montré les chemins du sol sacré ! Vainement...
Page 242 - ... mangeaient des boudins et des saucisses sur l'autel devant le célébrant , jouaient sous ses yeux aux cartes et aux dés , mettaient dans l'encensoir des morceaux de vieilles savates pour lui en faire respirer l'odeur. On les traînait ensuite tous par les rues, dans des tombereaux pleins d'ordures, où ils prenaient des postures lascives, et faisaient des gestes impudiques. Plusieurs monuments rappellent encore ces bouffonneries dégoûtantes.

Bibliographic information