Matinées littéraires: études sur les littératures modernes, Volume 3 |
From inside the book
Results 1-5 of 68
Page 3
... pensée au moment où s'élevaient les fastueuses constructions de Versailles : Tous ces bâtiments admirables , Ces palais partout si vantés , Et qui sont comme cimentés Du sang des peuples misérables ; Enfin tous ces augustes lieux Qui ...
... pensée au moment où s'élevaient les fastueuses constructions de Versailles : Tous ces bâtiments admirables , Ces palais partout si vantés , Et qui sont comme cimentés Du sang des peuples misérables ; Enfin tous ces augustes lieux Qui ...
Page 7
... pensée , afin de n'avoir plus à y revenir . Il est hors de doute que parmi les princes amoureux que Racine a mis au théâtre , il en est quelques - uns dont il a tant soit peu modifié , altéré le langage et le carac- tère connus ou ...
... pensée , afin de n'avoir plus à y revenir . Il est hors de doute que parmi les princes amoureux que Racine a mis au théâtre , il en est quelques - uns dont il a tant soit peu modifié , altéré le langage et le carac- tère connus ou ...
Page 26
... en- que dans la pensée du monstre qui s'est découvert à nous par cette sinistre parole : trer J'embrasse mon rival , mais c'est pour l'étouffer . On le voit , toutes les critiques de Boursault et 26 MATINEES LITTÉRAIRES .
... en- que dans la pensée du monstre qui s'est découvert à nous par cette sinistre parole : trer J'embrasse mon rival , mais c'est pour l'étouffer . On le voit , toutes les critiques de Boursault et 26 MATINEES LITTÉRAIRES .
Page 50
... pensée , la même intention , le même but qu'Euripide . Comment ne voit- on pas que dans la tragédie française ce n'est plus , comme dans la tragédie grecque , la vertu d'Hippolyte qui est le sujet du drame , mais l'amour et les remords ...
... pensée , la même intention , le même but qu'Euripide . Comment ne voit- on pas que dans la tragédie française ce n'est plus , comme dans la tragédie grecque , la vertu d'Hippolyte qui est le sujet du drame , mais l'amour et les remords ...
Page 60
... détourner son fils de la pensée de faire des vers . Tantôt il lui disait : « Ne prenez jamais feu sur le mal que vous entendrez dire de moi : on ne peut plaire à tout le monde , et je ne suis pas 60 MATINÉES LITTÉRAIRES .
... détourner son fils de la pensée de faire des vers . Tantôt il lui disait : « Ne prenez jamais feu sur le mal que vous entendrez dire de moi : on ne peut plaire à tout le monde , et je ne suis pas 60 MATINÉES LITTÉRAIRES .
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aime amour Andromaque Athalie Bajazet beau Boileau Bossuet Bourdaloue Britannicus Bruyère Burrhus caractère chants charme cœur comédie comique Corneille courtisans Dancourt Despréaux devant Dieu dire dix-septième siècle donner doute dramatique drame Dryden écrit écrivains éloquence esprit eût femme Fénelon fille Fléchier génie gloire goût HECTOR héros heureux homme Jaffier jamais jeune Joad joueur jour jugement l'amour l'auteur l'éloquence l'esprit l'histoire l'homme laisse livre Louis XIV lui-même madame de Maintenon madame de Sévigné madame Guyon MADAME PATIN main malheur Manlius Massillon ment mérite Milton Molière monde montre mort Néron Nicolas Boileau ouvrages parler paroles Pascal passion pensée père personnages peut-être Phèdre poème poésie poète poétique Port-Royal prêtre prince qu'un Racine Regnard ridicule rien rival Rollin Roxane sainte satire scène semble sentiments serait sermons Servilius seul sort souvent style sublime succès talent théâtre Thomas Corneille tion tragédie tragédie grecque trône trouve VALÈRE vérité vertu voilà Voltaire yeux
Popular passages
Page 148 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 189 - Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Page 85 - De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes, Pour pleurer ton malheur...
Page 149 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 87 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 84 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 192 - ... 0 nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante * nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte...
Page 34 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien , et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple , soutenue de la violence des passions , de la beauté des sentiments , et de l'élégance de l'expression.
Page 190 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 30 - II tombe sur son lit sans chaleur et sans vie. Jugez combien ce coup frappe tous les esprits : La moitié s'épouvante et sort avec des cris; Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage *. Cependant sur son lit il demeure penché, D'aucun étonnement il ne paraît touché : « Ce mal dont vous craignez, dit-il, la violence A souvent sans péril attaqué son enfance.