Matinées littéraires: études sur les littératures modernes, Volume 3 |
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... ment , volontairement , en pleine connaissance de cause , et apparemment parce qu'il lui a semblé que le succès de son œuvre , disons mieux , que son influence sur la so- ciété et sur le siècle où il travaillait étaient à ce prix . Le ...
... ment , volontairement , en pleine connaissance de cause , et apparemment parce qu'il lui a semblé que le succès de son œuvre , disons mieux , que son influence sur la so- ciété et sur le siècle où il travaillait étaient à ce prix . Le ...
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... ment que le jeune poète , qui déjà menaçait Corneille d'une formidable rivalité , serait pour lui - même un dan- gereux concurrent . Les Plaideurs sont en effet dignes de Molière par le comique des caractères , la vivacité du dia- logue ...
... ment que le jeune poète , qui déjà menaçait Corneille d'une formidable rivalité , serait pour lui - même un dan- gereux concurrent . Les Plaideurs sont en effet dignes de Molière par le comique des caractères , la vivacité du dia- logue ...
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... ment il se cache , pour porter au cœur de son rival le coup le plus terrible qui puisse frapper un amant , la crainte de n'être plus aimé . Voyons comment Racine a mis en présence les deux rivaux , les deux frères . Né- ron surprend ...
... ment il se cache , pour porter au cœur de son rival le coup le plus terrible qui puisse frapper un amant , la crainte de n'être plus aimé . Voyons comment Racine a mis en présence les deux rivaux , les deux frères . Né- ron surprend ...
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... ment . Quelques - uns répètent à ce sujet que le génie de Racine fut étouffé par Boileau , et que la perfection de sa poésie fit obstacle à sa grandeur . Pour nous , il ne peut nous tomber sous le sens que l'imperfection soit un des ...
... ment . Quelques - uns répètent à ce sujet que le génie de Racine fut étouffé par Boileau , et que la perfection de sa poésie fit obstacle à sa grandeur . Pour nous , il ne peut nous tomber sous le sens que l'imperfection soit un des ...
Page 30
... ment la poésie de Racine , prétend que Bérénice n'est pas une tragédie . Nous avouons que l'action en est si simple qu'elle échappe à l'analyse ; mais nous sommes bien tentė , après l'avoir lue , d'être de l'avis de Racine , qui répond ...
... ment la poésie de Racine , prétend que Bérénice n'est pas une tragédie . Nous avouons que l'action en est si simple qu'elle échappe à l'analyse ; mais nous sommes bien tentė , après l'avoir lue , d'être de l'avis de Racine , qui répond ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 148 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 189 - Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Page 85 - De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes, Pour pleurer ton malheur...
Page 149 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 87 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 84 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 192 - ... 0 nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante * nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte...
Page 34 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien , et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple , soutenue de la violence des passions , de la beauté des sentiments , et de l'élégance de l'expression.
Page 190 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 30 - II tombe sur son lit sans chaleur et sans vie. Jugez combien ce coup frappe tous les esprits : La moitié s'épouvante et sort avec des cris; Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage *. Cependant sur son lit il demeure penché, D'aucun étonnement il ne paraît touché : « Ce mal dont vous craignez, dit-il, la violence A souvent sans péril attaqué son enfance.