Matinées littéraires: études sur les littératures modernes, Volume 3 |
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... femme avec un carac- tère plus sublime et plus touchant . Elle sauve son fils sans trahir son époux : elle mourra heureuse . C'est bien là l'Andromaque d'Homère , si ce n'est pas celle d'Euri- pide . Racine nous la montre telle que nous ...
... femme avec un carac- tère plus sublime et plus touchant . Elle sauve son fils sans trahir son époux : elle mourra heureuse . C'est bien là l'Andromaque d'Homère , si ce n'est pas celle d'Euri- pide . Racine nous la montre telle que nous ...
Page 16
... femme qui est venue à bout de changer l'ordre de succession au trône pour ne pas per- dre la place qu'elle s'y est faite , la femme dont le génie a toujours dominé son époux , son fils et l'empire tout entier , n'est point assurément ...
... femme qui est venue à bout de changer l'ordre de succession au trône pour ne pas per- dre la place qu'elle s'y est faite , la femme dont le génie a toujours dominé son époux , son fils et l'empire tout entier , n'est point assurément ...
Page 35
... une Élisabeth ; mais une femme d'Orient , une sultane , a moins de fierté . encore que d'amour . Oui , dit - elle à Zatime , son esclave , tout est prêt , Orcan et les muets attendent leur victime . Je suis 3 . LITTÉRATURE FRANÇAISE . 35.
... une Élisabeth ; mais une femme d'Orient , une sultane , a moins de fierté . encore que d'amour . Oui , dit - elle à Zatime , son esclave , tout est prêt , Orcan et les muets attendent leur victime . Je suis 3 . LITTÉRATURE FRANÇAISE . 35.
Page 48
... fils de son époux , et qui lutte en vain contre la passion fatale dont elle doit mourir . Dans Hermione , dans Roxane , Racine avait peint les fureurs jalouses d'une femme qui aime sans être 48 MATINÉES LITTÉRAIRES .
... fils de son époux , et qui lutte en vain contre la passion fatale dont elle doit mourir . Dans Hermione , dans Roxane , Racine avait peint les fureurs jalouses d'une femme qui aime sans être 48 MATINÉES LITTÉRAIRES .
Page 49
études sur les littératures modernes Ed Mennechet. peint les fureurs jalouses d'une femme qui aime sans être aimée , mais qui peut sans honte et sans remords s'aban- donner à sa passion . L'amour de Phèdre lui parut plus dramatique ...
études sur les littératures modernes Ed Mennechet. peint les fureurs jalouses d'une femme qui aime sans être aimée , mais qui peut sans honte et sans remords s'aban- donner à sa passion . L'amour de Phèdre lui parut plus dramatique ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 148 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 189 - Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Page 85 - De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes ? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes, Pour pleurer ton malheur...
Page 149 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 87 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 84 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 192 - ... 0 nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup comme un éclat de tonnerre cette étonnante * nouvelle : MADAME se meurt ! MADAME est morte...
Page 34 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien , et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple , soutenue de la violence des passions , de la beauté des sentiments , et de l'élégance de l'expression.
Page 190 - ... laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées; enfin un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde.
Page 30 - II tombe sur son lit sans chaleur et sans vie. Jugez combien ce coup frappe tous les esprits : La moitié s'épouvante et sort avec des cris; Mais ceux qui de la cour ont un plus long usage, Sur les yeux de César composent leur visage *. Cependant sur son lit il demeure penché, D'aucun étonnement il ne paraît touché : « Ce mal dont vous craignez, dit-il, la violence A souvent sans péril attaqué son enfance.