Paris, ou, Le livre des cent-et-un, Volume 7 |
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... 'elle s'en doute et puis nous nous inscrirons d'office au nombre des bienfaiteurs de l'humanité . Nous disions autrefois : la littérature est l'ex- pression de la société ; mais l'axiome s'est bien usé I. ET DE SON AVENIR . 3.
... 'elle s'en doute et puis nous nous inscrirons d'office au nombre des bienfaiteurs de l'humanité . Nous disions autrefois : la littérature est l'ex- pression de la société ; mais l'axiome s'est bien usé I. ET DE SON AVENIR . 3.
Page 18
... doute qu'il en soit jamais de même en France , pays bien plus essentielle- ment démocratique que ne l'est et ne sera ja- mais l'Amérique . Chez nous , personne ne rougit de son habit ; l'ouvrier répugne à dépouiller les insignes de sa ...
... doute qu'il en soit jamais de même en France , pays bien plus essentielle- ment démocratique que ne l'est et ne sera ja- mais l'Amérique . Chez nous , personne ne rougit de son habit ; l'ouvrier répugne à dépouiller les insignes de sa ...
Page 39
... doute voulu désigner ainsi . Que désirez - vous ? » Monsieur , voici deux pièces .... >> - « < Laissez - les moi , si vous voulez . J'exami- nerai , quand j'en aurai le loisir , si l'on peut en tirer parti . >> - ( ( Quel jour , à - peu ...
... doute voulu désigner ainsi . Que désirez - vous ? » Monsieur , voici deux pièces .... >> - « < Laissez - les moi , si vous voulez . J'exami- nerai , quand j'en aurai le loisir , si l'on peut en tirer parti . >> - ( ( Quel jour , à - peu ...
Page 52
... 'accusés . Il n'y avait plus souffrance à force de tortures . C'était à faire pitié à tous ... hors à ces comédiens- juges qui , sans doute , apprêtant leurs larmes pour le soir , étaient là flegmatiques et les bras 52 LES COMITÉS.
... 'accusés . Il n'y avait plus souffrance à force de tortures . C'était à faire pitié à tous ... hors à ces comédiens- juges qui , sans doute , apprêtant leurs larmes pour le soir , étaient là flegmatiques et les bras 52 LES COMITÉS.
Page 65
... doute encore à Paris des personnes qui doivent se souvenir d'avoir vu , vers 1799 , se promener dans les rues deux jeunes gens portant leur barbe , dont l'un était vêtu en Agamemnon , et l'autre en Pâris , avec l'habit phrygien . J ...
... doute encore à Paris des personnes qui doivent se souvenir d'avoir vu , vers 1799 , se promener dans les rues deux jeunes gens portant leur barbe , dont l'un était vêtu en Agamemnon , et l'autre en Pâris , avec l'habit phrygien . J ...
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Common terms and phrases
Agamemnon aime Archestrate arrive assez avez barbe beau belle blouse boulevart bras Brésil bureau C'était capote chanson chanter chapeau charmante château château de Ham cher chose civet de lapin cœur comte Comte Ory costume couplet dame devant Dieu dire enfant Ennuyés femme frac gamin gens goût grecs heures heureux homme j'ai j'en jamais jeune fille jolie jouer jour l'Ennuyé l'habit laisser livre des Cent-et-Un long-temps Louis Louis XIV madame de B madame de Saint-Clair madame de Staël madame Récamier madame Saqui magnétisme main malheureux ment modiste monde monsieur n'était parler passer pauvre peine peinture pensée Philippe de Commines pièce plaisir porte pourtant prince regards reste révolution rien rire Rose Dupuis rue des Postes s'est s'il sait salon sent sera seul Sièyes société soir somnambulisme souvent Sylphide Talleyrand tête théâtre tion triste Trois-Étoile trouve vaudeville vêtement vieille vieux voilà voix vrai
Popular passages
Page 393 - Tous deux sont morts. — Seigneur, votre droite est terrible! Vous avez commencé par le maître invincible, Par l'homme triomphant, Puis vous avez enfin complété l'ossuaire. Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l'enfant...
Page 391 - D'un bel enfant qui dort la bouche demi-close, Gracieux comme l'orient, Tandis qu'avec amour sa nourrice enchantée D'une goutte de lait au bout du sein restée Agace sa lèvre en riant. Le père alors posait ses coudes sur sa chaise, Son cœur plein de sanglots se dégonflait à l'aise, II pleurait, d'amour éperdu!... — Sois béni, pauvre enfant, tête aujourd'hui glacée, Seul être qui pouvais distraire sa pensée Du trône du monde perdu ! V Tous deux sont morts.
Page 388 - Quand tout fut préparé par les mains paternelles Pour doter l'humble enfant de splendeurs éternelles ; Lorsqu'on eut de sa vie assuré les relais; Quand, pour loger un jour ce maître héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la terre Les pieds de marbre des palais ; Lorsqu'on eut pour sa soif posé devant la France Un vase tout rempli du vin de l'espérance, — Ayant qu'il eût goûté de ce poison doré, Avant que de sa lèvre il eût touché la coupe.
Page 386 - Vous pouvez entrer dans les Villes Au galop de votre coursier, Dénouer les guerres civiles Avec le tranchant de l'acier ; Vous pouvez, ô mon capitaine, Barrer la Tamise hautaine ', Rendre la victoire incertaine Amoureuse de vos clairons, Briser toutes portes fermées, Dépasser toutes renommées, Donner pour astre à des armées L'étoile de vos éperons 8 ! Dieu garde la durée et vous laisse l'espace ; Vous pouvez sur la terre avoir toute la place, Être aussi grand qu'un...
Page 387 - Être si grand et si petit ; Quand son père eut pour lui gagné bien des batailles ; Lorsqu'il eut épaissi de vivantes murailles Autour du nouveau-né riant sur son chevet ; Quand ce grand ouvrier qui savait comme on fonde Eut, à coups de cognée, à peu près fait le monde Selon le songe qu'il rêvait ; Quand tout fut préparé par les mains paternelles Pour doter l'humble enfant de splendeurs éternelles, Lorsqu'on eut de sa vie assuré les relais ; Quand, pour loger un jour ce maître héréditaire....
Page 384 - Non, l'avenir n'est à personne! Sire! l'avenir est à Dieu! A chaque fois que l'heure sonne, Tout ici-bas nous dit adieu. L'avenir! l'avenir! mystère! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l'oiseau sur nos toits!
Page 385 - C'est le nuage sur l'étoile, C'est un traître qui se dévoile, C'est le bélier qui bat les tours, C'est l'astre qui change de zone, C'est Paris qui suit Babylone; Demain, c'est le sapin du trône, Aujourd'hui c'en est le velours! Demain, c'est le cheval qui s'abat blanc d'écume. Demain, ô conquérant, c'est Moscou qui s'allume, La nuit, comme un flambeau. C'est votre vieille garde au loin jonchant la plaine. Demain, c'est Waterloo! demain, c'est Sainte-Hélène! Demain, c'est le tombeau! Vous...
Page 384 - Oh! demain, c'est la grande chose! De quoi demain sera-t-il fait ? L'homme aujourd'hui sème la cause, Demain Dieu fait mûrir l'effet.
Page 383 - S'étaient enfin ouverts ; Et l'enfant, soutenu dans sa main paternelle, Inondé des éclairs de sa fauve prunelle, Rayonnait au travers. Quand il eut bien fait voir l'héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l'œil fixé sur quiconque était roi, Comme un aigle arrivé sur une haute cime, II cria tout joyeux avec un air sublime : — L'avenir ! l'avenir ! l'avenir est à moi...
Page 382 - L'immense empire attend un héritier demain. Qu'est-ce que le Seigneur va donner à cet homme Qui, plus grand que César, plus grand même que Rome, Absorbe dans son sort le sort du genre humain? — Comme ils parlaient, la nue éclatante et profonde S'entr'ouvrit, et l'on vit se dresser sur le monde L'homme prédestiné, Et les peuples béants ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né.