Histoire parlementaire de la révolution française: ou, Journal des assemblées nationales, depuis 1789 jusqu'en 1815, Volumes 1-2Paulin, 1834 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Ægidius arrêté assemblée assemblée nationale avaient avons Bagaudes bailliages bailliages et sénéchaussées bourgeoisie bureau cahiers chargés citoyens civile clergé comité commettans commissaires communes comte de Mirabeau constitution convocation déclaration décrets délibération demande dépenses députés despotisme devoir différens discussion districts doit donner effet électeurs enfin établi États États-Généraux Fayette Fermes générales finances force forme gardes-françaises général gouvernement guerre habitans hommes impôts intérêts jour juges justice l'assemblée nationale l'État l'Hôtel-de-Ville l'ordre lettres liberté lois long-temps Louis Louis XIV majesté membres ment Messieurs militaire ministres monarchie monarque motion moyens municipalité nation nécessaire Necker Neustrie noblesse nombre nommé officiers ordonne ordres Palais-Royal parlemens pays d'États personne peuple pouvoir exécutif pouvoir judiciaire pouvoir législatif premier présent président prévôt prince principes projet propose propriété provinces public publique question représentans réunir rois royaume sanction royale séance sénéchaussées sentimens sera seront seul Sieyès soldats tiers-état tion toyens tribunaux trône troupes vérification Versailles veto voix
Popular passages
Page 165 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait du droit de travailler la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes.
Page 338 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Page 347 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Page 371 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Page 345 - Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
Page 164 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Page 164 - J'ai de mon opinion des raisons plus particulières que cette maxime, mais il n'est pas à propos de les dire, et chacun ne les voit que trop.
Page 354 - Messieurs, ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé, et je me vois entouré des représentants de la nation à laquelle je me fais gloire de commander. » Un long intervalle s'était écoulé depuis la dernière tenue des états généraux, et quoique la convocation de ces assemblées parût être tombée en désuétude, je n'ai pas balancé à rétablir un usage dont le royaume peut tirer une nouvelle force, et qui peut ouvrir à la nation une nouvelle source de bonheur.
Page 56 - Les députés de la nation sont appelés à consacrer avec vous les droits éminens de la royauté sur la base immuable de la liberté du peuple ; mais lorsqu'ils remplissent leur devoir, lorsqu'ils cèdent à leur raison, h leurs sentimens, les exposeriez-vous au soupçon de n'avoir cédé qu'à la crainte?
Page 55 - Le danger, sire, est pressant, est universel est au-delà de tous les calculs de la prudence humaine. » Le danger est pour le peuple des provinces. Une fois alarmé sur notre liberté, nous ne connaissons plus de frein qui puisse le retenir.