Oeuvres complètes de Auguste Brizeux. Précédées d'une notice par Saint René Taillandier, Volume 2M. Lévy, 1860 |
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adieu aime âme amour ange Armorique AUGUSTE BRIZEUX Auray barde beau beauté belle blanche blonde bois bonheur bord bourg brahmane bras Bretagne breton brille bruit calme chanson chant chanteur charme chemin chêne cher cheveux cidre ciel cœur Cornouailles Dieu divin douce douceur doux embaume enfant équateur esprit femme fermier fille fils flamme fleur d'or flots frères front hameaux harpe hautbois Hélas hêtre heureux Homère homme humble j'ai jeune jour joyeux l'air l'âme l'amour l'art l'enfant l'onde lande larmes Lez-Breiz loin main maison manoir matin mère miel mort murmure noble noir Nola nuit oiseaux pâle parfum passe pâtre pauvre pays pêcheurs pensers Pétrarque pieds pieux pitié pleurs poésie poëte Pornic prêtre Primel regard rêve Rî-Wall rustique saint seigneur sens rajeunir seul sœur soir soleil sombre Sorrente sort terre tombe Toscan triste Vannes Vénètes verts vieillard vierge vieux voici voilà voile voix voyageur yeux
Popular passages
Page 361 - Ah ! quel bonheur d'aller en mer ! Par un ciel chaud, par un ciel clair, La mer vaut la campagne ; Si le ciel bleu devient tout noir, Dans nos cœurs brille encor l'espoir, Car Dieu nous accompagne. Le bon Jésus marchait sur l'eau, Va sans peur, mon petit bateau.
Page 42 - Comme je voyageais sur le chemin de Rome, lannic Côz. une lettre arrivait jusqu'à moi; On y parle de vous, brave homme, Des chanteurs de Tréguier vous le chef et le roi. « Grâce à Jean, disait-on, sans tes vers point de fête. Aux luttes, il les chante; il les chante aux Pardons; Et le tisserand les répète En poussant sa navette entre tous ses cordons. Mon Sonneur les sait mieux que matines et laudes; Pour lannic le chanteur, ce malin Trégorrois, II t'a dû bien des crêpes chaudes, Bien...
Page 284 - Ah! le grand destructeur arrive! Sous la nue Une lourde vapeur annonce sa venue : * C'est un dragon de fer, un monstre aveugle et sourd, Sans ailes, — ce dragon ne vole pas, il court; Sur son chemin uni roulant comme une meule , II va, plein d'un brasier qu'il vomit par sa gueule; Esclave obéissant, mais, dans un brusque ennui, Brûlant les insensés qu'il emporte après lui... Ah ! si tu veux garder pure ton...
Page 307 - Quand Rî-Wall le rimeur disparut tout à coup Dans la fosse où déjà s'était pris un vieux loup, Devant ces blanches dents, devant ces yeux de braise, Le barde au pied boiteux n'était guère à son aise. Lui qui raillait toujours, certe il ne raillait plus ; Et dans son coin, le loup, tout piteux et confus, Ses poils bruns hérissés et sa langue bavante, Épouvanté, tâchait d'inspirer l'épouvante.
Page 355 - Tel j'allais par les prés. Or, un joyeux bouvreuil, Son poitrail rouge au vent, son bec ouvert, et l'œil En feu, jetait au ciel sa chanson matinale, Hélas! qu'interrompit soudain l'arme brutale. Quand le plomb l'atteignit tout sautillant et vif, De son gosier saignant un petit cri plaintif Sortit, quelque duvet vola de sa poitrine, Puis, fermant ses yeux clairs, quittant la branche fine, Dans les...
Page 24 - Allons cueillir des vers! sous la fleur du buisson Entendez-vous l'oiseau qui chante sa chanson? Tout chante et fleurit, c'est l'aurore! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel , Ainsi de fleur en fleur va, butinant son miel, L'abeille joyeuse et sonore. Cueillons des fleurs! et puis...
Page 10 - Vous mettrez sur ma tombe un chêne, un chêne sombre, Et le rossignol noir soupirera dans l'ombre : C'est un barde qu'ici la mort vient d'enfermer Il chantait son pays et le faisait aimer.
Page 162 - Unissons-les, amis! — Les fils qui nous vont suivre De ces fleurs n'ornent plus leurs fronts; Aucun ne redira le son qui nous enivre , Quand nous, fidèles, nous mourrons...
Page 441 - J'en veux faire un collier, Avec vos cheveux d'or, Anna, pour le lier. Si je puis le passer sous votre coiffe blanche, Pour une jeune sainte on vous prendra dimanche.
Page 122 - Jean La Fontaine ! alors je t'arrachai Un noir Feuillet de malice entaché * : « Aux flots bretons va , feuille champenoise , « Dis-je en riant, tombe, ô feuille sournoise!