Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux, Volume 1I. Vaillant, 1722 - 436 pages |
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Page 27
... plusieurs Ouvrages de lui , où il y a beaucoup de génie . Il ne favoit pas le Latin , & étoit fort pauvre . IMITATIONS . Ibid . Saint - Amand n'eut du Ciel . ] Juvé- nal , Sat. III . v . 208 . Nil habuit Codrus , quis enim negat ...
... plusieurs Ouvrages de lui , où il y a beaucoup de génie . Il ne favoit pas le Latin , & étoit fort pauvre . IMITATIONS . Ibid . Saint - Amand n'eut du Ciel . ] Juvé- nal , Sat. III . v . 208 . Nil habuit Codrus , quis enim negat ...
Page 83
... plusieurs vers compofez de deux grands mots , dont cha- cun remplit la moitié du vers . Notre Auteur , pour fe moquer de ces mots gigantesques , eitoit ordinairement ce vers de Chapelain : De ce fourcilleux Roc l'inébranlable cime , Et ...
... plusieurs vers compofez de deux grands mots , dont cha- cun remplit la moitié du vers . Notre Auteur , pour fe moquer de ces mots gigantesques , eitoit ordinairement ce vers de Chapelain : De ce fourcilleux Roc l'inébranlable cime , Et ...
Page 185
... plusieurs autres traits de la Morale des Opera , contre laquelle il se récrioit toûjours vivement . IMIT . Vers 138. On doit immoler tout , jusqu'à la Vertu même . ] Racine , Phèdre , A & te III . Scene 3 . Il faut immoler tout , & même ...
... plusieurs autres traits de la Morale des Opera , contre laquelle il se récrioit toûjours vivement . IMIT . Vers 138. On doit immoler tout , jusqu'à la Vertu même . ] Racine , Phèdre , A & te III . Scene 3 . Il faut immoler tout , & même ...
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adreffée affez ainfi ajoûta Alcippe Apollon auffi auroit Auteur avoient avoit beau bien-tôt Boileau C'eft C'eſt caufe ceffe Cenfeurs Chapelain chofe cœur compofa Confeiller Cotin d'Amft deffein déja Despréaux Dieu difoit dire discours Docteur Ecrits Edition emploïé endroit enfuite Epître Esprit eſt étoient étoit fage faifoit fameux fans fecond fens fentiment feul foi-même foin foit font fouffrir fous fouvent François ftile fuis fuite fuiv fuivans fujet Gilles Boileau grace grans Hautile Heros homme Horace Ibid illuftre IMIT j'ai jour jufte Juvénal l'Abbé l'Auteur l'Epître laiffe Lettre Moliere Monfieur mourut Mufe n'avoit n'eft n'eſt n'étoit Nicolas Boileau Ouvrages paffage paffer Païs parler penfée penſée perfonne Phèdre Pièce plaifir plufieurs Poëfie Poëme Poëte poëtique Pradon premières éditions Prince qu'un Racine Raifon refte Regnier Remarque fur Rhin rimer s'eft Satire ſes ſon tems toûjours trifte vains Vertu yeux دو
Popular passages
Page 168 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois , s'il le faut, je veux bien m'en dédire, Et , pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis , Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis.
Page 145 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Page 363 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 127 - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.
Page 147 - Et ne savez-vous pas que , sur ce mont sacré , Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré; Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture...
Page 98 - Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 24 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
Page 154 - On ne sait bien -souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui, pour un bon mot, va perdre vingt amis.
Page 146 - Qu'étant seul à couvert des traits de la satire Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire. Mais moi qui dans le fond sais bien ce que j'en crois, Qui compte...
Page 98 - Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.