Oeuvres de Nicolas Boileau Despréaux, Volume 1 |
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ainſi Amis auſſi Auteur avant avoit beau C'eſt CHANG chercher Ciel coup Cour Critique déja dernier Despréaux devant Dieu dire discours Docteur donne Ecrits éditions endroit enfin Epitre Esprit eſt étoit faiſoit fameux fans faux Femmes fils font fort forte gens grans Grec haut homme Horace Ibid IMIT imprimer j'ai jour juger l'Abbé l'Auteur l'autre l'Honneur l'un Lettre lieu Livre loin lui-même main manière MARQUE mettre mieux mille mois monde mort mots n'en n'eſt nommé nouvelle Ouvrages parler peine Pere Pièce place plein pluſieurs Poëte porte Pradon première Prince Public qu'à qu'en qu'un R E MARQUE Racine Raiſon regarde REMARQUES Rhin rien rimes s'en s'il ſans Satire ſens ſes ſeul ſon ſont ſous ſouvent ſujet ſur tems Terre toûjours traits trouve vains Vérité vertu veut vient Voïez voit vrai yeux
Popular passages
Page 168 - C'est pour elle, en un mot, que j'ai fait vœu d'écrire. Toutefois , s'il le faut, je veux bien m'en dédire, Et , pour calmer enfin tous ces flots d'ennemis , Réparer en mes vers les maux qu'ils ont commis.
Page 145 - Assez et trop long-temps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence; Mais, puisque vous poussez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout.
Page 363 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.
Page 127 - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.
Page 147 - Et ne savez-vous pas que , sur ce mont sacré , Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré; Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture...
Page 98 - Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
Page 24 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
Page 154 - On ne sait bien -souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui, pour un bon mot, va perdre vingt amis.
Page 146 - Qu'étant seul à couvert des traits de la satire Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire. Mais moi qui dans le fond sais bien ce que j'en crois, Qui compte...
Page 98 - Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents, Pour honorer les morts font mourir les vivants.