Le peuple, au loin admirant le fracas, Seul au sommet du mystérieux mont, C'en fut assez; il vit en révérence Et des statuts dont l'auteur malhabile Furent des lois que ce peuple imbécile Le bon Numa de sa nymphe subtile S'aida très-bien chez les enfants de Mars; *Le grand Bacchus, qui mit l'Asie en cendre, * L'antique Hercule, et le fier Alexandre, Et le premier de ces fameux Césars, De quelque dieu prétendirent descendre. Ces fiers Romains, à qui tout fut soumis, Ces vers sont encore bien moins dans le style de M. de Voltaire que dans celui du capucin Maubert, ou du proposant La Beaumelle. (K.) — Voltaire, qui avait d'abord accusé La Beaumelle d'être l'un des éditeurs du poëme de la Pucelle avec des interpolations perfides, paraît avoir abandonné ces soupçons, ainsi que je l'ai dit dans la note 2 de la page 15. (R.) Vers 36. On lit dans les manuscrits: *Donis suivit ces exemples fameux : Vers 65, 66. Au lieu de ces deux vers, on en trouve deux autres dans quelques manuscrits: Oreille longue avec le chef pointu, Bouche béante, œil louche, pied tortu. *De l'Ignorance... (K.) * Donne à baiser une bulle divine; Court se saisir du sacré torche-cu. Dieux! quels combats! quels flots d'encre et de bile! On prêche, on court, on barbouille, on exile. Toi qui jadis des grenouilles... (K.) CHANT QUATRIÈME. ARGUMENT. Jeanne et Dunois combattent les Anglais. Ce qui leur arrive dans le château d'Hermaphrodix. Si j'étais roi, je voudrais être juste, Je ne voudrais m'éloigner d'auprès d'elle, Le preux Chandos à peine avait la joie |