Essai sur la philosophie de Bossuet: avec des fragments inéditsLibrairie philosophique de Ladrange, 1852 - 284 pages |
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... la Foi ) de celles où l'esprit humain peut at- teindre naturellement , sans être aidé des lumières ( 1 ) Leibniz , Théodicée , p . 25 , 47 , édition Charpentier . de la Foi . » Donc « comme la Raison 2 ESSAI SUR LA PHILOSOPHIE DE BOSSUET .
... la Foi ) de celles où l'esprit humain peut at- teindre naturellement , sans être aidé des lumières ( 1 ) Leibniz , Théodicée , p . 25 , 47 , édition Charpentier . de la Foi . » Donc « comme la Raison 2 ESSAI SUR LA PHILOSOPHIE DE BOSSUET .
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... lumière qui vous charme dans la science ne vous est pas donnée seulement pour réjouir votre vue , mais pour conduire vos pas et ré- gler vos volontés ( 1-2 ) . » C'est contre « la vaine dialectique , la métaphy- sique outrée et la ...
... lumière qui vous charme dans la science ne vous est pas donnée seulement pour réjouir votre vue , mais pour conduire vos pas et ré- gler vos volontés ( 1-2 ) . » C'est contre « la vaine dialectique , la métaphy- sique outrée et la ...
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... lumières de l'esprit pur , il s'attachera à celles des maximes de la philosophie qui portent en elles un caractère certain de vérité , et qui peu- vent être utiles à la conduite de la vie ( 3 ) . De cet effort constant vers la pratique ...
... lumières de l'esprit pur , il s'attachera à celles des maximes de la philosophie qui portent en elles un caractère certain de vérité , et qui peu- vent être utiles à la conduite de la vie ( 3 ) . De cet effort constant vers la pratique ...
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... lumière céleste qui dissipe tous ces fantômes , si minces et si délicats que nous ayons pu les figurer ? Si nous la pressons davantage et que nous lui demandions ce que c'est , une voix s'élèvera du centre de l'âme : « Je ne sais pas ce ...
... lumière céleste qui dissipe tous ces fantômes , si minces et si délicats que nous ayons pu les figurer ? Si nous la pressons davantage et que nous lui demandions ce que c'est , une voix s'élèvera du centre de l'âme : « Je ne sais pas ce ...
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... lumière , les dégradations , les couleurs se succèdent sans se détruire , et se combinent sans se mêler . Une pensée unique se développe à tra- vers le monde , et la variété des choses en est l'épȧ- nouissement . « De même donc qu'il ...
... lumière , les dégradations , les couleurs se succèdent sans se détruire , et se combinent sans se mêler . Une pensée unique se développe à tra- vers le monde , et la variété des choses en est l'épȧ- nouissement . « De même donc qu'il ...
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Common terms and phrases
actes action âme amour animaux Aristote bonheur Cartésianisme cause efficiente cause finale chap chose cœur connaissance connaître conséquent contraire corps créatures Descartes dessein Diogène Laërce distinction divine doctrine effet entendre esprit éternelle faux mystiques Fénelon fond genres de causes heureux hommes humaine ibid idées Idem infini Innocent XI intelli intelligence jamais jugement l'âme l'amour l'esprit l'être l'homme l'idée l'infini l'optimisme Leibniz liberté Libertins libre arbitre Louis PEISSE lui-même Malebranche Meaux ment métaphysique monde morale moribus ad Nicomachum moteur universel mouvements mysti mysticisme n'y a rien nature nous-mêmes objet parfait parfaite Pascal passions passiveté pensée perfection PHILOSOPHIE DE BOSSUET plaisir Platon premier principes Providence puissance qu'une raison Réfutation du système sagesse saint saint Augustin sait sensations sentiment serait seul sorte souveraine Spinoza substance suet Théodicée théorie théorie des idées tion Traité des causes trouve vérité veut VIII voit volonté vrai XVIII XXII xxvi xxvii καὶ
Popular passages
Page 16 - C'est pourquoi la première règle de notre logique , c'est qu'il ne faut jamais abandonner les vérités une fois connues , quelque difficulté qui survienne , quand on veut les concilier ; mais qu'il faut au contraire , pour ainsi parler, tenir toujours fortement comme les deux bouts de la chaîne, quoiqu'on ne voie pas toujours le milieu par où l'enchaînement se continue.
Page 174 - Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice toujours infaillible. C'est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contre-coup porte si loin.
Page 171 - Que je méprise ces philosophes qui, mesurant les conseils de Dieu à leurs pensées, ne le font auteur que d'un certain ordre général d'où le reste se développe comme il peut ! Comme s'il avait à notre manière des vues générales et confuses, et comme si la souveraine Intelligence pouvait ne pas comprendre dans ses desseins les choses particulières qui seules subsistent véritablement.
Page 232 - Qui ne fait ainsi n'entend pas la force de la raison. Il y en a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, manque de se connaître en démonstration ; ou en doutant de tout, manque de savoir où il faut se soumettre; ou en se soumettant en tout , manque de savoir où il faut juger.
Page 226 - ... pour se tenir fermes dans les vérités qu'ils savent, parce que c'est plutôt le hasard qui les y attache qu'une solide lumière ; ou qui s'arrêtent, au contraire , à leur sens avec tant d'opiniâtreté, qu'ils n'écoutent rien de ce qui pourrait les détromper...
Page 180 - Mais qu'ont-ils vu ces rares génies, qu'ont-ils vu plus que les autres ? Quelle ignorance est la leur ! et qu'il serait aisé de les confondre, si, faibles et présomptueux, ils ne craignaient d'être instruits ! Car pensent-ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu'ils y succombent, et que les autres, qui les ont vues, les ont méprisées?
Page 151 - De plus , il me vient encore en l'esprit qu'on ne doit pas considérer une seule créature séparément , lorsqu'on recherche si les ouvrages de Dieu sont parfaits, mais généralement toutes les créatures ensemble...
Page 158 - Je réponds que ce qui se peut dire d'une créature ou d'une substance particulière, qui peut toujours être surpassée par une autre, ne doit pas être appliqué à l'univers, lequel se devant étendre par toute l'éternité future, est un infini*.
Page 186 - II ya un état habituel d'amour de Dieu , qui est une charité pure et sans aucun mélange du motif de l'intérêt propre... Ni la crainte des châtiments , ni le désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour.
Page 92 - Toutes ces vérités, et toutes celles que j'en déduis par un raisonnement certain, subsistent indépendamment de tous les temps ; en quelque temps que je mette un entendement humain, il les connaîtra ; mais en les connaissant, il les trouvera vérités, il ne les fera pas telles ; car ce ne sont pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent.