Essai sur la philosophie de Bossuet: avec des fragments inéditsLibrairie philosophique de Ladrange, 1852 - 284 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 1
... une des époques où la vie a été la plus grave et où les âmes se sont le plus sincèrement émues pour les grands ... une pure enfance , et tout ce qui suit , une caduque vieillesse , en comparaison de cette période merveilleuse que tant de ...
... une des époques où la vie a été la plus grave et où les âmes se sont le plus sincèrement émues pour les grands ... une pure enfance , et tout ce qui suit , une caduque vieillesse , en comparaison de cette période merveilleuse que tant de ...
Page 2
... une sphère réservée à la pensée pure , ou ne souffraient pas qu'on osat s'y aventurer . L'autorité se tenait en défiance contre l'esprit d'innovation . Le dix - huitième siècle , au contraire , rejette toute règle comme une tyrannie ...
... une sphère réservée à la pensée pure , ou ne souffraient pas qu'on osat s'y aventurer . L'autorité se tenait en défiance contre l'esprit d'innovation . Le dix - huitième siècle , au contraire , rejette toute règle comme une tyrannie ...
Page 3
... une manière aussi ingé- nieuse que solide , en disant : « Nous pouvons atteindre ce qui est au - dessus de nous , non pas en le péné- trant , mais en le soutenant , comme nous pouvons atteindre le ciel par la vue et non par l'attouche ...
... une manière aussi ingé- nieuse que solide , en disant : « Nous pouvons atteindre ce qui est au - dessus de nous , non pas en le péné- trant , mais en le soutenant , comme nous pouvons atteindre le ciel par la vue et non par l'attouche ...
Page 14
... une s'appelle entende- ment , et l'autre volonté , et deux opérations princi- pales , dont l'une est entendre , et l'autre vouloir . Entendre se rapporte au vrai , et vouloir au bien . De là naissent deux sciences nécessaires à la vie ...
... une s'appelle entende- ment , et l'autre volonté , et deux opérations princi- pales , dont l'une est entendre , et l'autre vouloir . Entendre se rapporte au vrai , et vouloir au bien . De là naissent deux sciences nécessaires à la vie ...
Page 15
... une lumineuse et vivante unité . Car , après avoir étudié l'homme en lui - même , il le considère en Dieu son principe et sa fin , et lui en- seigne par les préceptes de la Logique et de la Mo- rale les moyens d'arriver à sa destinée ...
... une lumineuse et vivante unité . Car , après avoir étudié l'homme en lui - même , il le considère en Dieu son principe et sa fin , et lui en- seigne par les préceptes de la Logique et de la Mo- rale les moyens d'arriver à sa destinée ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
actes action âme amour animaux Aristote bonheur cartésienne cause efficiente cause finale chap chose cœur connaissance connaître conséquent contraire corps créatures Descartes dessein Diogène Laërce divine doctrine effet entendre esprit éternelle faux mystiques Fénelon fond genres de causes heureux hommes humaine ibid idées Idem infini Innocent XI intelli intelligence jamais jugement l'âme l'amour l'esprit l'être l'homme l'idée l'infini l'optimisme Leibniz liberté Libertins libre arbitre Louis PEISSE lui-même Malebranche Meaux ment métaphysique monde morale moribus ad Nicomachum moteur universel mouvements mysti mysticisme n'y a rien nature nous-mêmes objet parfait parfaite Pascal passions passiveté pensée perfection PHILOSOPHIE DE BOSSUET plaisir Platon premier principes Providence puissance qu'une Quiétisme raison Réfutation du système sagesse saint saint Augustin sait sensations sentiment serait seul sorte souveraine Spinoza substance suet Théodicée théorie théorie des idées tion Traité des causes trouve vérité veut VIII voit volonté vrai XVII XXII xxvi xxvii καὶ
Popular passages
Page 16 - C'est pourquoi la première règle de notre logique , c'est qu'il ne faut jamais abandonner les vérités une fois connues , quelque difficulté qui survienne , quand on veut les concilier ; mais qu'il faut au contraire , pour ainsi parler, tenir toujours fortement comme les deux bouts de la chaîne, quoiqu'on ne voie pas toujours le milieu par où l'enchaînement se continue.
Page 174 - Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice toujours infaillible. C'est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contre-coup porte si loin.
Page 171 - Que je méprise ces philosophes qui, mesurant les conseils de Dieu à leurs pensées, ne le font auteur que d'un certain ordre général d'où le reste se développe comme il peut ! Comme s'il avait à notre manière des vues générales et confuses, et comme si la souveraine Intelligence pouvait ne pas comprendre dans ses desseins les choses particulières qui seules subsistent véritablement.
Page 232 - Qui ne fait ainsi n'entend pas la force de la raison. Il y en a qui faillent contre ces trois principes, ou en assurant tout comme démonstratif, manque de se connaître en démonstration ; ou en doutant de tout, manque de savoir où il faut se soumettre; ou en se soumettant en tout , manque de savoir où il faut juger.
Page 226 - ... pour se tenir fermes dans les vérités qu'ils savent, parce que c'est plutôt le hasard qui les y attache qu'une solide lumière ; ou qui s'arrêtent, au contraire , à leur sens avec tant d'opiniâtreté, qu'ils n'écoutent rien de ce qui pourrait les détromper...
Page 180 - Mais qu'ont-ils vu ces rares génies, qu'ont-ils vu plus que les autres ? Quelle ignorance est la leur ! et qu'il serait aisé de les confondre, si, faibles et présomptueux, ils ne craignaient d'être instruits ! Car pensent-ils avoir mieux vu les difficultés à cause qu'ils y succombent, et que les autres, qui les ont vues, les ont méprisées?
Page 151 - De plus , il me vient encore en l'esprit qu'on ne doit pas considérer une seule créature séparément , lorsqu'on recherche si les ouvrages de Dieu sont parfaits, mais généralement toutes les créatures ensemble...
Page 158 - Je réponds que ce qui se peut dire d'une créature ou d'une substance particulière, qui peut toujours être surpassée par une autre, ne doit pas être appliqué à l'univers, lequel se devant étendre par toute l'éternité future, est un infini*.
Page 186 - II ya un état habituel d'amour de Dieu , qui est une charité pure et sans aucun mélange du motif de l'intérêt propre... Ni la crainte des châtiments , ni le désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour.
Page 92 - Toutes ces vérités, et toutes celles que j'en déduis par un raisonnement certain, subsistent indépendamment de tous les temps ; en quelque temps que je mette un entendement humain, il les connaîtra ; mais en les connaissant, il les trouvera vérités, il ne les fera pas telles ; car ce ne sont pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent.