Œuvres: ÉmileDeterville, 1817 |
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... rien « savoir de ce qui est , sans rien imaginer sur la génération des choses , il se plongea dans sa stupide ignorance , avec un profond mépris « pour tous ceux qui pensoient en savoir plus « que lui . " ་ ( ( ་ « L'oubli de toute ...
... rien « savoir de ce qui est , sans rien imaginer sur la génération des choses , il se plongea dans sa stupide ignorance , avec un profond mépris « pour tous ceux qui pensoient en savoir plus « que lui . " ་ ( ( ་ « L'oubli de toute ...
Page 16
... rien croire . Ce qui redoubloit mon embarras , étoit qu'é- tant né dans une église qui décide tout , qui ne permet aucun doute , un seul point rejeté me faisoit rejeter tout le reste , et que l'impossibi- lité d'admettre tant de ...
... rien croire . Ce qui redoubloit mon embarras , étoit qu'é- tant né dans une église qui décide tout , qui ne permet aucun doute , un seul point rejeté me faisoit rejeter tout le reste , et que l'impossibi- lité d'admettre tant de ...
Page 20
... rien d'utile pour la pratique . Mais qui suis - je ? quel droit ai - je de juger les choses ? et qu'est - ce qui détermine mes juge- ments ? S'ils sont entraînés , forcés par les im- pressions que je reçois , je me fatigue en vain à ces ...
... rien d'utile pour la pratique . Mais qui suis - je ? quel droit ai - je de juger les choses ? et qu'est - ce qui détermine mes juge- ments ? S'ils sont entraînés , forcés par les im- pressions que je reçois , je me fatigue en vain à ces ...
Page 26
... rien n'agit sur la matière , elle ne se meut point , et , par cela même qu'elle est indifférente au repos et au mouvement , son état naturel est d'être en repos . J'aperçois dans les corps deux sortes de mou- vement , savoir , mouvement ...
... rien n'agit sur la matière , elle ne se meut point , et , par cela même qu'elle est indifférente au repos et au mouvement , son état naturel est d'être en repos . J'aperçois dans les corps deux sortes de mou- vement , savoir , mouvement ...
Page 27
... rien , mais que l'analogie est pour l'af- firmative . Vous me demanderez encore com- ment je sais donc qu'il y a des mouvements spontanés ; je vous dirai que je le sais parceque je le sens . Je veux mouvoir mon bras et je le meus , sans ...
... rien , mais que l'analogie est pour l'af- firmative . Vous me demanderez encore com- ment je sais donc qu'il y a des mouvements spontanés ; je vous dirai que je le sais parceque je le sens . Je veux mouvoir mon bras et je le meus , sans ...
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Common terms and phrases
à-la-fois agréable aime Alcinous amant Apicius apprendre assez auroit avoit beau besoin bonheur charme choses cœur connoissances connoître corps Ctésias d'Émile d'être déja desirs devoirs Dieu dire doit donne enfants esprit état étoient étoit eût exem femme fille foible foiblesse force gens goût gouvernement grace heureux honnête humain Ibid j'ai j'aurois j'avois j'étois jamais jeune homme juge l'ame l'amour l'empire des sens l'Énéide l'être l'homme l'usage du monde laisse langue des signes long-temps maître maître à danser ment mère mieux mœurs monde morale n'en n'étoit nature naturel objets par-tout parcequ'il parceque parler paroît passer passions peine penser père personne peuple philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés première qu'un raison religion rendre reste reux rien s'il sait savoir Scythes sens sensible sentiment sera seroit seul sexe sitôt Socrate soins Sophie sort souf Sparte systême Télémaque tion trouve vérité vertu veut veux vice Voilà vois volonté vrai yeux
Popular passages
Page 110 - Au fond, c'est reculer la difficulté sans la détruire; il serait plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre, qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni le sujet. Jamais des auteurs juifs n'eussent trouvé ni ce ton ni cette morale; et l'Évangile a des caractères de vérité si grands, si frappants, si parfaitement inimitables, que l'inventeur en serait plus étonnant que le héros.
Page 235 - Ainsi toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire , leur être utiles , se faire aimer et honorer d'eux , les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce ; voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance.
Page 455 - A l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté.
Page 119 - ... l'irréligion, et en général l'esprit raisonneur et philosophique attache à la vie , efféminé, avilit les âmes, concentre toutes les passions dans la bassesse de l'intérêt particulier, dans l'abjection du moi humain , et sape ainsi à petit bruit les vrais fondements de toute société; car ce que les intérêts particuliers ont de commun est si peu de chose, qu'il ne balancera jamais ce qu'ils ont d'opposé.
Page 39 - Non, l'homme n'est point un ; je veux et je ne veux pas ; je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal...
Page 108 - Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque au fils de Marie? Quelle distance de l'un à l'autre! Socrate, mourant sans douleur, sans ignominie, soutint aisément jusqu'au bout son personnage; et, si cette facile mort n'eût honoré sa vie, on douterait si Socrate, avec tout son esprit, fut autre chose qu'un sophiste.
Page 68 - S'il parle à tous les cœurs , pourquoi donc y en at-il si peu qui l'entendent? Eh! c'est qu'il nous parle la langue de la nature, que tout nous a fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix ; le monde et le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis ; elle fuit ou se tait devant eux ; leur voix bruyante étouffe la sienne, et l'empêche de se faire entendre; le fanatisme ose la contrefaire, et dicter le crime en son nom....
Page 287 - La recherche des vérités abstraites et spéculatives , des principes des axiomes dans les sciences , tout ce qui tend à généraliser les idées , n'est point du ressort des femmes ; leurs études doivent se rapporter toutes à la pratique...
Page 51 - ... tous les charmes. Mais quand, délivrés des illusions que nous font le corps et les sens, nous jouirons de la contemplation de l'Être suprême et des vérités éternelles dont il est la source, quand la beauté de l'ordre frappera toutes les puissances de notre âme, et que nous serons uniquement occupés à comparer ce que nous avons fait avec ce que nous avons dû faire, c'est alors que la voix de la conscience reprendra sa force et son empire...
Page 108 - Quand Platon peint son juste imaginaire couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait JésusChrist : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper.