Œuvres de P.L. Courier: pamphlets et lettres politiques |
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... sais pas bien , et si je le savais , peut - être ne le dirais - je pas , de peur de me brouiller avec trop de gens . En ce temps , François Fouquet allant au grand moulin rencontra le curé qui conduisait un mort au cimetière de Luynes ...
... sais pas bien , et si je le savais , peut - être ne le dirais - je pas , de peur de me brouiller avec trop de gens . En ce temps , François Fouquet allant au grand moulin rencontra le curé qui conduisait un mort au cimetière de Luynes ...
Page 9
... sais tel qui , à force de trahisons , de parjures et de sottises tout ensemble , n'a pu con- sommer sa ruine ; une famille qui laboure le champ de ses pères est plongée dans les cachots et dispa- raît pour toujours . Détournons nos ...
... sais tel qui , à force de trahisons , de parjures et de sottises tout ensemble , n'a pu con- sommer sa ruine ; une famille qui laboure le champ de ses pères est plongée dans les cachots et dispa- raît pour toujours . Détournons nos ...
Page 24
... sais qu'un mois de prison , mes travaux d'une année perdus , ma famille désolée , un procès qui me ruine , ce n'est pas vengeance pour lui . Ce qui m'é- tonne , moi , c'est de le voir agir avec tant de me- sure , user de prévoyance , et ...
... sais qu'un mois de prison , mes travaux d'une année perdus , ma famille désolée , un procès qui me ruine , ce n'est pas vengeance pour lui . Ce qui m'é- tonne , moi , c'est de le voir agir avec tant de me- sure , user de prévoyance , et ...
Page 28
... sais - tu encore ? >> Ces mots me donnèrent à penser ; je refusai ; je demandai à me consulter , et là - dessus M. le maire : « Tu iras en prison . » Je n'entendis pas le reste , car on me fit sortir ; mes excuses ainsi sont restées sur ...
... sais - tu encore ? >> Ces mots me donnèrent à penser ; je refusai ; je demandai à me consulter , et là - dessus M. le maire : « Tu iras en prison . » Je n'entendis pas le reste , car on me fit sortir ; mes excuses ainsi sont restées sur ...
Page 60
... étaient mêlés de l'affaire , tant il est de bonne nature ; peuple charmant , léger , volage , muable , variable , changeant , mais toujours payant . Qui l'a dit ? Je ne sais , Bonaparte ou quelque autre 00 60 LETTRES.
... étaient mêlés de l'affaire , tant il est de bonne nature ; peuple charmant , léger , volage , muable , variable , changeant , mais toujours payant . Qui l'a dit ? Je ne sais , Bonaparte ou quelque autre 00 60 LETTRES.
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Common terms and phrases
affaire Allusion Ambillou amis arpens arrondissement de Tours Beaune Bonaparte bonhomme Bourgeau brochure c'est-à-dire cent Chambord chose commune condamné coupe Cour courtisans curé d'autres d'Azai d'Indre-et-Loire danser Decazes députés Dieu dire discours dit-il duc de Bordeaux écrit édition enfans eût famille femme filles François Ier gendarmes gens Gouvernement guerre homme honnêtes j'ai j'en jamais jeune jour journal juges l'accusation l'auteur l'édition là-dessus laboureur Larçai LETTRE Louis Louis XVIII Luynes m'en maire de Véretz ment Messieurs mieux ministres mœurs monde Monsieur morale publique n'ai n'en Napoléon Ier noble noblesse outragé pamphlet Pamphlet des Pamphlets parler paroles passe PAUL-LOUIS COURIER payer pays paysan pense père Père Canaye personne peuple police préfet président prêtres prince prison procès procureur public raison rédacteur Révolution rien s'il sage saint Saint-Avertin Sainte-Pélagie sais serait seul sieurs soldats sorte terre tion Tours trouve Véretz veut vigneron vilains Villèle Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 263 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 403 - Je serais la mouche du coche, qui se passera bien de mon bourdonnement. Il va, mes chers amis, et ne cesse d'aller. Si sa marche nous paraît lente, c'est que nous vivons un instant. Mais que de chemin il a fait depuis cinq ou six siècles! A cette heure, en plaine roulant, rien ne le peut plus arrêter.
Page 385 - Cela eût été bon avant l'acquisition de la vieille maison. Debout à nous regarder, ne sachant trop que dire, il allait et venait. « Ce sont des artichauts dont vous déjeunez là ? — Oui, général. — Vous, Rapp, vous les mangez à l'huile ? — Oui, général. — Et vous, Savary, à la sauce? moi, je les mange au sel. — Ah! général, répond celui qui s'appelait alors Savary, vous êtes un grand homme; vous êtes inimitable.
Page 215 - L'ambition dans l'oisiveté, la bassesse dans l'orgueil, le désir de s'enrichir sans travail, l'aversion pour la vérité, la flatterie, la trahison, la perfidie, l'abandon de tous ses engagements, le mépris des devoirs du citoyen, la crainte de la vertu du prince, l'espérance de ses faiblesses, et, plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 37 - Mon. taigne qui le raconte. Ce manant devinait les droits de l'homme. Il fut pendu, cela devait être, Il ne faut pas devancer son siècle. Sous Louis XIV, on découvrit qu'un paysan était un homme, ou plutôt cette découverte, faite depuis longtemps dans les cloîtres par de jeunes religieuses, alors seulement se répandit, et d'abord parut une rêverie de ces bonnes sœurs, comme nous l'apprend La Bruyère.
Page 155 - Là, tout le monde sert ou veut servir. L'un présente la serviette, l'autre le vase à boire. Chacun reçoit ou demande salaire, tend la main, se recommande, supplie. Mendier n'est pas honte à la Cour : c'est toute la vie du courtisan.
Page 101 - Le changement de domicile s'opérera par le fait d'une habitation réelle dans un autre lieu, joint à l'intention d'y fixer son principal établissement.
Page 300 - Quelle vie en effet, quelle condition que celle de nos prêtres ! on leur défend l'amour, et le mariage surtout; on leur livre les femmes. Ils n'en peuvent avoir une, et vivent avec toutes familièrement : c'est peu; mais dans la confidence, l'intimité, le secret de leurs actions cachées, de toutes leurs pensées. L'innocente fillette, sous l'aile de sa mère, entend le prêtre d'abord, qui bientôt l'appelant, l'entretient seul à seule; qui, le premier, avant qu'elle puisse fatllir, lui nomme...
Page 283 - J'ai cru bonnement à la Charte ; j'ai donné dans la Charte en plein, je le confesse, à ma très grande honte ; et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre, Barras et le grand Napoléon, depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire...
Page 51 - En effet, tout propriétaire veut l'ordre, la paix, la justice, hors qu'il ne soit fonctionnaire ou pense à le devenir. Faire propriétaire, sans dépouiller personne, l'homme qui n'est que mercenaire, donner la terre au laboureur, c'est le plus grand bien qui se puisse faire en France, depuis qu'il n'ya plus de serfs à affranchir. C'est ce que font ces gens.