Le mécréant alors n'ofa répondre. J'étais fincère, il se sentait confondre. Il foupira d'un air sanctifié. I Puis détournant fon œil humilié, NOTES. (1) Cette pièce fut faite dans le temps où les prêtres genevois s'avisèrent, pour prouver qu'ils n'étaient pas fociniens, d'effayer s'ils ne pourraient pas rappeler dans Genève les beaux jours où Calvin brûlait, profcrivait, exilait & gouvernait au nom de DIEU. Les efprits étaient changés, & on fe moqua d'eux. (a) Sixte-Quint. Contes, Satires, &c. M 1 AVERTISSEMEN T. ,,FEU M. de Saint-Didier, secrétaire perpétuel ,, de l'académie de Marseille, auteur du poëme ,, de Clovis, s'amufa, quelque temps avant sa mort, à compofer cette petite fable, dans ,, laquelle on trouve quelques traits de la phi lofophie anglaife. Ces traits font en effet ,,imités de la fable des abeilles de Mandeville; ,, mais tout le reste appartient à l'auteur fran çais. Comme il était de Marseille, il n'a pas ,, manqué de prendre un marseillois pour fon ,, héros. Nous avons fait imprimer ce petit ›› ouvrage fur une copie très-exacte. ›› ET LE LION. Par M. de SAINT-DIDIER, fecrétaire perpétuel de l'académie de Marfeille. DANS les facrés cahiers, méconnus des profanes, Il en jugea fort mal, & noya fa raison Un jour un marseillois, trafiquant en Afrique, A la longue crinière, à la gueule enflammée, |