José-Maria de Heredia: Sa vie-son œuvre, Volume 1 |
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... génie » , remarquait Flaubert 1 . La vie du poète des Trophées , que nous racontons tout d'abord , a été un don incessant de soi - même à l'art et à la poésie . Nous n'avons jamais senti la déception , la mélancolie que l'on éprouve ...
... génie » , remarquait Flaubert 1 . La vie du poète des Trophées , que nous racontons tout d'abord , a été un don incessant de soi - même à l'art et à la poésie . Nous n'avons jamais senti la déception , la mélancolie que l'on éprouve ...
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... génie de Pindare et sur la poésie lyrique ... , Didot , 1859 , p . 579 ; Th . Bernard , Histoire de la poésie , Dentu , 1864 , pp . 319-322 . ) 2. Le poète des Trophées en parle dans une lettre écrite le 10 avril 1905 ( Collection ...
... génie de Pindare et sur la poésie lyrique ... , Didot , 1859 , p . 579 ; Th . Bernard , Histoire de la poésie , Dentu , 1864 , pp . 319-322 . ) 2. Le poète des Trophées en parle dans une lettre écrite le 10 avril 1905 ( Collection ...
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... génie observateur , que dans notre franchise impitoyable nous nommions un cancre , durant les longues études d'été , attra- pait les mouches par douzaines et leur confectionnait fort adroitement des cages de papier aux barreaux d ...
... génie observateur , que dans notre franchise impitoyable nous nommions un cancre , durant les longues études d'été , attra- pait les mouches par douzaines et leur confectionnait fort adroitement des cages de papier aux barreaux d ...
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... génie , il cachait fièrement sa misère . Si la demeure était étroite , la vue s'étendait largement au levant , de l'autre côté du boulevard , sur les jardins de l'hôtel Biron . Tous les samedis , les poètes venaient boire la modeste ...
... génie , il cachait fièrement sa misère . Si la demeure était étroite , la vue s'étendait largement au levant , de l'autre côté du boulevard , sur les jardins de l'hôtel Biron . Tous les samedis , les poètes venaient boire la modeste ...
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... génie épistolaire , entre autres , lui a toujours fait défaut de la façon la plus déplorable » 3 . Heredia , lui , envoyait même des épitres en vers 4 , trouvant toujours une expres- sion nouvelle pour son affectueuse admiration . Les ...
... génie épistolaire , entre autres , lui a toujours fait défaut de la façon la plus déplorable » 3 . Heredia , lui , envoyait même des épitres en vers 4 , trouvant toujours une expres- sion nouvelle pour son affectueuse admiration . Les ...
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Common terms and phrases
admiration Albalat amis André Anthologie antique artiste Baudelaire beau Bonnaffé Catulle Mendès Centaures chante Charles charme Chénier ciel Claudius Popelin Cléopâtre cœur Conquérants de l'Or cycle décembre dédié dieux Discours divin écrit Edmond Émile Fauvelle février Flaubert fleurs François Coppée Georges Lafenestre Grèce Henri de Régnier Hortorum Deus Ibidem inspiré j'ai janvier jeune jeunesse José-Maria de Heredia Journal Jules l'Académie française l'art l'auteur des Trophées l'Oubli Leconte de Lisle Légende Lemerre Léon littéraire littérature livre Louis Ménard maître Maria de Heredia mars Maurice Mme de Heredia monde Mort de l'Aigle Nymphée octobre Parnasse contemporain Parnassiens passé Paul Verlaine peintre poèmes poésie poète des Trophées poétique préface premier publié quatrain recueil Réimprimé rêve Revue Ricard rimes roman salon sentiment série seul soir soleil sonnets sonore sources souvenirs souvent Sully Prudhomme surtout symbole tercets Théodore de Banville Théophile Gautier tion traduction Victor Hugo Vision de Khèm XIXe siècle
Popular passages
Page 456 - O qui dira les torts de la Rime! Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
Page 481 - Mais la foudre d'un coup a rompu ses deux ailes. Avec un cri sinistre, il tournoie, emporté Par la trombe, et, crispé, buvant d'un trait sublime La flamme éparse, il plonge au fulgurant abîme.
Page 481 - La terre maternelle et douce aux anciens Dieux Fait à chaque printemps, vainement éloquente, Au chapiteau brisé verdir une autre acanthe; Mais l'Homme indifférent au rêve des aïeux Ecoute sans frémir, du fond des nuits sereines, La Mer qui se lamente en pleurant les Sirènes».
Page 67 - Bien que l'art puisse donner, dans une certaine mesure, un caractère de généralité à tout ce qu'il touche, il ya dans l'aveu public des angoisses du cœur et de ses voluptés non moins amères, une vanité et une profanation gratuite.
Page 74 - Et tout à coup un jeune homme aux yeux bleu pâle, aux jambes vacillantes, mâchonnant une cigarette, rejetant d'un geste de tête sa chevelure en désordre et tortillant sa petite moustache blonde, entre d'un air égaré, distribue des poignées de main distraites, voit le piano ouvert, s'y assied, et, crispant ses doigts sur le clavier, chante d'une voix qui tremble, mais dont aucun de nous n'oubliera jamais l'accent magique et profond, une mélodie qu'il vient d'improviser dans la rue, une vague...
Page 379 - La nature se rit des souffrances humaines ; Ne contemplant jamais que sa propre grandeur, Elle dispense à tous ses forces souveraines Et garde pour sa part le calme et la splendeur.
Page 38 - DE L'ENFANT A SON RÉVEIL O père qu'adore mon père ! Toi qu'on ne nomme qu'à genoux! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère! On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs, Et qui...
Page 353 - A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume ; Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Océan s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
Page 198 - On éprouve un grand charme à remonter par la pensée jusqu'aux temps antiques ; c'est peut-être le même qui entraîne un vieillard à se rappeler ses premières années d'abord, puis le cours entier de sa vie. La Poésie, dans les âges de simplicité, fut tout entière vouée aux beautés des formes physiques de la nature et de...
Page 389 - Où le feuillage épais tamise un jour pareil Au velours sombre et doux des mousses d'émeraude. Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde Et, sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil, De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil Qui s'allonge et se croise à travers l'ombre chaude. Vers la gaze de feu que trament les rayons, Vole le frêle essaim des riches papillons Qu'enivrent la lumière et le parfum des sèves ; Alors mes doigts tremblants saisissent chaque fil, Et dans les mailles...