Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française, a dater du 24 août 1787;: contenant le nombre des individus qui ont péri par la révolution, de ceux qui ont émigré, et les intrigues des factions qui pendant ce tems ont désolé la France. : Ornée de gravures et de tableaux, Volumes 3-4

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Popular passages

Page 140 - ... qui lui ont paru indispensables pour retenir par la terreur les légions de traîtres cachés dans ses murs, au moment où il allait marcher à l'ennemi; et sans doute la nation entière, après la longue suite de trahisons qui l'ont conduite sur les bords de l'abîme, s'empressera d'adopter ce moyen si nécessaire de salut public, et tous les Français s'écrieront...
Page 129 - Le tocsin qu'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge sur les ennemis de la patrie. Pour les vaincre, Messieurs, il nous faut de l'audace, encore de l'audace^ toujours de l'audace, et la France est sauvée.
Page 128 - Messieurs, pour les ministres d'un peuple libre, d'avoir à lui annoncer que la patrie va être sauvée. Tout s'émeut, tout s'ébranle, tout brûle de combattre. Vous savez que Verdun n'est point encore au pouvoir de nos ennemis.
Page 49 - Belgique nous appelle , des ordres pervers ont enchaîné l'ardeur de nos soldats ; nos premiers pas dans ces belles contrées , ont été marqués par l'incendie , et l'incendiaire est encore au milieu du...
Page 51 - Par un reste d'indulgence nous aurions désiré pouvoir vous demander la suspension de Louis XVI tant qu'existera le danger de la patrie; mais la constitution s'y oppose: Louis XVI invoque sans cesse la constitution; nous l'invoquons à notre tour, et nous demandons sa déchéance. » Cette grande mesure une fois prise , comme il est trèsdouteux que la nation puisse avoir confiance en la dynastie actuelle, nous demandons que des ministres...
Page 50 - ... a séparé ses intérêts de ceux de la nation. Nous les séparons comme lui. Loin de s'être opposé par aucun acte formel aux ennemis du dehors et de l'intérieur, sa conduite est. un acte formel et perpétuel de désobéissance à la Constitution.
Page 47 - France entière, nous l'accuserons sans amertume comme sans ménagements pusillanimes. Il n'est plus temps d'écouter cette longue indulgence qui sied bien aux peuples généreux, mais qui encourage les rois au parjure; et les passions les plus respectables doivent se taire quand il s'agit de sauver l'État.
Page 49 - Des directoires de départements coalisés osent se constituer arbitres entre l'Assemblée nationale et le roi. Ils forment une espèce de Chambre haute éparse au sein de l'empire; quelquesuns même usurpent l'autorité...
Page 47 - Paris, sa prédilection pour les nobles et les prêtres, l'aversion qu'il témoignait au corps du peuple, l'Assemblée nationale constituante outragée par des valets de cour, investie par des hommes armés, errante au milieu d'une ville royale, et ne trouvant d'asile que dans un jeu de paume. Nous ne vous retracerons pas...

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