ments, du th., du laurier, de la muscade; mais on n'avait point de sel. Il en envoya chercher au village vois., en recommandant de ne rien prendre sans payer. « Quel mal, disait l'ess. des courtisans, si l'on ne payait pas quelques gr. de sel? - Un roi, répondit le souver., ne doit jamais se permettre ri. d'injuste, à cause des conséquences que son exemple entraîne. Si un roi cueille un rais. dans le jard. d'un de ses sujets, les courtisans arracheront les vignes le lendem. »

L'artiste qui a p... ici S...-Paul, au moment où il v... ses scrupules et se déclare chrétien, n'a pas mis son s... au bas de son tableau.

3. Désinences en on.

on, onc, ond, onds, ong, ons, ont, aon, om, omb, ompt.

Le soleil dore le gaz. et les jo. qui bordent l'étang; tout le lo. circule un chemin, et tout au fo. on aperçoit un po. sur la rivière et un mo. au-delà. Tout à coup un chien fait un bo. et fo. sur l'enfant. Le plo. qui sort du cano. d'un fusil n'est pas plus pro.. Charles pousse un cri profo., et veut fuir à reculo.; mais il s'embarrasse dans les jo. dont ce fo. de terre est encombré. Il glisse; un t... se pose sur sa main et le pique cruellement. Le chien l'a atteint; mais loin de le mordre, il lui lèche le fro. et montre par ses bo. sa joie de l'avoir retrouvé. L'enfant le reconnait et l'appelle par son no....

4. Désinences en un.
eun, un, um, um.

Le pauvre animal qni était à j..., aspirait le parf. qui s'élevait des cuisines; il eût bien voulu aller y faire un empr.; mais il y avait là des témoins import. qui l'auraient bientôt réduit à l'état de déf., s'il eût fait quelque tentative pour s'y glisser; il attendit un moment plus opport..

372.

REMARQUES DIVERSES.

On écrit par en ou em initial tous les verbes et leurs dérivés: embarquer, enchèrir, engager, entendement, enveloppe, etc.

Sept exceptions: ambitionner, ambrer, ancrer, amplifier, amputer, anticiper, antidater.

Les autres mots s'écrivent par an, am: ambassadeur, ambulance, etc.

Il faut en excepter 52 mots qui, pour la plupart, ont la préfixe en embonpoint, enjeu, envers, etc.

A peine s'était-on embarqués qu'il fallut jeter l'ancre.
Les Anglais s'attribuent l'empire des mers.

Une bande de blanchisseuses, portant des branches, sortit de la buanderie.

Elle portait une broche élégante en forme d'églantine d'or de grandeur naturelle.

L'éléphant était blessé au flanc et semblait en proie aux plus vives souffrances.

Le champ était planté de végétaux rapportés de l'étranger. Il n'y a qu'un très-petit nombre d'exceptions :

374.

trembler, tremper, trente.

L'initiale entre et les finales ension, ention s'écrivent également par un e entretien, entreprendre; dimension, invention.

Trois exceptions: antre, anthropophage, etc.; expansion.

Le cyclope anthropophage avoue à Ulysse avec expansion qu'il n'est pas heureux dans son antre, et il lui promet de le manger le dernier.

375. — In, im, au commencement des mots s'écrit par un i : invicible, impossible etc.

Excepté ainsi.

376.

:

Les mots commençant par cÉLÉ s'écrivent par un c: célébrité, céleri, céleste.

Trois exceptions: seller un cheval; sceller avec un sceau; scélérat.

Avec une célérité inattendue, le scélérat selle un cheval et s'enfuit avec le papier scellé.

377. — Il y a un н devant les mots commençant par les sons ip, yp, ui, um: hippopotame, huile, humecter, humble.

Excepté ipécacuanha.

QUESTIONNAIRE. Quels sont les mots qu'on écrit par en ou em initial? Quels sont ceux qu'on écrit par an? Quelles sont les syllabes qu'on écrit toujours par an au commencement, au milieu et à la fin des mots ? Donnez-en des exemples. Y a-t-il des exceptions? Quelles sont les exceptions pour ban? fan? — plan? tran? - Par quelle voyelle écrit-on l'initiale entre et les finales ension, ention?· Quelles sont les exceptions? - Quels sont les mots qu'on écrit par in ou im initial? Quand met-on im au lieu de in? Comment s'écrit ainsi 1 Quelle est la règle pour les mots commençant par célé? N'y a-t-il pas des exceptions? Dans quels cas particuliers faut-il mettre un h au commencement des mots?

Exercice. Complétez les mots inachevés dans les récits suivants.

1. UN ÉCHANGE.

L'empereur Rodolphe II. nventa un jourun.ngénieux moyen. pour faire justi.e d'un .ypocrite. Un march.nd3 étr.3ng.1 vint un jour l'.ntretenir3 .umblement d'un vol dont il était victime. Un hôte .ntre les mains duquel il avait déposé une som.e .mportante1, niait maintenant avoir rien reçu. Ce dépositaire était élèbres dans la ville pour sa probité; on ne pouvait lui .mposer.umiliation d'une perquisition judiciaire, qui d'ailleurs serait peut-être .nfructueuse'. L'empereur p.nchaits

donc pour laisser tomber l'aff.res. Un jour cependant que l'hôte se trouvait en sa prés.nce3, Rodolphe va à lui: « Vous avez là un joli chapeau, lui dit-il; faisons un éch.nge3, voulezvous? » Le personnage, très-flatté de cette att.ntion 3, présente .umblement son chapeau à l'empereur. Celui-ci lui donne le sien, puis passant dans une ch.mbre3 voisine, il ap.el.e un bourgeois et lui dit d'aller, de la part de l'hôte, en montrant le chapeau comme preuve de sa mission, demander à l'hôtesse la bourse où se trouvait le dépôt décrit par l'étr.nger3. La femme se hâte de remettre la bourse indiquée. L'empereur à qui on l'apporte, m.nde3 le pl.ignant3 et le dépositaire. Celuici se confond de nouveau en protestations et soutient qu'il n'a rien reçu. «.ypocrite, lui dit Rodolphe, dém.ntez donc ce témoignage; voilà la bourse elle-même, et qui est de belle dim.nsion". J'espère que la som.e y est encore tout .ntière3? » Poussé dans ses derniers retr.nchem.nts, l'hôte fut bien forcé de se reconnaître coupable.

2. LES DEUX AVEUGLES 7.

On permettait autrefois à certains m.ndi.nts aveugles de s'établir sur quelques-uns des ponts de Paris, .mpaquetés dans un manteau troué, avec un petit b.nc pour siége, un petit chien f.ntastique pour compagnon, une sébile de fer bl.nc pour caisse et une clarinette .nrouée pour gagne-pain. Il y avait deux aveugles, trois au plus sur chaque pont. C'était un poste fort .nvié; on n'y arrivait pas d'.mblée; on n'obtenait une de ces places qu'après l'avoir .umblement 2 sollicitée pendant des années. On citait en effet des m.endi.nts qui s'étaient .nrichis, grâce à l'.mplacement choisi par eux et au jeu plus ou moins .ndormant de leur .nstrument'. Deux aveugles se relayaient d'ordinaire pour faire appel à l'.umanité des passants, et les offr.ndes ne se faisaient pas att.ndre. Un jour l'un d'eux .nt.nd tomber une pièce bl.nche dans sa sébile. Il croit qu'on s'est

1. ain ou in. 2. h? 3. a ou e. - 4. é ou er. 5. ce ou se. - 6. ai ou è. - 7. Remplacer les points par les lettres a ou e dans tout le récit.

1

trompé: « Monsieur, monsieur, crie-t-il, vous m'avez fait un don plus gr.nd que vous ne p.nsez ! » Mais le monsieur est une dame qui ne pr.nd pas pour elle l'appel du m.ndi.nt. Un passant, qui ne se croit pas observé, reçoit cet arg.nt que lui t.nd l'aveugle. « C'est vrai, dit-il, je vous ai donné un fr.nc pour un sou. Là-dessus il jette cinq centimes dans la sébile et veut .mpocher l'argent. << Halte-là, bandit ! crie un ouvrier en blouse en l'.mpêchant de s'éloigner, vous allez r.ndre à l'instant ces vingt sous, où j'appelle ce sergent de ville. L'.ypocrite1 balbutie avec .mbarras, r.nd .umblement la pièce de monnaie et s'.nfuit sans se retourner. « Qu'y a-t-il donc? demande l'aveugle. Il y a que ce gr.nd fl.ndrin voulait vous .nlever l'argent qu'une bonne dame vous a donné; » et il lui explique ce qui vient de se passer. L'aveugle remercie l'ouvrier avec tr.nsport, et le prie de lui r.ndre .ncore un service: c'est de lui ch.nger sa pièce d'un fr.nc contre deux de cinqu.nte centimes, et d'aller porter l'une de ces pièces à l'autre aveugle du pont. « C'était un honnête journalier, dit-il; il travaillait dans une bu.nderie lorsqu'il est devenu aveugle ; il a femme et .nf.nt; il est juste qu'il ait sa part de ma bonne fortune. » L'ouvrier, .nch.nté de ces bons sentiments, va où il est .nvoyé, et un moment après on voyait le second aveugle s'av.ncer, conduit par son chien, yers son charitable collègue et l'.mbrasser avec efusion.

1. h?