Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1798 - Classical literature |
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Page 40
... malheureux systême . Vous voulez à tout prix vous rendre les maîtres de l'opinion , parce que l'opinion est aussi une puissance , et la seule que vous n'ayez pas . Oui , c'en est une sans doute , et il faut bien qu'elle soit réelle ...
... malheureux systême . Vous voulez à tout prix vous rendre les maîtres de l'opinion , parce que l'opinion est aussi une puissance , et la seule que vous n'ayez pas . Oui , c'en est une sans doute , et il faut bien qu'elle soit réelle ...
Page 59
... malheureux efforts de Ronsard pour trans- porter dans le français les procédés du grec et du latin , prouverent qu'inutilement rem- du génie des anciennes langues , il n'était pas en état de saisir celui qui était propre à la sienne ...
... malheureux efforts de Ronsard pour trans- porter dans le français les procédés du grec et du latin , prouverent qu'inutilement rem- du génie des anciennes langues , il n'était pas en état de saisir celui qui était propre à la sienne ...
Page 125
... malheureux que moi ? Soit que le jour , dissipant les étoiles , Force la nuit à retirer ses voiles , Et peigne l'Orient de diverses couleurs , Ou que l'ombre du soir , du faîte des montagnes , Tombe dans les campagnes , L'on ne me voit ...
... malheureux que moi ? Soit que le jour , dissipant les étoiles , Force la nuit à retirer ses voiles , Et peigne l'Orient de diverses couleurs , Ou que l'ombre du soir , du faîte des montagnes , Tombe dans les campagnes , L'on ne me voit ...
Page 147
... . La reconnaissance est du moins une excuse , et le repentir qu'il en témoi gna depuis peut lui mériter son pardon : n'exami- que les vers nons Ministre avare et lâche , esclave malheureux , Qui gémis K 2 DE LITTÉRATURE . 147.
... . La reconnaissance est du moins une excuse , et le repentir qu'il en témoi gna depuis peut lui mériter son pardon : n'exami- que les vers nons Ministre avare et lâche , esclave malheureux , Qui gémis K 2 DE LITTÉRATURE . 147.
Page 148
Jean-François de La Harpe. Ministre avare et lâche , esclave malheureux , Qui gémis sous le poids des affaires publiques , Victime dévouée aux chagrins politiques , Fantôme révéré sous un titre onéreux ! Vois combien des grandeurs le ...
Jean-François de La Harpe. Ministre avare et lâche , esclave malheureux , Qui gémis sous le poids des affaires publiques , Victime dévouée aux chagrins politiques , Fantôme révéré sous un titre onéreux ! Vois combien des grandeurs le ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 442 - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur ? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat...
Page 127 - Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle, on bâtit sur le sable; Plus on est élevé, plus on court de dangers; Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois, que les toits des bergers.
Page 161 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 429 - II excelle à conduire un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, A se donner lui-même en spectacle...
Page 386 - Perfide, je le voi : Tu comptes les moments que tu perds avec moi ! Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne, Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux. Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux ; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée, Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié.
Page 338 - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux, Et, de la même main dont il quitte l'épée Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et d'un style plaintif Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Page 413 - Je prévois que tes coups viendront jusqu'à ta mère. Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais ; Tu voudras t'affranchir du joug de mes bienfaits.
Page 208 - D'un plaisir pur et doux mon âme est possédée. Va, fais tout préparer pour ces moments heureux Qui vont joindre ma vie à l'objet de mes vœux. Je vais donner une heure aux soins de mon empire, Et le reste du jour sera tout à Zaïre.
Page 99 - Droit à l'étable, où deux chevaux trouva; Laisse le pire, et sur le meilleur monte, Pique et s'en va. Pour abréger le conte, Soyez certain qu'au partir du dit lieu N'oublia rien, fors à me dire adieu.
Page 217 - Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l'effroi d'une armée ennemie, Descendaient au tombeau tout chargés d'infamie, Si je n'eusse produit un fils digne de moi, Digne de son pays et digne de son roi.