Histoire générale de la philosophie depuis les temps les plus anciens jusqu'au XIXe siècle |
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absolue Alexandrins Aristote assez attributs Bacon Bhagavad-Gita bouddhisme Brahmanes c'est-à-dire caractère cartésianisme cartésien cause choses Colebrooke connaissance conscience d'Aristote Descartes dialectique Dieu disciple divine dix-septième siècle doctrine dogmatisme écoles écrits édition Épicure époque esprit FRAGMENTS DE PHILOSOPHIE Grèce hommes Ibid idées in-fol indienne ionienne Kapila l'âme l'école l'esprit humain l'être l'existence l'histoire l'homme l'idéalisme l'idée l'Inde l'intelligence l'unité leç leçon Leibniz livre Locke losophie lui-même Maimonide Malebranche matière ment métaphysique méthode Mimansa monde morale mort moyen âge mysticisme mystique nature Nyaya ouvrages panthéisme pensée péripatéticienne phénomènes philo philoso PHILOSOPHIE ANCIENNE PHILOSOPHIE DU MOYEN philosophie grecque philosophie moderne physique Platon platonicienne Plotin premier principe Proclus psychologie puissance pythagoriciens quæ raison réflexion Reid religion Roger Bacon Sankhya scepticisme scholastique science seizième siècle sens sensation sensualisme seule Socrate sophie sorte Spinoza stoïcisme substance surtout systèmes théisme théodicée théologie théorie tion traduction Védanta Védas vérité Voilà Voyez vrai Xénophon καὶ τὸ
Popular passages
Page 380 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 385 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 363 - ... peut-être ne serons-nous jamais capables de connaître si un être purement matériel pense' ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation , si Dieu n'a point donné à quelque amas de matière, disposée comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser, ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 415 - Mais, parce qu'entre les choses créées, quelques-unes sont de telle nature qu'elles ne peuvent exister sans quelques autres, nous les distinguons d'avec celles qui n'ont besoin que du concours ordinaire de Dieu, en nommant celles-ci des substances, et celles-là des qualités ou des attributs de ces substances.
Page 536 - C'est ainsi que personne n'apporte en naissant l'idée qu'il faut être juste; mais Dieu a tellement conformé les organes des hommes que tous, à un certain âge, conviennent de cette vérité.
Page 389 - Et en toutes les neuf années suivantes je ne fis autre chose que rouler ça et là dans le monde, tâchant d'y être spectateur plutôt qu'acteur en toutes les comédies qui s'y jouent...
Page 414 - ... en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieu seul est infini. Mais pour les choses où sous quelque considération seulement je ne vois point de fin, comme l'étendue des espaces imaginaires, la multitude des nombres, la divisibilité des parties de la quantité et autres choses semblables , je les appelle indéfinies et non pas infinies, parce que de toutes parts elles ne sont pas sans fin ni sans limites.
Page 407 - De façon que cette indifférence que je sens lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de la liberté et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance...
Page 406 - Car, afin que je sois libre , il n'est pas nécessaire que je sois indifférent à choisir l'un ou l'autre des deux contraires ; mais plutôt , d'autant plus que je penche 'vers l'un, soit que je connaisse évidemment que le bien et le vrai s'y rencontrent, soit que Dieu dispose ainsi l'intérieur de ma pensée, d'autant plus librement j'en fais choix et je l'embrasse...
Page 387 - ... il n'ya eu que les seuls mathématiciens qui ont pu trouver quelques démonstrations, c'est-à-dire quelques raisons certaines...