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CHAPITRE X.

EXERCICES

SUR LES PRONOMS POSSESSIFS.

(V. Grammaire, no 473.)

1. Je vous répondrai aussitôt que j'aurai reçu la vôtre. 2. D'après ce que vous m'écrivez, je crains que vous n'ayez pas reçu la mienne, qui vous donnait tous les détails que vous me demandez.

3. Veuillez dire à votre ami que j'ai reçu la sienne, et que, pour y répondre, je n'attends qu'un moment de loisir.

4. Pour vous convaincre que je n'ai pas manqué de zèle, reportez-vous à la vôtre en date du dix de ce mois, par laquelle vous me recommandiez d'attendre de nouveaux ordres. 5. La mienne a pour objet de vous faire connaître l'issue de ce procès.

CHAPITRE XI.

EXERCICES

SUR LES PRONOMS RELATIFS.

(V. Gramm., no 475 et suiv.)

1. Il y a un air d'affectation dans cet auteur qui gâte ses écrits. (477.)

2. Il y a deux choses à qui il faut s'accoutumer sous peine de trouver la vie insupportable: les injures du temps et les injustices des hommes.

3. Que de reconnaissance mérite la bonté de Dieu, qui a gravé dans nos cœurs l'amour de la vertu et la haine du vice! (481.)

4. Les plus hautes montagnes sont les réservoirs dont sortent les plus grands fleuves.

5. Arnaud, qui aimait Racine et qui estimait Athalie, la

plaçait pourtant au-dessous d'Esther, à qui elle est si supérieure.

6. Le Tasse naquit à Sorrento; la maison d'où il sortait était une des plus illustres de l'Italie.

7. Lorsqu'on est jeune, la vie paraît sans terme : c'est un trésor qu'on croit qui est inépuisable.

8. On doit placer l'amour de la patrie au rang de ces vertus sublimes dont découlent tous les biens de la société.

9.

D'où vient donc cet ennui qu'on voit qui vous dévore ? 10. Il n'y a rien, jusqu'à la vérité même, à qui un peu d'agrément ne soit nécessaire.

11. C'est une douce erreur que je prétends qui cesse.

12. L'espèce de canne dont l'on tire le sucre est originaire de la Chine et des Indes, et fut transportée en Amérique vers l'an mille-cinq cents.

13. De tous les attributs de la Divinité, la bonté est celui sans qui on la peut moins concevoir.

14. Les Japonais supportent avec une constance admirable toutes les incommodités de la vie, dont ils ne font pas grand cas. (481.)

15. Notre salut naît quelquefois des causes même dont devait venir notre perte.

16. Il y a une certaine douceur dans le langage d'un hypocrite que n'a pas la vérité. (477.)

17. Régulus, dans son expédition contre Carthage, eut à combattre un prodigieux serpent, contre qui il fallut employer toute l'armée romaine.

CHAPITRE XII.

EXERCICES

SUR LES PRONOMS INDÉFINIS.

(V. Gramm., no 485 et suiv.)

1. On est heureuse quand on est mère, et qu'on est adore de ses enfants.

2. Les gens qui sont continuellement dans le tourbillon du

monde, sont sujets à d'étranges distractions, et quoiqu'on s'y soit connu long-temps, on est presque étonné, après une courte absence, de se reconnaître.

3. On peut être sot avec beaucoup d'esprit, et on peut n'être pas un sot avec peu d'esprit.

4. On n'aurait guère de plaisir, si on ne se flattait jamais. 5. On estime la vie par dessus tout, et l'on la prodigue comme si elle devait toujours durer.

6. Le style n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses pensées: si l'on les enchaîne étroitement, si l'on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis; si l'on les laisse se succéder lentement, et ne se joindre qu'à la faveur des mots, quels que élégants qu'ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant.

7. L'on se corrige quelquefois mieux par la vue du mal que par l'exemple du bien.

8. Les deux rois firent chanter des te deums, chacun dans leur camp.

9. L'Énéide de Virgile et l'Art poétique d'Horace sont des ouvrages parfaits, chacun dans leur genre.

10. La nature semble avoir départi des talents divers aux hommes, pour leur donner, à chacun, son emploi.

11. Les personnes sensibles ont en eux les semences de tous les sentiments généreux.

12. Personne n'a jamais été comparée à La Fontaine pour la naïveté, ni à Racine pour l'élégance.

13. Newton et Galilée ont contribué infiniment l'un l'autre aux progrès que les sciences physiques ont faits.

14. Loin de se regarder comme ne faisant qu'une seule et une même famille, les hommes ne se lient que pour se tromper les uns et les autres.

15. Les passions, ennemies l'une de l'autre, sont dans un état perpétuel de guerre.

16.

Que dis-je? on règne, et d'un peuple fidèle

On est chéri, surtout si on est belle.

17. Quel tribut d'admiration ne devons-nous pas aux Bossuets, aux Racines et aux Boileaux, qui ont contribué à lu gloire de la France, chacun par leurs ouvrages immortels!

18. N'est-il pas à craindre que l'ennui ne succède à des sentiments trop vifs lorsqu'on commence à se voir réciproquement tel qu'on est ?

19. Qu'elle est cruelle et absurde cette gloire qui porte les hommes à se détruire les uns et les autres !

20. Il n'y a jamais rien à gagner à confondre les genres, puisque le talent est le maître de les traiter tous, en les laissant chacun à leur place.

21. Les corps célestes s'attirent les uns et les autres, en raison de leur masse et de leur distance.

22. L'on met à l'abri des coups du sort ce que l'on donne à ses amis.

23. Toutes les dignités qui distinguent les hommes disparaissent avec la vie, et on pourrait mettre cette inscription sur la porte d'un cimetière: Ici on est égal.

24. On se sert de plusieurs noms pour exprimer la même chose; cependant si on examine tous ces noms, l'un après l'autre, on trouvera qu'ils ont, chacun, sa signification particulière.

25. On admire les personnes d'esprit, mais on n'aime que ceux chez qui l'esprit est uni à la bonté.

26. Racine et Fénelon possédaient l'un l'autre, au plus haut degré, l'art d'exciter les émotions les plus tendres et les plus vives.

27. Ronsard et Balzac avaient, chacun, dans son genre, assez de mérite pour former, après soi, un grand écrivain en vers et en prose.

28. L'on est heureux dans son ménage, lorsqu'on est bien uni.

29. Les hommes, après avoir occupé un peu plus de terrain l'un que l'autre, vont tous ensemble dans un abîme où on ne reconnaît plus les rangs qui les distinguaient.

30. César et Pompée avaient, chacun, son mérite; mais c'étaient des mérites différents.

31. On n'est que plus chéri alors qu'on devient mère.

32. Les deux Rousseaux se sont illustrés, chacun dans leur genre.

33. L'on console les indifférents, et on s'afflige avec son ami.

34. Les hommes ne sont-ils donc sur la terre que pour se déchirer les uns et les autres !

35. Est-il personne qui puisse se flatter d'être toujours aimée ?

CHAPITRE XIII.

RECAPITULATION

SUR L'EMPLOI DES PRONOMS EN GÉNÉRAL, ET SUR LES CINQ SORTES DE PRONOMS.

(V. Grammaire, no 432 et suiv.)

1. Une ame noble rend justice, même à ceux qui la lui

rerusent.

2. Les désirs ont des charmes qui cessent d'exister pour celui qui sans cesse s'abandonne à eux.

3. Ce qui a droit à nos hommages par-dessus tout, est le mérite et la vertu.

4. Si tu sèmes le mal, tu récolteras le mal, attens-t'y.

5. Louis XIV accorda aux savants et aux artistes cette faveur, cette protection sans lesquelles les sciences et les arts ne peuvent fleurir.

6. Il y a une grâce, une simplicité dans les anciens qu'on ne saurait s'empêcher d'admirer. (477.)

7. Celui qui ne pense qu'à soi-même dispense les autres d'y penser.

8. L'esprit et le cœur sont les deux portes par qui les vérités sont reçues dans l'ame.

9. Boire, manger, dormir est le partage de la brute; penser avec liberté, sentir avec délicatesse, agir avec courage est le partage de l'homme.

10. Les personnes consommés dans la vertu ont une droiture d'esprit qui les empêche d'être médisants.

11. Je lui dirais : Oui, monsieur, liez-moi.-Monsieur, je ne veux point d'être liée, et je ne la serai point.

12. Un magistrat intègre et un brave officier servent également la patrie: celui-ci en faisant la guerre aux ennemis intérieurs, celui-là en nous protégeant contre les ennemis extérieurs.

13. Tous deux s'aidaient l'un et l'autre à porter leurs douleurs ; N'ayant plus d'autres biens, ils se donnaient des pleurs.

14. Là se trouvent des hautes montagnes toujours couvertes de neige, et dont sortent des grands fleuves qui parcourent les deux Amériques.

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