Œuvres de P. Corneille: Horace. Cinna. Polieucte. Le menteurChez la veuve Gandouin, 1759 |
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... yeux fur votre Eminence , quand elle honore de fa présence & de fon attention le récit de nos poëmes . C'est là que lifant fur fon vifage ce qui lui plaît , & ce qui ne lui plaît pas , nous nous inftruifons avec certitude de ce qui eft ...
... yeux fur votre Eminence , quand elle honore de fa présence & de fon attention le récit de nos poëmes . C'est là que lifant fur fon vifage ce qui lui plaît , & ce qui ne lui plaît pas , nous nous inftruifons avec certitude de ce qui eft ...
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... rudes alarmes , Le trouble de mon cœur ne peut rien fur mes larmes ; Et parmi les foupirs qu'il pouffe vers les cieux , Ma conftance du moins régne encor fur mes yeux . Quand on arrête là les déplaifirs d'une ame ; Si A iiij HORA СЕ, ...
... rudes alarmes , Le trouble de mon cœur ne peut rien fur mes larmes ; Et parmi les foupirs qu'il pouffe vers les cieux , Ma conftance du moins régne encor fur mes yeux . Quand on arrête là les déplaifirs d'une ame ; Si A iiij HORA СЕ, ...
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... yeux Camille agit bien autrement ! Son frere eft votre époux , le vôtre eft fon amant , Mais elle voit d'un cil bien différend du vôtre , Son fang dans une armée , & fon amour dans l'autre . Lorfque vous conferviez un efprit tout Romain ...
... yeux Camille agit bien autrement ! Son frere eft votre époux , le vôtre eft fon amant , Mais elle voit d'un cil bien différend du vôtre , Son fang dans une armée , & fon amour dans l'autre . Lorfque vous conferviez un efprit tout Romain ...
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... yeux ! Je ne vous le dis point , vous vîtes nos adieux . Vous avez vû depuis les troubles de mon ame , Vous fayez pour la paix quels vœux a faits ma flamme , Et quels pleurs j'ai verfés à chaque événement , Tantôt pour mon pays , tantôt ...
... yeux ! Je ne vous le dis point , vous vîtes nos adieux . Vous avez vû depuis les troubles de mon ame , Vous fayez pour la paix quels vœux a faits ma flamme , Et quels pleurs j'ai verfés à chaque événement , Tantôt pour mon pays , tantôt ...
Page 15
... yeux ? SCENE IV . CURIACE , CAMILLE , JULIE . N CURIAC E. En doutez point , Camille , & revoyez un homme Qui n'eft ni le vainqueur , ni l'esclave de Rome . Ceffez d'appréhender de voir rougir mes mains Du poids honteux des fers , ou du ...
... yeux ? SCENE IV . CURIACE , CAMILLE , JULIE . N CURIAC E. En doutez point , Camille , & revoyez un homme Qui n'eft ni le vainqueur , ni l'esclave de Rome . Ceffez d'appréhender de voir rougir mes mains Du poids honteux des fers , ou du ...
Common terms and phrases
ÆMILIE affez affuré aime ainfi Albe ALBIN ALCIPPE amant amour auffi AUGUST C'eft C'eſt CAMILLE Céfar ceffe chofe chrétien ciel CINNA CLARICE à Lucrece CLITON cœur conferver confidere crime CURIAC deffein defirs deftin déja dieux difcours DORANT douleur efprit enſemble époux eſt étes étoit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN fang fans fecond fecret FÉLIX femble feroit fervir feul fien fœur foibleffe foit fon pere fonge font fouffrir foupirs fourbe fous fouvent fuis fuivre fujet FULVIE fupplice GERONT gloire grace haine hazard hymen ISABELLE j'ai j'en jufte JULIE l'amour laiffer loix m'en main malheur MAXIME Monfieur mort mourir n'eft n'eſt Néarque paffer PAULINE penfer PHILIST pleurs plûtôt POLYE Polyeucte préfent PREMIERE puiffe puifque qu'un raiſon refte rien Romain Rome s'eft SABINE SCENE Seigneur ſes SEVERE ſon STRATONICE théatre trépas trifte UCTE VALERE venger vertu veux vieil HORACE vœux yeux
Popular passages
Page 142 - Après m'avoir au temple à tes pieds abattu? Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique! Si j'ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d'un souverain Qui pour tout conserver tienne tout en sa main...
Page 142 - Maxime, qu'après toi j'avais le plus aimé ; Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé : Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant et gardes le silence, Plus par confusion que par obéissance. Quel était ton dessein et...
Page 140 - Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 215 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien: Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 140 - Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de- leur camp tu reçus la naissance, Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance. Leur haine enracinée, au milieu de ton sein, T'avait mis contre moi...
Page 146 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 142 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d'encens, donner le coup fatal; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 24 - L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux, Et peu d'hommes au cœur l'ont assez imprimée Pour oser aspirer à tant de renommée. CURIACE II est vrai que nos noms ne sauraient plus périr. L'occasion est belle, il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs...
Page 94 - Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé; Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père. Et sa tête à la main demandant son salaire, Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 143 - J'aime mieux toutefois céder à ton envie: Règne , si tu le peux , aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses , les Métels , les Pauls , les Fabiens , Et tant d'autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d'un sang si généreux Jusqu'à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temps.