Œuvres de P. Corneille: Horace. Cinna. Polieucte. Le menteurChez la veuve Gandouin, 1759 |
From inside the book
Results 1-5 of 32
Page 3
... j'ai cet avantage qu'on ne peut fans quelque injuftice condamner mon choix , & que ce gé- néreux Romain que je mets aux pieds de votre Eminence eût pú paroître devant elle avec moins de honte , A ij A MONSEIGNEUR ...
... j'ai cet avantage qu'on ne peut fans quelque injuftice condamner mon choix , & que ce gé- néreux Romain que je mets aux pieds de votre Eminence eût pú paroître devant elle avec moins de honte , A ij A MONSEIGNEUR ...
Page 18
... choix . Enfin l'offre s'accepte , & la paix defirée Sous ces conditions eft auffi - tôt jurée , Trois combattront pour tous , mais , pour les mieux choifir , Nos chefs ont voulu prendre un peu plus de loifir , Le vôtre eft au fénat , le ...
... choix . Enfin l'offre s'accepte , & la paix defirée Sous ces conditions eft auffi - tôt jurée , Trois combattront pour tous , mais , pour les mieux choifir , Nos chefs ont voulu prendre un peu plus de loifir , Le vôtre eft au fénat , le ...
Page 20
... choix pouvoit combler trois familles de gloire , Confacrer hautement leurs noms à la mémoire ; Oui , l'honneur que reçoit la vôtre par ce choix En pouvoit à bon titre immortalifer trois ; Et puifque c'eft chez vous que mon heur & ma ...
... choix pouvoit combler trois familles de gloire , Confacrer hautement leurs noms à la mémoire ; Oui , l'honneur que reçoit la vôtre par ce choix En pouvoit à bon titre immortalifer trois ; Et puifque c'eft chez vous que mon heur & ma ...
Page 21
... choix m'enfle d'un juste orgueil , Mon efprit en conçoit une mâle afsurance , J'ofe efpérer beaucoup de mon peu de vaillance , Et du fort envieux quels que foient les projess , Je ne me compte point pour un de vos fujets . Rome a trop ...
... choix m'enfle d'un juste orgueil , Mon efprit en conçoit une mâle afsurance , J'ofe efpérer beaucoup de mon peu de vaillance , Et du fort envieux quels que foient les projess , Je ne me compte point pour un de vos fujets . Rome a trop ...
Page 22
... choix ? FLAVIAN . Je viens pour vous l'apprendre . CURIAC E. Hé bien , qui font les trois ? FLAVIA N. Vos deux freres & vous . CURIA CE . Qui ? FLAVIA N. Vous & vos deux freres . Mais pourquoi ce front trifte & ces regards féveres ? Ce ...
... choix ? FLAVIAN . Je viens pour vous l'apprendre . CURIAC E. Hé bien , qui font les trois ? FLAVIA N. Vos deux freres & vous . CURIA CE . Qui ? FLAVIA N. Vous & vos deux freres . Mais pourquoi ce front trifte & ces regards féveres ? Ce ...
Common terms and phrases
ÆMILIE affez affuré aime ainfi Albe ALBIN ALCIPPE amant amour auffi AUGUST C'eft C'eſt CAMILLE Céfar ceffe chofe chrétien ciel CINNA CLARICE à Lucrece CLITON cœur conferver confidere crime CURIAC deffein defirs deftin déja dieux difcours DORANT douleur efprit enſemble époux eſt étes étoit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN fang fans fecond fecret FÉLIX femble feroit fervir feul fien fœur foibleffe foit fon pere fonge font fouffrir foupirs fourbe fous fouvent fuis fuivre fujet FULVIE fupplice GERONT gloire grace haine hazard hymen ISABELLE j'ai j'en jufte JULIE l'amour laiffer loix m'en main malheur MAXIME Monfieur mort mourir n'eft n'eſt Néarque paffer PAULINE penfer PHILIST pleurs plûtôt POLYE Polyeucte préfent PREMIERE puiffe puifque qu'un raiſon refte rien Romain Rome s'eft SABINE SCENE Seigneur ſes SEVERE ſon STRATONICE théatre trépas trifte UCTE VALERE venger vertu veux vieil HORACE vœux yeux
Popular passages
Page 142 - Après m'avoir au temple à tes pieds abattu? Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique! Si j'ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d'un souverain Qui pour tout conserver tienne tout en sa main...
Page 142 - Maxime, qu'après toi j'avais le plus aimé ; Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé : Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant et gardes le silence, Plus par confusion que par obéissance. Quel était ton dessein et...
Page 140 - Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 215 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien: Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 140 - Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de- leur camp tu reçus la naissance, Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance. Leur haine enracinée, au milieu de ton sein, T'avait mis contre moi...
Page 146 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 142 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d'encens, donner le coup fatal; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 24 - L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux, Et peu d'hommes au cœur l'ont assez imprimée Pour oser aspirer à tant de renommée. CURIACE II est vrai que nos noms ne sauraient plus périr. L'occasion est belle, il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs...
Page 94 - Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé; Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père. Et sa tête à la main demandant son salaire, Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 143 - J'aime mieux toutefois céder à ton envie: Règne , si tu le peux , aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses , les Métels , les Pauls , les Fabiens , Et tant d'autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d'un sang si généreux Jusqu'à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temps.