Œuvres de P. Corneille: Horace. Cinna. Polieucte. Le menteurChez la veuve Gandouin, 1759 |
From inside the book
Results 1-5 of 14
Page 31
... . O ma fœur ! CAMILLE . Courage , ils s'amolliffent SABINE . Vous pouffez des foupirs , vos vifages pâliffent ! Quelle peur vous faifit ! Sont - ce là ces Ciiij HORAC E. 3x Mais quoi ? Vous fouilleriez une gloire si belle, ...
... . O ma fœur ! CAMILLE . Courage , ils s'amolliffent SABINE . Vous pouffez des foupirs , vos vifages pâliffent ! Quelle peur vous faifit ! Sont - ce là ces Ciiij HORAC E. 3x Mais quoi ? Vous fouilleriez une gloire si belle, ...
Page 32
Pierre Corneille. Quelle peur vous faifit ! Sont - ce là ces grands cœurs , Ces héros qu'Albe & Rome ont pris pour défenfeurs ? HORACE . Que t'ai - je fait , Sabine , & quelle est mon offense Qui t'oblige à chercher une telle vengeance ...
Pierre Corneille. Quelle peur vous faifit ! Sont - ce là ces grands cœurs , Ces héros qu'Albe & Rome ont pris pour défenfeurs ? HORACE . Que t'ai - je fait , Sabine , & quelle est mon offense Qui t'oblige à chercher une telle vengeance ...
Page 56
... Sont trop payés de fang pour exiger des larmes . Quand la perte eft vengée , on n'a plus rien perdu . CAMILLE . Puifqu'ils font fatisfaits par le fang épandu , Je cefferai pour eux de paroître affligée , Et j'oublierai leur mort que ...
... Sont trop payés de fang pour exiger des larmes . Quand la perte eft vengée , on n'a plus rien perdu . CAMILLE . Puifqu'ils font fatisfaits par le fang épandu , Je cefferai pour eux de paroître affligée , Et j'oublierai leur mort que ...
Page 73
... Sont des dons que le ciel fait à peu de personnes , De pareils ferviteurs font les forces des rois , Et de pareils auffi font au - deffus des loix . Qu'elles fe taifent donc , que Rome diffimule Ce que dès fa naiffance elle vit en ...
... Sont des dons que le ciel fait à peu de personnes , De pareils ferviteurs font les forces des rois , Et de pareils auffi font au - deffus des loix . Qu'elles fe taifent donc , que Rome diffimule Ce que dès fa naiffance elle vit en ...
Page 94
... Sont les degrés fanglans dont Augufte a fair choix Pour monter dans le trône , & nous donner des loix : Mais nous pouvons changer un deftin fi funefte , Puifque de trois tyrans c'est le feul qui nous reste , Et que jufte une fois il s ...
... Sont les degrés fanglans dont Augufte a fair choix Pour monter dans le trône , & nous donner des loix : Mais nous pouvons changer un deftin fi funefte , Puifque de trois tyrans c'est le feul qui nous reste , Et que jufte une fois il s ...
Common terms and phrases
ÆMILIE affez affuré aime ainfi Albe ALBIN ALCIPPE amant amour auffi AUGUST C'eft C'eſt CAMILLE Céfar ceffe chofe chrétien ciel CINNA CLARICE à Lucrece CLITON cœur conferver confidere crime CURIAC deffein defirs deftin déja dieux difcours DORANT douleur efprit enſemble époux eſt étes étoit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN fang fans fecond fecret FÉLIX femble feroit fervir feul fien fœur foibleffe foit fon pere fonge font fouffrir foupirs fourbe fous fouvent fuis fuivre fujet FULVIE fupplice GERONT gloire grace haine hazard hymen ISABELLE j'ai j'en jufte JULIE l'amour laiffer loix m'en main malheur MAXIME Monfieur mort mourir n'eft n'eſt Néarque paffer PAULINE penfer PHILIST pleurs plûtôt POLYE Polyeucte préfent PREMIERE puiffe puifque qu'un raiſon refte rien Romain Rome s'eft SABINE SCENE Seigneur ſes SEVERE ſon STRATONICE théatre trépas trifte UCTE VALERE venger vertu veux vieil HORACE vœux yeux
Popular passages
Page 142 - Après m'avoir au temple à tes pieds abattu? Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique! Si j'ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d'un souverain Qui pour tout conserver tienne tout en sa main...
Page 142 - Maxime, qu'après toi j'avais le plus aimé ; Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé : Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant et gardes le silence, Plus par confusion que par obéissance. Quel était ton dessein et...
Page 140 - Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t'impose : Prête, sans me troubler, l'oreille à mes discours; D'aucun mot, d'aucun cri, n'en interromps le cours; Tiens ta langue captive; et si ce grand silence A ton émotion fait quelque violence, Tu pourras me répondre après tout à loisir : Sur ce point seulement, contente mon désir.
Page 215 - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien: Je porte en un cœur tout chrétien Une flamme toute divine; Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
Page 140 - Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de- leur camp tu reçus la naissance, Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance. Leur haine enracinée, au milieu de ton sein, T'avait mis contre moi...
Page 146 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne. Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et dans le sacré rang où sa faveur l'a mis Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 142 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit au lieu d'encens, donner le coup fatal; La moitié de tes gens doit occuper la porte, L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 24 - L'éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux, Et peu d'hommes au cœur l'ont assez imprimée Pour oser aspirer à tant de renommée. CURIACE II est vrai que nos noms ne sauraient plus périr. L'occasion est belle, il nous la faut chérir. Nous serons les miroirs...
Page 94 - Les uns assassinés dans les places publiques, Les autres dans le sein de leurs dieux domestiques; Le méchant par le prix au crime encouragé; Le mari par sa femme en son lit égorgé; Le fils tout dégouttant du meurtre de son père. Et sa tête à la main demandant son salaire, Sans pouvoir exprimer par tant d'horribles traits Qu'un crayon imparfait de leur sanglante paix.
Page 143 - J'aime mieux toutefois céder à ton envie: Règne , si tu le peux , aux dépens de ma vie ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cosses , les Métels , les Pauls , les Fabiens , Et tant d'autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d'un sang si généreux Jusqu'à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temps.