Récits des temps Mérovingiens, précédés de considérations sur l'histoire de France, Volume 1J. Tessier, 1840 - France |
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aliquis allæ amicitiæ apud script assemblées autem barbares bödæ Boulainvillers Bréquigny brödræ Brunehilde Burgondes champ de mai Charlemagne charte chose civile commune comte Concilium confratres confratrum congilda conjurationes conquête constitution convictus convivii emat etiam féodal foræ francic François Hotman Franks fratres fratribus fuerit Galeswinthe gallic Gallo-Romains Gaule Gaulois germanique ghilde gild gildæ gildam gildbroder gildet gouvernement Grégoire de Tours hanom Hilperik Hist historique hommes Hosom Ibid ikkæ institutions jurée l'ancien l'empire l'état l'histoire liberté loi salique lois Louis XIV Mably ment mœurs monarchie française Montlosier moyen-âge nation nationale Neustrie nisi noblesse nostræ Nullus omnes peuple politique public quæ quam quis quod race régime municipal révolution rois romain royaume segh seigneurs seul Sighebert social souveraineté statuta sunt super suum système Tha scal tha sculæ théorie ther thet tiers-état tion titre tradition Turon uden vero veth villæ villes vorder XIIe siècle
Popular passages
Page 164 - Ainsi, nous avons vu dans le renouvellement de la pairie une institution vraiment nationale et qui doit lier tous les souvenirs à toutes les espérances, en réunissant les temps anciens et les temps modernes.
Page 164 - A CES CAUSES — Nous AVONS volontairement, et par le libre exercice de notre autorité royale, ACCORDÉ ET ACCORDONS, FAIT CONCESSION ET OCTROI à nos sujets, tant pour nous que pour nos successeurs, et à toujours, de la Charte constitutionnelle qui suit : Droit public des Français.
Page 164 - En cherchant ainsi à renouer la chaîne des temps, que de funestes écarts avaient interrompue, nous avons effacé de notre souvenir., comme nous voudrions qu'on pût les effacer de l'histoire, tous les maux qui ont affligé la patrie durant notre absence. Heureux de nous retrouver...
Page 317 - Des bâtiments d'exploitation agricole, des haras, des étables, des bergeries et des granges, les masures des cultivateurs et les cabanes des serfs du domaine complétaient le village royal, qui ressemblait parfaitement, quoique sur une plus grande échelle , aux villages de l'ancienne Germanie.
Page 349 - A l'approche des montagnes, les chemins devinrent difficiles; elle ne s'en aperçut pas, et voulut encore aller plus loin. Mais, comme les gens qui la suivaient, grossissant beaucoup le...
Page 347 - Galeswinthe n'avait cessé d'éprouver une grande répugnance pour l'homme auquel on la destinait, et de vagues inquiétudes sur l'avenir. Les promesses faites, au nom du roi Hilperik, par les ambassadeurs franks , n'avaient pu la rassurer. Dès qu'elle apprit que son sort venait d'être fixé d'une manière irrévocable, saisie d'un mouvement de terreur...
Page 316 - D'autres maisons de moindre apparence étaient occupées par un grand nombre de familles qui exerçaient, hommes et femmes, toutes sortes de métiers, depuis l'orfévrerie et la fabrique des armes jusqu'à l'état de tisserand et de corroyeur, depuis la broderie en soie et en or jusqu'à la plus grossière préparation de la laine et du lin.
Page 163 - ... dans la société, la direction imprimée aux esprits depuis un demi-siècle, et les graves altérations qui en sont résultées : nous avons reconnu que le vœu de nos sujets pour une charte constitutionnelle était l'expression d'un besoin réel...
Page 333 - Sous le portique du palais, Hilperik trouva sa femme Audowere tenant entre ses bras son enfant, qu'elle vint lui présenter avec une joie mêlée d'orgueil ; mais le roi, affectant un air de regret, lui dit: «Femme, dans ta simplicité d'esprit, tu as fait une chose criminelle ; désormais tu ne peux plus être mon épouse.
Page 348 - Les ambassadeurs franks se présentèrent pour saluer la fiancée de leur roi, et prendre ses ordres pour le départ ; mais à la vue de ces deux femmes sanglotant sur le sein l'une de l'autre et se serrant si étroitement qu'elles paraissaient liées ensemble, tout rudos qu'ils étaient, ils furent émus et n'osèrent parler de voyage.