Introduction à l'histoire des connaissances chimiques: connexions des sciences du domaine de la philosophie naturelle, exposées conformément à la méthode a posteriori expérimentale sous le double rapport de l'analyse et de la synthèse

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L. Guérin et Cie, Éditeurs, 1866 - Chemistry - 479 pages

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Page 464 - Mais celui qui aime une personne à cause de sa beauté, l'aime-t-il? Non; car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne , fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime* pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on, moi? Non; car je puis perdre ces qualités sans me perdre , moi.
Page 465 - Non, car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aimet-on moi? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moimême. Où est donc ce moi s'il n'est ni dans le corps ni dans l'âme?
Page 207 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 216 - V observation y tient une place importante et y joue un grand rôle. Toutes les branches des mathématiques fournissent des preuves à l'appui de cette assertion, mais je les choisirai de préférence dans l'une de celles qu'on regarde comme plus abstraites, je veux parler de la théorie des nombres. Je citerai ainsi pour exemples : La périodicité du développement en fraction continue des racines d'une équation du second degré à coefficients commensurables ; La loi de réciprocité pour les...
Page 357 - ... que les conditions où vivaient les- espèces antédiluviennes, devaient avoir les plus grands rapports avec les conditions du monde actuel,, à en juger par les formes de ces espèces, par la composition des os que nous trouvons à l'état fossile, et par l'habitude de leur vie sur la terre et dans les eaux douces ou salées...
Page 423 - Dirait-on que moi, vieux radoteur, rongé de soucis et de peines, je me surprends quelquefois à pleurer comme un enfant en marmottant ces petits airs d'une voix déjà cassée et tremblante?
Page 465 - Où est donc ce moi s'il n'est ni dans le corps ni dans l'âme? Et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le Moi puisqu'elles sont périssables?
Page 216 - ... des méthodes en mathématiques. On peut, néanmoins, à l'égard des procédés intellectuels propres aux géomètres, faire cette remarque fort simple, que justifiera l'histoire même de la science, c'est que l'observation y tient une place importante et y joue un grand rôle. Toutes les branches des mathématiques fournissent des preuves à l'appui de cette assertion, mais je les choisirai de préférence dans l'une de celles qu'on regarde comme plus abstraites, je veux parler de la théorie...
Page 357 - Les composés produits sous l'influence de la vie sont plus complexes généralement que les composés de la nature inorganique ; leur stabilité est moindre et leur formation fort lente. Dans cet état de choses, il faudrait donc expliquer comment cette nature serait assez puissante pour engendrer la vie, tout en étant cependant incapable d'altérer la composition chimique des produits vivants. Si on alléguait que cette nature puissante n'a pas créé les espèces actuelles, mais les espèces...
Page 354 - M. Chevreul, les formes régulières que prennent les espèces chimiques par la cristallisation n'ont rien de comparable avec les êtres vivants, quelque admirable que soit d'ailleurs la symétrie des cristaux ; ceux-ci sont le résultat de l'équilibre le plus stable de leurs molécules, quant aux circonstances où elles...

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