HISTOIRE ABRÉGÉE DES HOMMES QUI SE SONT FAIT UN NOM PAR LEUR GÉNIE, LEURS TALENS, PAR L'ABBÉ F.-X. DE FELLER. CINQUIÈME ÉDITION, Enrichie d'un grand nombre d'articles nouveaux, intercalés par ordre alphabé- Convenientia enique. Hon. Art poet, TOME DOUZIÈME. BIBL. UNIV. GENT A PARIS, A LA LIBRAIRIE DE LA SOCIÉTÉ TYPOGRAPHIQUE, A LYON. CHEZ PÉRISSE FRÈRES, LIBRAIRES, RUE MERCIERE, N° 35. CONSIDERATIONS CRITIQUES SUR CETTE NOUVELLE ÉDITION. Avant de terminer la publication du Dictionnaire historique de l'abbé de Feller, nous croyons important de ne pas garder plus long-temps le silence sur les observations qui nous ont été adressées, et de nous arrêter un moment pour considérer les travaux des nouveaux éditeurs. L'examen de ces deux objets, aussi intéressans pour le lecteur que pour nous, va nous fournir des développemens que nous allons lui soumettre; qu'il veuille bien nous suivre. La nouvelle édition de l'ouvrage que nous publions se compose de trois parties distinctes: la première contient le travail de l'abbé de Feller; la seconde, les additions et corrections que nous avons cru devoir faire; la troisième, les articles supplémentaires intercalés dans l'ouvrage. Ces trois parties ont été l'objet d'observations générales et particulières. Nous commençons par discuter les premières. D'abord, oubliant que nous n'étions qu'éditeurs, et que nous ne pouvions nous permettre des corrections ou des changemens trop multipliés, quelques personnes demandèrent cependant que nous ne conservions de Feller que les articles principaux, et que nous remplacions ceux qui n'étaient ni assez étendus ni assez complets par des articles pris dans les nouvelles biographies; un journal exprima aussi l'utilité de la suppression d'un grand nombre d'articles insignifians, et particulièrement ceux de la fable, dont le retranchement, disait-il, ne pouvait nuire à l'ouvrage, et nous fournirait un espace moins borné pour donner des développemens plus étendus aux articles nouveaux. Mais nous n'avons pas cu la témérité de nous croire assez de connaissances pour oser ce que n'ont pas tenté des éditeurs plus éclairés que nous, et nous avons pensé qu'il ne nous appartenait pas, à nous, modestes éditeurs |