La Morale, ou la Philosophie des Mœurs |
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Page 72
... force d'impuissance : simple instru- ment , il n'est jamais coupable . Si ce qui est en nous et ce qu'il a charge de réfléchir n'est pas bon , ce n'est pas sa faute : il n'est pas la raison , pas le sentiment , pas la volonté . Si la ...
... force d'impuissance : simple instru- ment , il n'est jamais coupable . Si ce qui est en nous et ce qu'il a charge de réfléchir n'est pas bon , ce n'est pas sa faute : il n'est pas la raison , pas le sentiment , pas la volonté . Si la ...
Page 87
... s'appliquant au législa- teur suprême , cette formule serait acceptable ; mais si l'on n'entend sous cette puissance qu'une sorte de force inconsciente , de destin menant la nature et tous les êtres , ce qu'on appelle loi LA MORALE . 87.
... s'appliquant au législa- teur suprême , cette formule serait acceptable ; mais si l'on n'entend sous cette puissance qu'une sorte de force inconsciente , de destin menant la nature et tous les êtres , ce qu'on appelle loi LA MORALE . 87.
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... Forces spirituelles , ces êtres conçoivent un but , le veulent et en délibèrent , rai- sonnent les moyens d'y atteindre et pèsent les dif- ficultés de le réaliser , changent de voies et ont toujours , avec la conscience de leurs ...
... Forces spirituelles , ces êtres conçoivent un but , le veulent et en délibèrent , rai- sonnent les moyens d'y atteindre et pèsent les dif- ficultés de le réaliser , changent de voies et ont toujours , avec la conscience de leurs ...
Page 91
... forces morales si libres et si volontaires obéissent , elles aussi , à une loi qui les gouverne , comme font les forces physiques ; que nous agissons instinctivement , spontanément ; que nos apparences de délibération , de réflexion et ...
... forces morales si libres et si volontaires obéissent , elles aussi , à une loi qui les gouverne , comme font les forces physiques ; que nous agissons instinctivement , spontanément ; que nos apparences de délibération , de réflexion et ...
Page 101
... qu'en vertu des lois de la nature . Avec elles nous pouvons modifier mille choses ; contre elles , pas une seule . On ne peut ni les changer , ni les modi- fier . Les forces qu'elles dirigent peuvent être con- trariées 6 . LA MORALE . 104.
... qu'en vertu des lois de la nature . Avec elles nous pouvons modifier mille choses ; contre elles , pas une seule . On ne peut ni les changer , ni les modi- fier . Les forces qu'elles dirigent peuvent être con- trariées 6 . LA MORALE . 104.
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Common terms and phrases
absolue abstraction affections âme Aristote autorité beau bonheur c'est-à-dire carac caractère cesse choses code conception conscience culte d'autres Descartes développement devoirs Dieu dire doctrine doit donne effet essen essentiellement éternelle éthique facultés fausse fondement formes gouverne Hobbes humaine idéale idées morales insépa institutions intel intelligences Kant l'âme l'amour l'éducation l'état l'Evangile l'homme l'humanité l'idéalité l'ordre moral l'une l'univers lative législateur liberté loi divine loi morale loi suprême lois loppements Malebranche ment mission monde moral monde physique moral du monde morale chrétienne morale philosophique morale religieuse nations nature nisme non-seulement nuances œuvre ordre moral panthéisme partout passions pensée perfection philosophie des mœurs Platon politique polythéiste principe proclame puissance pure qu'autant qu'une raison rale rapports nécessaires réalisation règles religion rien sacrifices science sens sensibilité sentiment serait seule Shaftesbury simple social sommes source souverain Spinoza spirituel système tence théorie tiellement tion toyens treux type universelle vérité vertu veut vices volonté vrai
Popular passages
Page 136 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 125 - La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j'aurais à vivre.
Page 136 - Ce chien est à moi, disaient ces pauvres enfants; c'est là ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 130 - Arrivé dans cette ville, je me livrai à l'enthousiasme républicain qui m'y avait amené. Cet enthousiasme augmenta par l'accueil que j'y reçus. Fêté, caressé dans tous les états, je me livrai tout entier au zèle patriotique, et, honteux d'être exclu de mes droits de citoyen par la profession d'un autre culte que celui de mes pères, je résolus de reprendre ouvertement ce dernier.
Page 147 - Ceci nous fait clairement comprendre en quoi consiste notre salut, notre béatitude, en d'autres termes notre liberté, savoir, dans un amour constant et éternel pour Dieu, ou, si l'on veut, dans l'amour de Dieu pour nous. Les Saintes...
Page 131 - Je pensais que l'Évangile étant le même pour tous les chrétiens, et le fond du dogme n'étant différent qu'en ce qu'on se mêlait d'expliquer ce qu'on ne pouvait entendre, il appartenait en chaque pays au seul souverain de Fixer et le culte et ce dogme inintelligible, et qu'il était par conséquent du devoir du citoyen d'admettre le dogme et de suivre le culte prescrit par la loi.
Page 441 - ... ses chimères ; la triste vieillesse serait privée de consolation : le passé, le présent, l'avenir, confondus ensemble, seraient à jamais dépouillés d'espoir et de souvenir, et le vide du néant ne serait pas plus affreux que ce monde désenchanté. Notre imagination, présent des dieux, fut chargée par eux de l'embellir; respectons sa puissance, et gardons-nous de détruire sa douce magie. Mais...
Page 131 - En un mot, la philosophie, en m'attachant à l'essentiel de la Religion, m'avait détaché de ce fatras de petites formules dont les hommes l'ont offusquée. Jugeant qu'il n'y avait pas pour un homme raisonnable deux manières d'être chrétien, je jugeais aussi que tout ce qui est forme et discipline était dans chaque pays du ressort des lois. De ce principe si sensé, si social, si pacifique, et qui m'a attiré de si cruelles persécutions, il s'ensuivait que, voulant être citoyen, je devais...
Page 305 - J'ai longtemps médité sur ce grave sujet ; vous devez le savoir, car vous connaissez mon sort, et je vis encore. Plus j'y réfléchis, plus je trouve que la question se réduit à cette proposition fondamentale : Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n'offense point autrui, c'est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n'est un bien pour personne, il est donc permis de s'en délivrer.
Page 145 - PROPOS. 48. // n'ya point dans l'âme de volonté absolue ou libre ; mais l'âme est déterminée à vouloir ceci ou cela par une cause, qui elle-même est déterminée par une autre, et celle-ci encore par une autre, et ainsi à l'infini.