Napoléon au Conseil d'État, Volume 1

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V. Magen, 1843 - France - 353 pages
 

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Page 310 - La proposition d'une loi ou d'un règlement, d'administration publique, est provoquée par les ministres, chacun dans l'étendue de ses attributions. Si les consuls adoptent leur opinion, ils renvoient le projet à la section compétente, pour rédiger la loi ou le règlement. Aussitôt le travail achevé, le président de la section se transporte auprès des consuls pour les en informer. Le premier consul convoque alors l'assemblée générale du conseil d'étal.
Page 310 - Conseil d'État développe dans le sens des lois, sur le renvoi qui lui est fait par les consuls, des questions qui leur ont été présentées. Il prononce, d'après un semblable renvoi. 1° Sur les conflits qui peuvent s'élever entre l'administration et les tribunaux. 2° Sur les affaires contentieuses dont la décision était précédemment remise aux ministres.
Page 252 - Pour bien faire la police, il faut être sans passions; méfiez-vous des haines; écoutez tout, et ne vous prononcez jamais sans avoir donné à la raison le temps de revenir. Jusqu'à présent, on m'a peint comme très méchantes un grand nombre de personnes que je ne connais pas, les unes sont exilées, d'autres sont en surveillance.
Page 42 - Cet attentat est l'ouvrage d'une bande de scélérats, de septembriseurs, qu'on retrouve dans tous les crimes de la révolution. Lorsque le parti verra son quartier général frappé...
Page 255 - Je ne dois cependant pas dissimuler que j'éprouve une peine très vive en m'éloignant d'elle : je perds à la fois le bonheur et les lumières que je puisais chaque jour dans ses entretiens. Si quelque chose peut adoucir ce regret, c'est la pensée que je donne dans cette circonstance, par ma résignation absolue aux volontés de VM, la plus forte preuve d'un dévouement sans bornes à sa personne.
Page 126 - L'Archevêque de Paris a ordonné trois mois de retraite au curé de Saint-Roch afin qu'il puisse se souvenir que Jésus-Christ commande de prier même pour ses ennemis, et que, rappelé à ses devoirs par la méditation, il apprenne que toutes ces...
Page 80 - ... et le retour de leurs vengeances ; . > Considérant que la Constitution n'a point déterminé les mesures de sûreté nécessaires à prendre en un cas de cette nature ; que, dans ce silence de la Constitution et des lois sur les moyens de mettre un terme à des dangers qui menacent chaque jour la chose publique, le désir et la volonté du peuple ne peuvent être exprimés que par l'autorité qu'il a spécialement chargée de conserver le pacte social, et de maintenir ou d'annuler les actes...
Page 43 - Il ne faut rien faire , il faut pardonner comme Auguste, ou prendre une grande mesure, qui soit une garantie pour l'ordre social. Il faut se défaire des scélérats , en les jugeant par accumulation de crimes. Lors de la conjuration de Catilina, Cicéron fit immoler les conjurés, et dit qu'il avait sauvé le pays.
Page 60 - Si on distinguait les hommes en militaires et en civils, on établirait deux ordres, tandis qu'il n'ya qu'une nation. Si l'on ne décernait des honneurs qu'aux militaires, cette préférence serait encore pire, car dès lors, la nation ne serait plus rien.
Page 42 - ... parti et sont susceptibles de repentir, l'abandonneront entièrement. Ce grand exemple est nécessaire pour rattacher la classe intermédiaire à la République. Il est impossible de l'espérer, tant que cette classe se verra menacée par deux cents loups enragés qui n'attendent que le moment de se jeter sur leur proie. Dans un pays où les brigands restent impunis et survivent à toutes les crises révolutionnaires, le peuple n'a point de confiance dans le gouvernement des honnêtes gens timides...

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