Exercices de conversation; ou, Recueil de scènes tirées des œuvres de nos meilleurs auteurs dramatiques contemporains, Issue 17 |
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Ote - toi de ma présence , vilaine mouche importüne , qui ne fais que bourdonner , et chercher ta vie sur le fumier . La mouche . Nous vivons comme nous pouvons , Le narrateur . répondit la mouche : La mouche .
Ote - toi de ma présence , vilaine mouche importüne , qui ne fais que bourdonner , et chercher ta vie sur le fumier . La mouche . Nous vivons comme nous pouvons , Le narrateur . répondit la mouche : La mouche .
Page 77
Je n'en fais doute , monsieur ; et si j'étais fils de lièvre , il y a longtemps que j'aurai pris la fuite . Mais avec le nom que je porte , et au point où j'en suis avec le Roi , on ne recule pas à moins d'avoir envie de s'avouer vaincu ...
Je n'en fais doute , monsieur ; et si j'étais fils de lièvre , il y a longtemps que j'aurai pris la fuite . Mais avec le nom que je porte , et au point où j'en suis avec le Roi , on ne recule pas à moins d'avoir envie de s'avouer vaincu ...
Page 123
Je me fais vieux , je ne suis plus bon à grand chose pourtant .... Le cte de Fierdonjon . Pourtant vous savez encore fort bien tuer des perdrix partout où vous en trouvez . Bertrand Je ne dis pas non . Je tire encore assez bien .
Je me fais vieux , je ne suis plus bon à grand chose pourtant .... Le cte de Fierdonjon . Pourtant vous savez encore fort bien tuer des perdrix partout où vous en trouvez . Bertrand Je ne dis pas non . Je tire encore assez bien .
Page 141
Justement . Je t'ai défendu contre ta seur et son mari , qui t'attaquaient vivement . Raymond ( souriant ) En vérité ! c'est amusant et le sujet de l'attaque ? Lucien . Elle prétend pue tu ne fais rien pour ta famille . 7 7 Raymond .
Justement . Je t'ai défendu contre ta seur et son mari , qui t'attaquaient vivement . Raymond ( souriant ) En vérité ! c'est amusant et le sujet de l'attaque ? Lucien . Elle prétend pue tu ne fais rien pour ta famille . 7 7 Raymond .
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J'en suis charmé , et tu me fais grand plaisir . Est - ce tout ? Lucien . En vérité , je t'admire avec ton sang - froid . Une pareille attaque me ferait bouillir le sang dans les veines . Raymond . Toi , je le crois bien , tu n'y es pas ...
J'en suis charmé , et tu me fais grand plaisir . Est - ce tout ? Lucien . En vérité , je t'admire avec ton sang - froid . Une pareille attaque me ferait bouillir le sang dans les veines . Raymond . Toi , je le crois bien , tu n'y es pas ...
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Albert amis arrive aurait avez avons beau Bernardet Bertrand Blondeau Bouvard Caroline Catherine Charles-Quint cher chercher chose compte comte conseil coup cousin Pierre demande Desgaudets Dieu dire disait donner duchesse Dutillet Edmond enfant Est-ce êtes Eugénie fais femme ferai Fierdonjon fils François frère garde gens Guise haut Henri heure homme j'ai jeune jour l'autre laisse Louis loup Lucien Machicoulis madame mademoiselle main Manon Maxence Melle des Tournelles mémes Mercadet mère messieurs mieux mille Mme de Lestrelle Mme de Saint-Prix Mme Langlois Mme Leclerc monde monseigneur monsieur n'ai n'en Nangis narrateur Oscar parler passe pauvre pense PERSONNAGES personne petit peuple place porte pourra premier président qu'une Raymond regarde réponds reste rien Ropiquet s'il sais Savenay savez SCÈNE sera seul Sire sœur sommes sort tante tenez trouvé Ursule vais venez vérité vieille cousine vient Villequier vivement voici voilà voix voudrais voulez voyez vrai
Popular passages
Page 19 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 16 - LE LOUP ET LE CHIEN. UN loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
Page 17 - D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car, quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée! Tout à la pointe de l'épée ! Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin.
Page 20 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 19 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévoûrai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi, Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 20 - Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes Seigneur, En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 20 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 19 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 14 - La navigation fut heureuse : elles arrivent à Surate, non pour amasser des richesses, comme les marchands, mais pour se faire bien traiter par les Indous. A peine furent-elles entrées dans une maison destinée aux souris, qu'elles y prétendirent les premières places.
Page 20 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.