Exercices de conversation; ou, Recueil de scènes tirées des œuvres de nos meilleurs auteurs dramatiques contemporains, Issue 17 |
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Le Comte de Villequier , Gouverneur de Paris . Le Duc Henri de Guise . La Duchesse de Montpensier , sa sœur . d'Espignac , Gentilhomme du duc de Guise . Le roi Henri III . La reine Louise de Vaudemont , sa femme .
Le Comte de Villequier , Gouverneur de Paris . Le Duc Henri de Guise . La Duchesse de Montpensier , sa sœur . d'Espignac , Gentilhomme du duc de Guise . Le roi Henri III . La reine Louise de Vaudemont , sa femme .
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( Entre le comte de Villequier . ) Ah ! vous voilà , monsieur de Villequier ; vous venez bien tard . Villequier . Je viens peut - être encore trop tôt , madame , car je n'apporte pas de bonnes nonvelles . Guise . Et quelles nouvelles ?
( Entre le comte de Villequier . ) Ah ! vous voilà , monsieur de Villequier ; vous venez bien tard . Villequier . Je viens peut - être encore trop tôt , madame , car je n'apporte pas de bonnes nonvelles . Guise . Et quelles nouvelles ?
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Villequier . Oui , madame , mieux vaut la quitter avec l'espoir d'y rentrer , qu'y rester pour n'en plus sortir . La duchesse . Mais c'est nous déshonorer ; vous ne le sentez pas ? Villequier . Quel déshonneur y a - t - il à éviter un ...
Villequier . Oui , madame , mieux vaut la quitter avec l'espoir d'y rentrer , qu'y rester pour n'en plus sortir . La duchesse . Mais c'est nous déshonorer ; vous ne le sentez pas ? Villequier . Quel déshonneur y a - t - il à éviter un ...
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Villequier . Mais , monseigneur , vous allez mettre la ville à feu et à sang Guise . Ce n'est pas moi , c'est le roi qui doit y regarder à deux fois . Qu'il nous laisse en repos , nous n'allumerons pas seulement une mèche de mousquet .
Villequier . Mais , monseigneur , vous allez mettre la ville à feu et à sang Guise . Ce n'est pas moi , c'est le roi qui doit y regarder à deux fois . Qu'il nous laisse en repos , nous n'allumerons pas seulement une mèche de mousquet .
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Mais viens avec moi , d'Espigpac . J'ai envie que tu retournes au Louvre ; il faut savoir ce qui s'y passe . Je ne me fie jamais complètement à ce que dit Villequier . d'Espignac . La commission n'est pas des plus gracieuses . 50.
Mais viens avec moi , d'Espigpac . J'ai envie que tu retournes au Louvre ; il faut savoir ce qui s'y passe . Je ne me fie jamais complètement à ce que dit Villequier . d'Espignac . La commission n'est pas des plus gracieuses . 50.
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Albert amis arrive aurait avez avons beau Bernardet Bertrand Blondeau Bouvard Caroline Catherine Charles-Quint cher chercher chose compte comte conseil coup cousin Pierre demande Desgaudets Dieu dire disait donner duchesse Dutillet Edmond enfant Est-ce êtes Eugénie fais femme ferai Fierdonjon fils François frère garde gens Guise haut Henri heure homme j'ai jeune jour l'autre laisse Louis loup Lucien Machicoulis madame mademoiselle main Manon Maxence Melle des Tournelles mémes Mercadet mère messieurs mieux mille Mme de Lestrelle Mme de Saint-Prix Mme Langlois Mme Leclerc monde monseigneur monsieur n'ai n'en Nangis narrateur Oscar parler passe pauvre pense PERSONNAGES personne petit peuple place porte pourra premier président qu'une Raymond regarde réponds reste rien Ropiquet s'il sais Savenay savez SCÈNE sera seul Sire sœur sommes sort tante tenez trouvé Ursule vais venez vérité vieille cousine vient Villequier vivement voici voilà voix voudrais voulez voyez vrai
Popular passages
Page 19 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 16 - LE LOUP ET LE CHIEN. UN loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
Page 17 - D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, hères, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car, quoi ! rien d'assuré ! point de franche lipée! Tout à la pointe de l'épée ! Suivez-moi, vous aurez un bien meilleur destin.
Page 20 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 19 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? nulle offense. Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévoûrai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi, Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 20 - Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes Seigneur, En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 20 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non. Vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 19 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Page 14 - La navigation fut heureuse : elles arrivent à Surate, non pour amasser des richesses, comme les marchands, mais pour se faire bien traiter par les Indous. A peine furent-elles entrées dans une maison destinée aux souris, qu'elles y prétendirent les premières places.
Page 20 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.