Le chat. c'est aux Egyptiens Que je donne le prix: c'était un peuple sage, Cela seul, à mon gré, lui donne l'avantage. Le hibou. J'aime mieux les Athéniens, Le narrateur. Répondit le hibou: Le hibou. que d'esprit! que de grâce! Et dans les combats quelle audace! Que d'aimables héros parmi leurs citoyens! L'oison. Vraiment, Le narrateur. dit l'oison en colère. L'oison. Messieurs, je vous trouve plaisants! Et les Romains, que vous ensemble? Tant de grandeur, de gloire, et de faits éclatants? Ils ont surpassé vos amis. Pour moi, ce sont mes favoris: Tout doit céder le pas aux vainqueurs de la terre. Le narrateur. Chacun des trois pédants s'obstine en son avis, Rat savant, qui mangeait des thèmes dans sa hutte, Leur cria: Le rat. Je vois bien d'où viennent vos débats. L'Egypte vénérait les chats, Athènes les hibous, et Rome, au Capitole, Ainsi notre intérêt est toujours la boussole SCÈNES HISTORIQUES. I. LES CONTES DE LA REINE DE NAVARRE. PERSONNAGES. François I, roi de France, prisonnier à Madrid. Charles-Quint, roi d'Espagne. Henri d'Albret, gentilhomme béarnais, compagnon de François I, mais non prisonnier. La Scène se passe à Madrid, dans une tour du Palais Royal, servant de prison à François I. SCÈNE I. Henri dAlbret, François ler. Henri. Oui, Sire, tout est prêt. J'ai fait demander un moine.... un dominicain........ il est là. François I. Quel rapport cela peut-il avoir?.... Henri. Un moine qui nous appartient. Vous sortirez sous son capuchon. François I. Moi! François I! m'enfroquer! prendre une robe de moine!.... Henri, riant. Qu'importe?.... pour un quart-d'heure... François I. Et si cette ruse se découvrait, si j'étais arrêté? M'exposer aux railleries de ces orgueilleux Espagnols sous un pareil costume, sous un froc!... Autant vaudrait être rasé, tonsuré et jeté dans un cloitre. Non! un roi de France peut être vaincu et captif, mais ridicule.... jamais! Henri. Eh bien! alors, Sire, il ne nous reste plus qu'un moyen. Se servir de cette échelle de soie..... François I. En enjambant ce balcon. A la bonne heure! voilà un chemin proposable. |