Lectures françaises; or, Extracts in prose from modern French authors with copious notes for the use of English students

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Popular passages

Page 11 - Et le père qui s'était défié de la Providence raconta le soir à l'autre père ce qu'il avait vu. Et celui-ci lui dit : Pourquoi s'inquiéter ? Jamais Dieu n'abandonne les siens. Son amour a des secrets que nous ne connaissons point. Croyons, espérons, aimons, et poursuivons notre route en paix. Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants ; si vous mourez avant moi, je serai le père des vôtres. Et si, l'un et l'autre, nous mourons avant qu'ils soient 60 en âge de pourvoir eux-mêmes...
Page 306 - Toulon, tremblent : l'heure de la vengeance a sonné! -Mais que les peuples soient sans inquiétude; nous sommes amis de tous les peuples, et plus particulièrement des descendants des Brutus, des Scipion et des grands hommes que nous avons pris pour modèles.
Page 203 - C'est vous qui devez le remplacer, et vous n'en êtes pas capable. » Un mot piquant me vint sur les lèvres, mais je me contins. La lune se leva derrière la redoute de Cheverino, située à deux portées de canon de notre bivac. Elle était large et rouge comme cela est ordinaire à son lever.
Page 3 - Pour m'y transporter, je venais, presque toujours à pied, rejoindre sur cette route une des petites voitures qui en faisaient alors le service. En sortant des barrières, j'étais toujours sûr de trouver un grand pauvre qui criait d'une voix glapissante : "La charité, s'il vous plaît, mon bon monsieur ! " De son côté il était bien sûr d'entendre résonner dans son chapeau une grosse pièce de deux sous. Un jour que je payais mon tribut à Antoine (c'était le nom de mon pensionnaire), il...
Page 305 - Piémont , délivré de la tyrannie autrichienne , s'est livré à ses sentiments naturels de paix et d'amitié pour la France. « Milan est à vous , et le pavillon républicain flotte dans toute la Lombardie. Les ducs de Parme et de Modène ne doivent leur existence politique qu'à votre générosité.
Page 227 - Et maintenant, voilà ce qui subsiste de cette ville puissante, un lugubre squelette ! Voilà ce qui reste d'une vaste domination, un souvenir obscur et vain ! Au concours bruyant qui se pressait sous ces portiques, a succédé une solitude de mort. Le silence des tombeaux s'est substitué au murmure des places publiques. L'opulence d'une cité de commerce s'est changée en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont devenus le repaire des...
Page 11 - Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le premier ne goûtait pas un instant de repos ni de joie intérieurement. Un jour qu'il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques oiseaux entrer dans un buisson, en sortir, et puis bientôt y revenir encore. Et, s'étant approché, il vit deux nids posés côte à côte, et dans chacun plusieurs petits nouvellement éclos et encore sans...
Page 4 - Je puis d'ailleurs vous prêcher d'exemple : j'ai été aussi pauvre que vous; mais, au lieu de mendier, je me suis fait une hotte avec un mauvais panier, et je suis allé dans les villages et dans les villes de province demander, non pas des aumônes, mais de vieux chiffons qu'on me donnait gratis et que je revendais ensuite, un bon prix,- aux fabricants de papier.
Page 204 - Si j'étais blessé, je serais dans un hôpital, traité sans égards par des chirurgiens ignorants. Ce que j'avais entendu dire des opérations chirurgicales me revint à la mémoire. Mon cœur battait avec violence, et machinalement je disposais, comme une...
Page 97 - ... encore, et décrit en un instant plusieurs circuits tortueux que l'œil a de la peine à suivre, se replie plusieurs fois sur luimême, et se retire enfin dans quelque asile, jusqu'à ce que sa crainte soit dissipée.

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