Qu'est-ce que la science sociale?, Volume 3 |
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Common terms and phrases
absolument actuelle des richesses anarchique anéantie Assemblée nationale ateliers nationaux bourgeois c'est-à-dire capital cause chapitre chose ciale ciété COLINS commanditisme communisme compatible avec l'existence concurrence consommation continue continuez-vous critérium démontrer despotisme dire dites-vous doit économistes époque d'ignorance sociale existe hommes impôt incontestable individus justice l'aliénation du sol l'anarchie l'anéantissement l'antropomorphisme l'association l'économie politique l'État l'existence de l'ordre l'humanité l'ignorance sociale l'impôt l'incompres l'incompressibilité de l'examen l'intérêt l'organisation l'ouvrier liberté Louis Blanc Malthus masses maximum possible ment Michel Chevalier misère Monsieur moral mort sociale nation néces nécessairement ouvriers panthéisme paupérisme pauvres possible des circonstances présence de l'incompressibilité prétendus socialistes principe produit prolétaires propriétaire propriété collective prouver quadrature du cercle raison rationnellement réalité réelle remède rente répartition actuelle répartition des richesses riches rien saint-simonisme salaire salariat sanction science serait seul Sismondi Smith société actuelle société nouvelle sol est aliéné système théorie Thiers tion travail travailleur utopies vérité Vidal Voilà vrai
Popular passages
Page 194 - Vous avez besoin de moi, car je suis riche et vous êtes pauvre ; faisons donc un accord entre nous: je permettrai que vous ayez l'honneur de me servir, à condition que vous me donnerez le peu qui vous reste pour la peine que je prendrai de vous commander.
Page 261 - En tout genre de travail, il doit arriver et il arrive en effet que le salaire de l'ouvrier se borne à ce qui lui est nécessaire pour lui procurer sa subsistance.
Page 85 - A mesure que l'instruction descend dans ces classes inférieures, celles-ci découvrent la plaie secrète qui ronge l'ordre social irréligieux. La trop grande disproportion des conditions et des fortunes a pu se supporter tant qu'elle a été cachée...
Page 224 - Il arrive fort souvent que le blagueur de profession, pris à son propre piège, ne distingue plus lui-même ce qui est bien de ce qui est mal, ce qui est juste de ce qui est inique; il se grise de sa propre parole, il se fausse l'esprit et se dessèche le cœur.
Page 231 - ... il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature, il n'ya point de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s'en aller, et ne tardera pas à mettre elle-même cet ordre à exécution.
Page 23 - Mais alors quelle différence y aurait-il à être fermier de l'État au lieu d'être fermier des particuliers? Quel avantage y aurait-il à avoir changé l'une de ces dépendances pour l'autre ? Quel avantage ! on va en juger. Dans la société actuelle, ordonnée par la nature, non par les faux savants, le fermier se présente au propriétaire et traite librement avec lui. Il se base sur le prix des denrées , et offre un prix. Le propriétaire se base sur le prix des immeubles, et en exige un...
Page 207 - L'injustice d'imposer sur des marchandises de même nature, dont la qualité plus ou moins précieuse ne pouvait être distinguée, des taxes qui seraient légères sur la consommation du riche (laquelle est toujours dans les meilleures qualités), pesantes sur celle du pauvre, qui ne pouvait atteindre qu'aux qualités inférieures; 2° l'injustice non moins grande de faire payer la même taxe aux productions nées à peu de frais sur un terrain favorable, et à celles qui, nées sur un terrain ingrat,...
Page 218 - ... chose, mais qu'il faut néanmoins très soigneusement distinguer, savoir est, entendre, croire et opiner. Celui-là entend qui comprend quelque chose par des raisons certaines. Celui-là croit, lequel, emporté par le poids et le crédit de quelque grave et puissante autorité, tient pour vrai cela même qu'il ne...
Page 85 - État; quand le salaire, qui n'est que l'esclavage prolongé , se sera émancipé à l'aide de l'égalité établie entre le producteur et le consommateur ; quand les divers pays, prenant les mœurs les uns des autres...
Page 354 - L'esclave était précieux à son maître, en raison de l'argent qu'il lui avait coûté. Mais le manouvrier ne coûte rien au riche voluptueux qui l'occupe. Du temps de la servitude, le sang des hommes avait quelque prix; ils valaient du moins la somme qu'on les vendait au marché. Depuis qu'on ne les vend plus, ils n'ont réellement aucune valeur intrinsèque. Dans une armée, on estime bien moins un pionnier qu'un cheval de caisson , parce que le cheval est fort cher, et qu'on a le pionnier pour...